Deni de grossesse ou infanticide, là est la question!

Le pire infanticide découvert en France s’est déroulé dans le nord de la France, avec 8 bébés tués à la naissance, peut-on alors invoquer le déni de grossesse? La justice et les experts trancheront.

 

La définition de déni de grossesse est textuellement: « le fait pour une femme enceinte de ne pas avoir conscience de l’être », mais cela peut-il est à l’origine d’un infanticide? Cette fois-ci c’est dans le Nord de la France que des ossements de huit bébés ont été retrouvés, ce sont les nouveaux propriétaires d’une maison qui ont donné l’alerte après une découverte macabre dans leur jardin, et une fouille chez les anciens propriétaires a permis de trouver les derniers cadavres de bébés. Comme dans l’affaire Courjault, la mère a avoué en précisant qu’elle avait caché ses grossesses à son mari, des gens tout à fait respectables, parents et même grands-parents, d’un milieu social moyen, travaillant tous les deux, estimés, la mère étant elle-même aide soignante !

 

Cette nouvelle affaire fait ressurgir le débat sur le déni de grossesse, cet état qui fait que la mère ignore, ou refuse son état de femme enceinte, mais est-ce que cela pardonne le fait de tuer le bébé à la naissance ! Tout le débat se trouve là, et dans le cas le plus célèbre en France, l’affaire Courjault, la prévenue a écopé de 8 ans de prison ferme pour la mort de 3 nourrissons, et au bout de 4 ans elle a retrouvé sa liberté. Le coté psychologique est largement pris en compte dans ses cas précis de deni de grossesse, invoqué de façon incontournable à chaque infanticide survenu sur un nouveau-né, mais au bout de 8 grossesses, ont peut quand même se poser des questions sur la responsabilité de l’acte de la mère. À chaque fois ce sont les experts et la justice qui tranchent, en attendant la mère de famille incarcérée dans le centre médical du centre de détention de Lille-Sequedin, afin d’être protégée des autres détenues. Des cas qui se multiplient, et qui font frémir….