Le souci de tous les parents c’est de trouver un compromis acceptable pour pouvoir élever leurs enfants dans les meilleures conditions, tout en préservant leur carrière professionnelle. Ce n’est pas toujours facile, mais il faut savoir que les caisses d’allocations familiales ont mis en place de nombreux dispositifs pour aider financièrement les familles.
Dès l’annonce d’une grossesse, les paramètres de la famille changent et les parents essayent de voir quelle est la solution qui leur convient le mieux pour gérer l’arrivée d’un enfant dans le foyer.
L’un des parents a t-il la possibilité de mettre sa carrière professionnelle entre parenthèses ? Est-il possible de travailler à temps partiel pendant une certaine période ? Quel mode de garde est-il préférable de choisir ? Les finances du ménage seront-elles suffisantes ?
Voilà l’ensemble des questions qui se posent aux parents et auxquelles il est parfois difficile de trouver des réponses adaptées.
Les caisses d’allocations familiales ont mis en place depuis de nombreuses années une politique familiale pour aider les parents qui ont des charges de famille.
Trois principaux dispositifs existent, ils varient en fonction des besoins familiaux de chacun.
Le complément de libre choix d’activité, qui peut être accordé dès le premier enfant, si l’un des parents décide d’arrêter ou de réduire son activité professionnelle pour élever ses enfants.
Pour en bénéficier, il faut justifier d’au minimum huit trimestres de cotisations vieillesse dans les deux années qui précèdent la demande pour un premier enfant, dans les quatre dernières années pour le deuxième et dans les cinq dernières années à partir du troisième.
Vous percevrez une allocation variable selon que vous arrêtez votre activité ou que vous travaillez à mi-temps ou à temps partiel et cela pendant six mois pour un enfant à charge. Cette période de versement débute à la fin du congé de maternité.
Le complément de libre choix du mode de garde, qui prend en charge une partie de vos dépenses de garde quel que soit le mode choisi et cela jusqu’aux 5 ans de vos enfants.
Cette allocation prend en compte les revenus du ménage, le nombre d’enfants ainsi que leur âge, pour en fixer le montant.
L’allocation journalière de présence parentale, qui est versée dans le cas de maladie de votre enfant qui vous oblige de rester à la maison.
Cette prestation est versée sous certaines conditions : votre enfant doit avoir moins de 20 ans et être atteint d’une maladie, d’un handicap ou avoir eu un accident ; vous devez fournir un certificat médical lors de votre demande.
Dans ce cas, vous pourrez toucher une allocation journalière par jour d’absence au travail et cela dans la limite de trois ans.
Quelle que soit votre situation, renseignez-vous auprès de