Sur les plages, un monarque … pas deux. Faut oublier 68. Maintenant faut-il oublier aussi 1944 ?    En 68, on libéra (un peu) les esprits. En 44 on libéra la France. C’est tout de même autre chose. Qui « on » ? Quelques Français et beaucoup d’alliés américains. Mais aussi des Canadiens et des Britanniques morts sur notre sol par milliers. 

La chose a dû passer par-dessus la tête de notre Président- un peu comme l’Afrique- puisque Sa Majesté la Reine d’Angleterre ne sera pas invitée (à ce jour).aux cérémonies du 65° anniversaire du Débarquement. Pourquoi ? Un premier commentaire indique que ce serait pour privilégier nos relations avec le seul Obama !

La muflerie n’a pas de limite et comme le ridicule, elle ne tue pas.  Pour aller frimer à Windsor avec Carlita, Chouchou encombre tous les écrans pendant 2 jours. On comprend d’ailleurs que les tabloïds n’en aient eu que pour elle. Son savoir-vivre est réel en toutes circonstances.Elisabeth II, dernière personnalité régnante à avoir vécu cette période, à avoir offert son territoire comme base de notre sauvetage, est désormais ignorée.

Notre désinvolte Président existerait-il sans elle ? Les journaux Britanniques signalent la mauvaise humeur de la Reine. Il faut croire que cette fois nous avons atteint un sommet de l’indélicatesse. Ne se trouve-t-il pas dans notre petit Windsor un conseiller en dégoujaterie pour que le protocole du 6 Juin ne soit pas qu’un long jour, le jour le plus long de l’inélégance, Carla ou pas ?

Si près de l’événement, tout changement accentuerait encore l’impolitesse. Le monde du Fouquet’s, du yacht Bolloré et des Rolex ignore le respect et la gratitude. Encore du boulot pour Ségolène Royal (onomastique prédisposante) qui va devoir re(sortir) son excusitude. A juste titre cette fois-ci.  Ce jour-là, il y a aura en silence des Français honteux et nous serons nombreux.