De Napoléon en passant par un autre, on retrouve Sarkozy.

 

Aujourd’hui, deux articles qui s’assemblent font penser beaucoup de choses. D’un côté le rapport de la cour des comptes qui montre encore beaucoup de dépenses surtout dans le « paraître ».

Quelques chiffres simples, extraits d’un article sur msn.fr :

1 : 297 000€ de fleurs (hausse de 8%)

2 : 1,7 millions d’euros pour des frais de locations de voitures avec chauffeurs pour le déplacement des ministres etc…

3 : 8,3 millions d’euros pour la restauration à l’Elysée, où les repas administratif sont 2 fois plus chers qu’une cantine d’entreprise ordinaire. Sans compter que lors des repas « officiels » on ne mange pas avec une fourchette achetée dans un magasin de marque distributeur.

4 :le budget de déplacement présidentiel est passé de 466 000 euros en 2008 à plus de 1 million en 2009. N’oublions pas non cette année la lubie d’acheter un nouvel avion de luxe à plus de 170 millions d’euros. Et oui le Président ne saurait se déplacer seulement en première classe.

Sans négliger que quand un appareil part, il y a toute une batterie d’appareils et un autre appareil de remplacement en cas où l’appareil utilisé serait en incapacité de repartir, et cela coûte cher aussi.

5 : on s’arrête souvent sur l’augmentation du salaire de notre president ; en 2009 cela représente 254 000 €. N’oublions pas par ailleurs ses petits plus, retraites de maire, de ministre et probablement des choses obscures qu’on ignore encore.

 

L’autre article qui met la puce à l’oreille : des photos qui seraient programmées lors de ses apparitions médiatiques. Ceci en ressort d’un article paru dans les actualités sur orange.fr.

 

Selon cet article, les ouvriers du bâtiment auraient été « castés » (pour reprendre l’expression de l’auteur). En d’autres termes, ils ont été choisis avec des critères bien spécifiques. Je cite un extrait de l’article :

"L’Elysée nous a demandé de sélectionner des ouvriers au comportement exemplaire, symbole de l’immigration réussie, pour les placer à moins de 5 mètres du président", a confié un responsable de Nexity, le promoteur du lotissement, au quotidien. ».

 

Il est bien évident que cette polémique a été aussitôt démentie.

Comment pourrait-on oser suggérer que la politique ne mette pas en scène son environnement lors de ses déplacements ?

 

Néanmoins rassemblons ces facettes : l’apparence, le goût du luxe. Ajoutons y le comportement de vouloir tout faire dans tout les sens, le talent de suggérer les idées et laisser les ministres se dépatouiller lorsque les sujets sont polémiques, et intervenir lorsque c’est à avantage. Bien évidemment on ressent dans le tempérament de son altesse président d’obtenir du résultat, peut importe les conséquences ou les moyens, c’est le résultat.

 

Par pur hasard, je suis arrivé sur un article où j’ai lu pas mal des ces points, et il concerne tout simplement Staline. Je vous surligne les points communs entre Staline et Nicolas Sarkozy.

La « politique du possible » a été mise en pratique par Staline. Il n’a fait que prolonger le cynisme léniniste de façon systématique et avec absence de scrupules.

Il a appliqué ce que Zinoviev nomme le "principe le l’Impératif" : « s’étendre dans toutes les directions possibles; pénétrer partout, dans toutes les organisations, les pays, les continents; avoir des hommes à soi partout; jeter le trouble, brouiller les cartes, semer la zizanie; faire exécuter les "sales" besognes par autrui; travailler à créer sa supériorité; intimidation; chantage ; promesses; mensonges; accepter, tout en continuant à agir comme on l’entend ; impliquer tout le monde dans son jeu; monter des spectacles grandioses, dans le but de tromper et de mystifier. »

http://argoul.blog.lemonde.fr/2007/11/16/marx-engels-lenine-staline-%E2%80%93-et-alors/

 

Etrangement beaucoup de points communs non ? Nicolas Sarkozy en aurait-il hérité ?

 

Rappelons tout de même, le caractère incompréhensible de ses volontés : il voulait la suppression des jurés dans les cours d’assises, il propose des les instaurer dans les cours correctionnelles.

Le gouvernement supprime les crédits d’impôts pour ceux qui ont acheté, qui à l’origine devait faciliter l’accès à la propriété. Récemment, il s’étonne que l’accès à la propriété régresse et il propose un autre système soi-disant universel pour faciliter l’accès à la propriété.

Le gouvernement s’étonne de la régression de l’investissement dans les énergies renouvelables, mais en même temps il diminue les aides d’investissements dans ces domaines.

On observe une multiplication par EDF des éoliennes etc.. donc de l’énergie « gratuite » (hormis investissement des structures) et ils augmentent les tarifs !

Le journal télévisé de France 2 nous apprend que la France en Europe est le pays le plus amendé par Bruxelles, elle est critiquée en tout sens, victime de polémique notamment à cause de la récente stigmatisation des roms. Cela a par ailleurs bien démontré que les ministères censés travailler ensemble sont finalement désordonnés et tout cela a un prix faramineux.

Regardez aussi le spectacle risible des députés venant voter la loi sur les retraites. Pour le recul de l’age, ils étaient pas bien nombreux. Cependant aujourd’hui, avec leurs banderoles de maire, là on se serait cru à un remake du film le Comte de Monte-Cristo où Morcerf se voit ridiculisé devant tous les pairs de France endimanchés avec tous leurs apparats. Que de comédie !

On y voit d’ailleurs que pour être député il y a beaucoup de cumul de mandats…

En somme, on se gausse de la France de plus en plus dans l’Europe et pire peut être dans le monde entier !

 

Je crois en la pérennité des mots de Victor Hugo, qu’il me soit permis de les remettre en conclusion de mon article :

« Que peut-il ? Tout. Qu’a-t-il fait ? Rien.

Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l’Europe peut-être.

Seulement voilà, il a pris la France et n’en sait rien faire. »