Darwin, reviens ! Ils sont devenus fous…

 Avons-nous fêté comme il se doit le 12 février le bicentenaire de la naissance de Charles Darwin. ? Sans doute pas. Le vieux monde considère comme acquis sa théorie de l’évolution si bien que sa défense ou son illustration est inutile. 

 Il n’en est pas partout de même. Le nouveau monde qui se pique de modernité le plus souvent technologique et s’estime à l’avant-garde des nations, ne l’entend pas ainsi.

   Un sondage vient d’indiquer que plus de 70 % des Américains croient au créationnisme contre à peine plus de 20 % au darwinisme. Dans certains Etats de l’Union on tente d’imposer la croyance à l’école ou bien l’on considère que les 2 doivent être enseignés à égalité.

   Pour l’instant l’Etat fédéral résiste.

  Que la croyance biblique sur l’origine de l’Univers créé par Dieu soit respectable, chacun peut en convenir. Mais que les modalités de la première semaine après le Big Bang chassent les thèses du naturaliste des universités les plus prestigieuses (bien cotées à Shanghai) est légèrement contrariant.

  Comme il s’agit de fidèles chrétiens, on pourrait s’attendre à de fortes déclarations du Saint-Siège. S’il y en a eu, leur écho fut modeste.

       En effet, la controverse n’a pas lieu d’exister. Nul besoin d’aller vers quelque Valladolid pour trancher ce dilemme. L’antagonisme entre science et croyance est depuis longtemps dépassé. 

   Il est urgent que Yves Coppens prenne le 1° TGV vers les USA (pub de la SNCF) en compagnie de Lucy pour un pèlerinage scientifique.

   Prions pour que cette croyance pour une fois ne traverse pas l’Atlantique.