Le monde s’effondre autour des grandes puissances occidentales.

La crise économique de 2008 continue de faire des dégâts en Europe et en Amérique. Aucun pays n’est épargné par ce tsunami qui ravage, ravage et ravage, livrant à l’impopularité les dirigeants les plus célèbres de la planète.

A commencer par les USA, dont la dette  s’élève à  14.0000 milliards de dollars, soit 98% du produit intérieur brut. La France et l’Allemagne par leurs divergences d’opinion sur le règlement de la crise de la dette de la Grèce totalement en faillite, menacent de faire disparaître l’euro, et avec lui le modèle tant envié d’une union aussi puissante. L’Italie approche du chaos avec 120% du PIB comme dette.

L’Espagne, le Portugal, la France et bien d’autre pays de l’Europe croupissent sous des inflations sans pareil. Les ébauches de solutions sont tout aussi maladroites que les politiques ayant abouti à de tels résultats. En analysant par exemples les causes des nombreux et interminables conflits internationaux dans lesquels ces pays sont plus ou moins engagés, on en arrive à la conclusion qu’ils auraient pu faire l’économie de plusieurs centaines de milliaires qui auraient été injectés dans des secteurs plus bénéfiques. La guerre en Libye  coûte 10 millions de dollars au USA et 1 millions d’euro à la France par journée de combat, sans compter les dégâts collatéraux de pertes en vies humaines. C’est à se demander à quoi profite ses conflits à en point finir qu,i en passant exposent les populations innocentes à la fureur des extrémistes des pays détruis.

Il y est des bêtises qu’il faut s’empêcher de commettre en dépit de la soif insatiable de conquête qu’un individu puisse nourrir. On comprend que le soucis de protection du peuple soit motivé en grande partie par les engagements souvent sans réflexion à aller trouver ailleurs d’autres les ressources nécessaires à la survie. Mais les risques que cela impose valent la peine d’être évalués plusieurs fois avant toute initiative. Sinon, on se retrouve coincé dans les montagnes de Kapisa en Afghanistan, dans le désert libyen sans solution, ou encore dans l’impasse irakien. Et se sont les peuples qu’on veut protéger qui en payent finalement le lourd tribu.

Toutefois, à quelque chose malheur est toujours bon. Car devant la réticence des républicains à venir en aide à Barack Obama, et face aux interrogations que suscite la mort de soldats français à Nicolas Sarkozy, la lucidité commence à faire son effet. Et tous les peuples du monde sont en droit d’espérer que les guerres vont cesser de s’intensifier. Même si dans le même temps à Istanbul en Turquie, le groupe de contact sur la Libye signe et persiste qu’il faut abattre à tout prix Kadafhi et s’accaparer de son pétrole, dans l’espoir inavoué de redresser les économies fragilisées.