A l’appel de deux syndicats de police municipale, l’Union syndicale professionnelle des policiers municipaux (USPPM) et de la CFTC, les policiers municipaux ont organisé dans plusieurs régions des manifestations, pour réclamer des revalorisations sociales.

 

Les policiers se sont donc réunis, cette après-midi, 4 février 2010, devant 23 préfectures à l’appel de deux de leurs syndicats qui revendiquent représenter la majorité de la profession, l’USPPM et la CFTC

 

Ils étaient près de 2000 selon l’USPPM et 3500 selon la CFTC. Il est probable que le chiffre de 2000 approche plus de la réalité, ce qui est tout de meme remarquable, car cela représenterait plus de 10% de la profession, qui comporte 18 000 agents, alors que le taux de syndicalisation est estimé à 5%.

 

Ils réclament le volet social.

 

Selon les repésentants de l’USPPM, le métier de policier municipal a évolué. Les agents effectueraient aujourd’hui le même métier que leurs homologues de la police ou de la gendarmerie nationale. Le plus ancien syndicat de police indique que les policiers municipaux viendront à terme à véritablement remplacer les policiers de terrain de l’Etat, ceux-ci se recentrant sur la "grande police judiciaire". D’ailleurs, l’USPPM nous fait savoir que les directeurs de police municipale seront APJ et que cela ne concernera pas que les communes comportant plus de 40 agents, dans la mesure où il serait proposé au ministère la suppression de ce seuil pour la nomination des directeurs.

 

Montpellier

A 15 heures 30 il a été constaté 75 policiers municipaux à proximité de la préfecture,  alors qu’ils n’étaient q’une vingtaine à 14 heures, et signalé près d’une centaine de grévistes dans l’Hérault.

Avignon et Nimes

A Avignon et Nimes, c’était une petite trentaine de policiers municipaux qui étaient réunis, à l’appel du SNPM.

Nice

A Nimes, il a été signalé une centaine de manifestants.

Région parisienne

Il a été signalé près de 500 manifestants dans cette région.

Nord et Pas de Calais

Près d’une centaine de manifestants.

Ouest

A Nantes, plus d’une centaine de manifestants étaient signalés.

 

Lettre à HORTEFEUX

 

Alors que le Ministre de l’Intérieur se déplaçait aujourd’hui en Vendée, le délégué départemental de l’USPPM, concernant ce département, M. Guilhaume RHE,  a été choisi pour lui remettre une lettre, clamant la prise en compte des revendications des policiers municipaux, la situation étant alarmante.

 

Le mouvement ne s’arrêtera pas là

 

L’USPPM estime probable que le Ministère décidera de ne rien faire par rapport à ce mouvement. Mais le syndicat avertit : "la grève des PV continue, il y aura d’autres actions dans les semaines à venir, le mois prochain, il y a des élections."

 

I.S.F.