Voila plus de deux ans que les syriens vivent un calvaire indescriptible. Selon l’Organisation des Nations Unies, la crise syrienne aurait à ce jour fait plus de 70.000 morts. Et, sur le terrain, rien ne semble annoncer un retour prochain de la paix. Les opposants à Bahar Al-Assad se montrant de plus en plus déterminés. Au jour d’aujourd’hui, les combats ont pris des proportions inquiétantes.

Selon plusieurs spécialistes, la crise syrienne serait en train de quitter le stade d’une simple révolution pour celui d’une véritable guerre civile. Car, les manifestations de rue et les traditionnelles prières du vendredi ont cédé place aux affrontements violents entre les troupes loyalistes et les insurgés. Aussi, depuis quelques jours, les hommes fidèles à Bachar Al – Assad feraient usage des armes non conventionnelles.

En effet, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont indiqué jeudi 25 Avril dernier que le régime syrien avait probablement eu recours à des armes chimiques contre les rebelles. Franchisant ainsi la ligne rouge qu’avait tracée jusqu’ici la communauté internationale.

Seulement, depuis ce jour, cette même communauté internationale garde une fois encore un silence totalement muet. Même Barack Obama qui au cours d’un récent voyage en Israël avait indiqué que l’usage des armes chimiques en Syrie « changerait les règles du jeu » semble dépassé par les évènements. Dès lors, l’on se demande si ça vaut souvent la peine d’accorder du crédit aux déclarations de ces « grandes puissances » ?

L’on se souvient que les Etats unis pour envahir l’Irak avaient prétexté sur des armes à destruction massive que détiendrait le régime de Saddam Hussein. Pourquoi changent – ils alors d’attitude vis-à-vis du  cas Syrien ?

Avec cette autre tournure, l’on n’a pas besoin de lire dans la boule de cristal pour dire que la Syrie est mal partie !  Car, tout le monde connait les ravages des armes chimiques.

On ne court donc plus  aucun risque en pensant que la Syrie vit actuellement un génocide en gestation. Un génocide pour lequel la communauté internationale et les grandes puissances particulièrement rendront des comptes pour « non-assistance à communauté en danger ».

En faisant recours aux armes chimiques, Bachar Al – Assad entend mettre enfin un terme à cette guerre qui l’agacerait déjà. C’est donc le lieu pour nous ici d’inviter les insurgés syriens à renoncer aux combats ; car les données ont changé !