Ce n’est certes pas dans la sérénité que l’Olympique de Marseille va entamer sa campagne européenne. Après un début de championnat catastrophique, l’OM se rend en Grèce pour affronter ce qui devrait être l’adversaire le plus faible du groupe. C’est dire s’il ne faut pas rater ce premier match à l’extérieur de surcroit. On sait que le public grec est souvent exalté.
L’efficacité offensive laisse à désirer avec un Gignac de retour de cure d’amaigrissement. Didier Deschamps est à la recherche de la bonne formule mais c’est plutôt un résultat positif qui remettrait l’équipe en ordre de marche. Le fait de passer à une autre compétition permet souvent un sursaut. Ça s’est vu avec Lyon, pourquoi pas à Marseille ? L’effectif est de qualité, il ne manque qu’un déclic pour retrouver la confiance. Les autres équipes françaises abordent cette compétition avec un peu moins de stress, même si Lyon se serait bien passé de se retrouver dans le même groupe que le Real Madrid pour la énième fois. Ajax d’Amsterdam et Dinamo Zagreb sont à la portée des Olympiens même si l’absence de Lissandro handicape sérieusement l’efficacité offensive des Rhodaniens. Il faudra jouer son meilleur football pour passer le tour. Lille semble bénéficier des faveurs du tirage au sort, la deuxième place derrière l’intouchable Inter Milan est à leur portée. Leur manque d’expérience dans cette compétition ne devrait pas trop les handicaper. Leur début de championnat n’est pas mauvais : trois victoires, une défaite et un nul, avec des résultats étriqués à chaque fois. On ne retrouve pas pour l’instant le même enthousiasme que l’an dernier. Un premier tour dans la cour des grands devrait aiguiser l’appétit de ces jeunes loups ambitieux. Cette compétition très lucrative pour un club est très relevée et ce n’est pas demain qu’on verra un club français s’imposer. Ce fut le cas pour l’OM en 1993 mais on sait à quel prix.