Les éléphants de Côte d’Ivoire annoncés favoris dans cette CAN 2008 sont tombés les armes dans la main face à l’Egypte sur un score de 4-1.
Comme par coutume toutes les victoires des éléphants depuis les matchs de poules étaient célébrées dans toutes les rues d’Abidjan. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle cette demie finale était attendue pour être une autre fête grandiose. Le dispositif était prêt pour que cette fête soit belle. Les ivoiriens avaient la certitude que cette équipe égyptienne ne pouvait pas gagner ce match pour les raisons que tout le monde connaît, celles d’avoir les joueurs évoluant dans les meilleurs clubs européens en étant de surcroît titulaires.
Il s’agit entre autre de Didier Drogba de Chelsea, Kolo Touré de Arsenal, Kalouno de Chelsea, Yaya Touré de Barcelone, Dindane de Lance et bien d’autres. Mais très vite les ivoiriens se sont rendus à l’évidence qu’ils avaient devant eux un adversaire qui avait un nom « les pharaons d’Egypte », champion sortant de la CAN 2006. Abidjan s’est endormi avec des larmes voyant leur équipe tombée les armes dans la main.
Une équipe ivoirienne qui n’aurait pas dû s’arrêter en si bon chemin. Mais hélas le football conserve toujours son mystère de la chance et de l’inspiration. Alors que tous les pronostics leur donnaient la coupe d’Afrique de cette CAN 2008, l’équipe ivoirienne s’est vue freinée par une équipe qui n’a d’ailleurs pas changé son dispositif de jeu. L’Egypte quoi qu’on dise a toujours été une grande nation de football. Ce qui lui valut 5 trophées continentaux. Une équipe d’Egypte avec un entraîneur local qui possède aujourd’hui l’attaque la plus rapide de l’Afrique.
Sinon comment peut on expliquer cette victoire écrasante de l’Egypte face aux lions indomptables lors des matchs de poules. Une équipe camerounaise de part son expérience ne pouvait pas aussi accepter une telle humiliation. Mais l’Egypte a montré que son titre acquis en 2006 n’était pas le fait du hasard mais d’un travail sérieusement accompli dont elle ne cesse de profiter des retombés encore.