D’une manière générale, les individus vivent de plus en plus vieux,  environ 84,5 ans pour les femmes et 77,8 ans pour les hommes.

Un enfant sur deux né après 2000 sera centenaire. Malheureusement le cerveau vieillit beaucoup plus vite que le corps  et actuellement plus de 800 000    personnes   en France  sont touchées par la maladie d’Alzheimer.

 

 

En quoi consiste cette maladie ?

La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative liée au vieillissement. Elle engendre un déclin progressif des facultés cognitives de l’individu. Peu à peu, les  cellules nerveuses se détruisent dans les régions du cerveau responsables de la mémoire et du langage. Avec le temps, la personne atteinte a de plus en plus de difficulté à mémoriser les événements, à reconnaître les objets et les visages, à se rappeler la signification des mots et à exercer son jugement.La maladie d’Alzheimer est une forme de démence. C’est un médecin psychiatre, neurologue et neuropathologie allemand, Aloïs Alzheimer qui a mis en évidence les symptômes de cette maladie en 1906.Combien de personnes sont totalement démunis face à cette maladie lorsqu’elle touche les membres de leur famille.

Quand du jour au lendemain, une mère ou un père qui vous a élevé et chéri toute votre vie, ne vous reconnaît plus et vous considère comme quelqu’un d’étranger.Quelle angoisse pour chacun d’entre nous de se dire et si c’était à nous que cela arrivait !Les avancées dans le traitement et la prévention de cette maladie.Depuis plusieurs années la recherche avance dans ce domaine et plus récemment le professeur Baulieu  pense avoir trouvé le moyen d’enrayer le vieillissement du cerveau.

Il a découvert qu’une protéine est capable, en étant stimulée par la prise d’un médicament, de réparer la protéine Tau. La protéine Tau, découverte en 1988 est celle qui dans le cerveau, s’altère avec l’âge et entraîne la maladie d’Alzheimer et toutes les démences séniles.C’est un double espoir avec cette découverte : d’abord, celui de pouvoir mesurer la quantité de cette nouvelle protéine chez les individus, afin d’évaluer leur risque ultérieur de développer la maladie d’Alzheimer et ensuite celui de trouver des médicaments capables de stimuler la protéine anti-Tau.

Il suffirait d’une prise de sang pour savoir si une personne est un sujet à risque.Mais soyons réalistes, avant d’en arriver là, de nombreuses années de recherche sont encore nécessaires et rien ne prouve réellement que les résultats in vitro se confirmeront automatiquement chez les êtres vivants.Toutes ces recherches nécessitent des besoins financiers importants évalués à environ deux millions d’euros par an ; y aura-t-il suffisamment de mécènes pour permettre aux scientifiques d’aboutir  dans ce domaine  à des avancées majeures d’ici environ trois ans ?