De plus en plus de maisons d’édition naissent en France. Numériques, traditionnelles, compte d’auteur ou pas, que choisir et quels sont les pièges à éviter dans cette jungle de l’édition ?
Trois type de publication
Edition à compte d’auteur, celle à compte d’éditeur, auto-édition.
Pour publier à compte d’auteur, il vous faudra payer les frais d’impression. Le plus souvent, l’éditeur vous promet monts et merveilles en matière de promotion mais, comme Soeur Anne, vous ne voyez rien venir. Evidemment, si vous passez par la crème des maisons d’édition, tout se jouera de façon différente.
La publication à compte d’éditeur, elle, est gratuite. Vous ne payez rien et, la majeure partie du temps, vous avez droit à une remise auteur pour les exemplaires que vous vous procurez. Mais, là aussi, la promotion reste une faille, une lacune à combler. Il vous faudra impérativement y mettre votre grain de sel afin d’obtenir des résultats.
Pour finir, l’auto-édition passe par deux variantes. Elle existe telle que la pratiquent des sites comme Thebookedition, Unibook, ou encore Lulu.com. Ceux-ci vous offriront une visibilité sur leur vitrine et dans leur catalogue. Pour les autres, vous pouvez passer directement par un imprimeur. Dans le cas où vous choisiriez l’auto-édition, sachez d’avance jouer entre la casquette de l’auteur et celle du commercial.
Quelque que soit la manière dont vous souhaitez vous faire éditer, le bouche à oreille s’avère indispensable. Pour qu’un livre vive, il faut en parler, vous et les autres.
Numérique ou traditionnelle ?
"L’édition numérique est en plein essor, que faire ?"
Naturellement, vous pouvez opter pour le "tout numérique". Tablette, Ipad, Kindle, ces noms vous vendent du rêve et font le bonheur des marchands. Certains auteurs, même auto-édités, se paient le culot d’en rester au numérique et parviennent à se faire une bonne place dans le petit monde merveilleux du numérique. Il reste cependant préférable de jouer sur les deux tableaux, pour espérer toucher un plus grand nombre de lecteurs.
[b]N’y a-t-il pas 2 modes (en gros) de motivation pour un auteur ?:
– altruiste, pour partager, instruire, distraire, raconter, témoigner
– égotiste, pour s’enorgueillir, se valoriser, exister aux yeux des « autres » y compris de soi-même (narcissique/nombriliste)
nb parfois tout est mélangé …[/b]
Que ce soit à compte d’auteur ou d’éditeur, l’iniquité vient très souvent de la [b]diffusion[/b] de l’ouvrage. La qualité des réseaux de diffusion est essentielle, sans quoi l’ouvrage n’a que peu de chance d’être lu.
Combien de livres ne sont-ils pas voués au pilori sitôt édités ?
Quant à l’auto-édition, je suis bien souvent sidéré de la qualité des ouvrages.
Contenu aléatoire, orthographe, synthaxe et grammaire, laissent très souvent à désirer.
C’est affligeant d’avoir la prétention d’être publié en massacrant une aussi belle langue que le français.
Je ne sais pas si égotisme et altruisme sont seulement impliqués, mais en primant une médiocrité certaine, le système sociétal a surtout engendré l’effondrement de valeurs sûres.
[b]@MARCHE A L’OMBRE
c’est cela! Il est vrai que n’importe qui édite n’importe quoi, n’importe comment, n’importe où; de plus les lecteurs/lectrices des maisons d’édition sont aux ordres de la direction du marketing et dans ce sens les joyaux ne risquent pratiquement jamais d’être diffusés[/b]
ZELECTRON
Quoique. Il y a d’excellents ouvrages écrits par des vrais journalistes d’investigation, qui sont peu nombreux, édités parfois à l’étranger, et qui sont fort intéressants à parcourir.
Oui, voilà, le souci de l’auto-édition est que, parfois, la syntaxe, la grammaire, l’orthographe et autres sont de qualité, de même que l’histoire. Mais à force de mettre tous les oeufs dans le même panier, le métier a perdu de sa valeur. C’est dommage.
J’ai débuté en auto-édition, et maintenant mon livre est publié à compte d’éditeur. Si votre manuscrit est de bonne qualité, il est toujours possible de trouver un éditeur qui croit en votre livre.
Pour l’instant disponible en version numérique e-book et prochainement en livre papier.
Merci de bien vouloir visiter le site de mon éditeur sur :
http://www.delizon.fr/catalogue/livres/le-pacte-des-sauterelles/
Pour ma part, j’ai commencé par l’écriture. La première question à se poser est de savoir pour qui l’on écrit. Pour soi ou pour les autres? L’édition vient après. Sans répondre à la question, c’est ainsi que, grâce aux technologies modernes, j’ai pu publier un roman écrit en… 1981! Le prochain de cette époque va suivre. Le produit fini, dans notre monde de consommation, a peu de chose à voir avec l’acte d’écriture. On a vendu des millions de Guy des Cars, qui connaît ce Musso de jadis?