Depuis cet été, une nouvelle directive européenne renforce les normes de sécurité en matière de jouets, ce qui pose de nouvelles contraintes aux fabricants qui sont obligés de revoir leurs procédures de fabrication, mais qui rassure davantage les parents à l’approche des fêtes de Noël.
Cette nouvelle directive qui est entrée en application depuis le 20 juillet 2011, durcit la réglementation en renforçant la traçabilité du produit. Chaque jouet doit être accompagné de sa « carte d’identité », ce qui permettra d’identifier plus facilement l’ensemble de la chaine de production, avec obligation du marquage « CE » (Communauté européenne), directement sur le jouet et non plus simplement sur l’emballage.
Une des modifications concerne les étiquettes du jouet, avec des notices d’utilisation plus précises, mettant l’accent sur les risques liés à l’utilisation du produit.
Les nouvelles normes prévoient de raccourcir les cordes et ficelles qui équipent certains jouets, pour éviter les risques trop fréquents de strangulation et de diminuer la puissance des aimants que l’on peut sur certains produits, qui ont des effets très nocifs pour les enfants en cas d’ingestion.
Les risques concernant l’inflammabilité des matières composant les jouets ont aussi été renforcés.
Ainsi, si la girafe Sophie reste la star sur les berceaux avec un PVC non nocif, il n’en est pas de même pour certains hochets qui comportent trop de phtalates qui
sont des perturbateurs endocriniens, ainsi que pour des tapis-puzzles qui peuvent présenter certains risques pour la santé des jeunes enfants.
Certaines peluches aussi peuvent avoir des effets néfastes pour la santé, elles contiennent pour certaines des allergènes qui risquent de contaminer les tous petits.
Cette nouvelle réglementation a surtout l’avantage de tirer la qualité et la sécurité des jouets vers le haut et cela ne peut être que positif.
La plupart des fabricants français, auront bien sûr adapté leurs produits pour Noël prochain, le risque peut venir des importateurs et des revendeurs qui inondent le marché pendant les périodes de fêtes et quand on sait que 80 % des jouets proviennent de Chine, on peut se poser des questions !
Je suppose chère Yolaine que vous savez que les douanes (y compris européennes) sont quasiment impuissantes face aux quantités phénoménales de produits qu’elles ont à contrôler et ce malgré des effectifs importants (quoique un peu plus de douaniers « motivés » …) et de réels efforts d’inspection et d’enquêtes. L’évolution des normes est une bonne chose en soi et il faut que même le citoyen lambda reporte en gendarmerie ou commissariat les objets douteux y compris les jouets sans oublier de porter plainte ( ou « main courante » pour suite à donner) à noter que si on contacte la DGCCRF ils donnent rarement suite aux plaintes des particulier, ils ont affaire aux professionnels de tellement de secteurs! on peut toujours essayer…