Une nouvelle avancée scientifique va probablement  bientôt mettre fin à l’adage « Maman sûre, Papa peut-être » en matière de grossesse. Une société américaine a mis au point un test prénatal non invasif de paternité, basée sur une nouvelle technologie qui ne nécessite qu’une simple prise de sang de la mère pendant la grossesse.

Ce nouveau test peut  être fait  dès la 12e semaine de grossesse, il permet  à partir d’une prise de sang, d’isoler l’ADN du fœtus et de le comparer ensuite avec celui du supposé père à l’aide d’un peu de salive, d’un cheveu ou même du sang de celui-ci.

C’est une véritable technologie révolutionnaire, basée sur 317 000 marqueurs génétiques, qui va progressivement remplacer celle de l’amniocentèse qui est invasive et qui comporte des risques pour la mère et l’enfant.

Cette nouvelle découverte risque de faire grand bruit dans de nombreuses familles, surtout que la fiabilité de ces nouveaux test est sûre à plus de 99 % et que la réponse à ce test, peut être obtenue dans un délai très court de 5 jours.

Seul le prix fixé à 1130 € (ou 1625 $) reste quelque peu dissuasif pour l’instant, alors qu’actuellement les différentes offres sur Internet de test de paternité vont de 190 € à environ 1 000 € de ce type de test, sans aucune garantie de fiabilité.

Mais si cette technique peut être très facilement utilisée aux Etats-Unis comme dans beaucoup d’autres pays, ce n’est pas le cas en France, car la loi bioéthique  interdit tous les tests de paternité sauf dans le cas d’affaires judiciaires, qui demandent des preuves plus poussées.

Compte tenu du fait que de nombreux français ont recours à des tests de paternité qu’ils font faire à l’étranger, il serait temps que les textes de loi en France prennent en compte ces avancées scientifiques et les autorisent de façon à mieux les contrôler et à les faire réaliser dans des laboratoires spécialisés.