Au Québec, le système judiciaire est souvent critiqué de nos jour par les citoyens. Par exemple, le cas du cardiologue Guy Turcotte, accusé du meurtre de ces deux enfants, qui a finalement été déclaré non-coupable après 12 semaines d’un procès très médiatisé. Suite à de tels jugements, plusieurs se posent des questions quant au fait que des criminels ne sont pas punis assez sévèrement pour les gestes qu’ils ont commis. Pour le bien de la population, le système de justice devrait se montrer moins clément envers les criminels qui y sont jugés. De plus, la liberté conditionnelle ne devrait pas être accordée aux criminels les plus dangereux.

 

Premièrement, la population s’est soulevée à l’annonce de la sentence prononcée contre Guy Turcotte, soit la non-responsabilité pour avoir poignardé ses enfants à maintes reprises, prise en raison des psychiatres qui ont évalué l’état mental du patient comme étant instable. Pourtant, deux autres psychiatres avaient témoigné à la cours en proposant fortement une opinion contradictoire. Pourquoi dans ce cas, le juge a-t-il jugé l’accusé non-responsable? Je trouve absolument scandaleux que des assassins soient dissipés aussi facilement. Il devrait être inadmissible dans la société d’aujourd’hui de protéger des criminels capables de gestes de la sorte. Mr. Turcotte, exerçant le métier de cardiologue, n’était sûrement pas un homme déficient pour avoir mener de hautes études de médecine. Dans la mesure où il soit atteint d’une quelconque maladie psychologique, il n’en reste pas moins qu’il est un homme dangereux pour la société. Il est de la responsabilité des policiers et ux juges qui ont comme objectif ultime de protéger la population contre des hommes capables de crimes odieux de sévir contre la désobéissance des individus face à la loi. La justice devrait donc se montrer plus sévère dans de tels cas, non seulement pour protéger la population d’une récidive, mais également pour peut-être apaiser le cœur des proches concernés involontairement dans des histoires aussi tragiques que celle-ci.

 

Deuxièmement, nombreux sont les criminels qui sont accusés pour une infraction à la loi, mis en prison pour une durée minimaliste et puis relâchés dans la population sous liberté conditionnelle. Les citoyens, en résidant au Québec, font parti d’un contrat social collectif qu’ils doivent respecter, suivant le modèle sociologique de Thomas Hobbes. D’une première part, la police est l’entité responsable de la sécurité de notre environnement. De plus, le système judiciaire est l’entité qui devrait juger les coupables pour le bien de la population. En ce moment, la liberté conditionnelle est fixée au sixième de la peine reçue. Selon moi, elle devrait être repoussée dans le but d’évider les récidives des criminels.  Par exemple, des cas où la vie humaine est en jeu auraient pu être évités, notamment au niveau des récidives d’alcool au volant ayant causées la mort. En 2009, les taux de récidivismes se jouent entre 30% reliés aux drogues jusqu’à 80% dans les cas d’introduction par infraction, en passant par 50% dans les cas de viols. Trois ans plus tard, ces tristes statistiques sont toujours semblables. Des vies sont donc brisées en raison du fait que la liberté conditionnelle soit autorisée trop tôt. 

 

Finalement, le système judiciaire au Québec devrait être plus sévère qu’il ne l’est aujourd’hui. Le ministre de la justice, Marc Fournier, conscient des problématiques, affirme que les choses doivent changer au mois de mai dernier. Après la saison estivale, il est plus que le temps de prendre le système judiciaire en main et commencer prochainement les modifications en ce sens.