On attendait beaucoup de la rencontre des chefs d’Etat et de gouvernements des 8 pays les plus riches, de 11 pays à économies émergentes et l’Union européenne à Pittsburgh.
Le G20 a décidé de renforcer le rôle du FMI et de rééquilibrer les « quote-parts » des membres de l’institution internationale au profit des pays du Sud. Il veut également poursuivre les plans de relance lancés pendant la crise et parle d’un nouveau modèle de « croissance durable » basé sur la coopération entre Etats. Il veut également maintenir la politique en faveur de l’emploi.
De plus, sur les fameux bonus attribués aux traders qui ont focalisé l’attention, les banques centrales de chaque pays pourront limiter le montant global des bonus, les rémunérations seront liées aux performances à long terme et non à la prise de risque éphémère, le versement s’étalera dans le temps et enfin, un malus est prévu en cas de contre-performance.
Aussi, le G20 devait encourager chaque pays à donner davantage de pouvoirs aux superviseurs nationaux qui surveilleront les bonus des traders et les prises de risque des banques à travers leur endettement. José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a annoncé la création d’un superviseur européen.
Aussi, le G20 devait entériner l’application de sanctions à partir de mars 2010 à l’encontre des paradis fiscaux qui refusent d’échanger des informations sur les comptes litigieux de contribuables étrangers. Enfin, les Etats devaient décider d’augmenter le capital des banques pour les prémunir en cas de pertes importantes.
Malheureusement, ces décisions me semblent bien insuffisantes. En effet, elles ne s’attaquent qu’aux symptômes de la crise – les bonus des traders ou les comptes litigieux dans les paradis fiscaux – et non, aux causes de la crise que les banques portent toujours en elles d’une part, et aux conséquences que sont les crises sociale et économique, commes les émeutes de la faim.
Dès lors, on peut s’interroger sur l’utilité de tels groupes, qu’il soit G7, G8 ou G20 face aux défis qui nous font face. Ainsi, les décisions prises ne changent rien aux pratiques qui ont conduit à la crise financière et ne sont que des belles paroles face aux autres crises.
Jérôme Charré
On attendait beaucoup de la rencontre des chefs d’Etat et de gouvernements des 8 pays les plus riches, de 11 pays à économies émergentes et l’Union européenne à Pittsburgh.
Le G20 a décidé de renforcer le rôle du FMI et de rééquilibrer les « quote-parts » des membres de l’institution internationale au profit des pays du Sud. Il veut également poursuivre les plans de relance lancés pendant la crise et parle d’un nouveau modèle de « croissance durable » basé sur la coopération entre Etats. Il veut également maintenir la politique en faveur de l’emploi.
De plus, sur les fameux bonus attribués aux traders qui ont focalisé l’attention, les banques centrales de chaque pays pourront limiter le montant global des bonus, les rémunérations seront liées aux performances à long terme et non à la prise de risque éphémère, le versement s’étalera dans le temps et enfin, un malus est prévu en cas de contre-performance.
Aussi, le G20 devait encourager chaque pays à donner davantage de pouvoirs aux superviseurs nationaux qui surveilleront les bonus des traders et les prises de risque des banques à travers leur endettement. José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a annoncé la création d’un superviseur européen.
Aussi, le G20 devait entériner l’application de sanctions à partir de mars 2010 à l’encontre des paradis fiscaux qui refusent d’échanger des informations sur les comptes litigieux de contribuables étrangers. Enfin, les Etats devaient décider d’augmenter le capital des banques pour les prémunir en cas de pertes importantes.
Malheureusement, ces décisions me semblent bien insuffisantes. En effet, elles ne s’attaquent qu’aux symptômes de la crise – les bonus des traders ou les comptes litigieux dans les paradis fiscaux – et non, aux causes de la crise que les banques portent toujours en elles d’une part, et aux conséquences que sont les crises sociale et économique, commes les émeutes de la faim.
Dès lors, on peut s’interroger sur l’utilité de tels groupes, qu’il soit G7, G8 ou G20 face aux défis qui nous font face. Ainsi, les décisions prises ne changent rien aux pratiques qui ont conduit à la crise financière et ne sont que des belles paroles face aux autres crises.
Jérôme Charré
Lire la suite : http://www.jerome-charre.eu/de-l-utilite-du-g20/.
Merci, c’est clair, c’est simple, c’est bien dit.