C’est depuis mi – février dernier que la Libye est secouée par une crise politique qui s’est même depuis quelque temps transformée en une véritable guerre civile. Aussi, au lendemain du début des hostilités, face à la cruauté avec laquelle le régime de Mouammar Kadhafi a répondu à ce soulèvement, la communauté internationale s’est trouvée contrainte de prendre un certain nombre de mesure pour éviter un carnage dans ce pays. C’est ainsi qu’à la demande de la France et de certaines autres grandes puissances, le conseil de sécurité de l’ONU a voté presque à l’unanimité une résolution autorisant ces pays à intervenir militairement en Libye pour ont – ils défendu, protéger la population civile. A contrario des grandes puissances, l’union Africaine, pourtant principal concerné, s’est montré très timide et même divisée. Cependant, l’on sait tout de même qu’elle privilégiait pour sa part une résolution pacifique ; mais ne sera pas entendue.
Aujourd’hui, plusieurs jours après le début des frappes de la coalition contre les troupes fidèles au guide libyen, difficile de dire que la situation a réellement progressé ; bien au contraire, les insurgés ont même perdu beaucoup de leurs positions si bien qu’on se demande à quoi a finalement servi cette intervention occidentale. Toute chose qui a poussé l’union africaine à prendre ses responsabilités et surtout à tenter de trouver une solution africaine à cette crise africaine.
Ils sont au total cinq chefs d’états : Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), Amadou Toumani Touré (Mali), Denis Sassou Nguesso (Congo) , Jacob Zuma (Afrique du Sud, et Yoweri Museveni de l’Ouganda qui ont été mandatés par l’union africaine au sein d’un comité chargé de rencontrer toutes les parties libyennes afin de les invité autour d’une table en vue d’une résolution pacifique de cette crise.
Ils ont quitté la Mauritanie dimanche dernier à destination de tripoli où ils ont rencontré le guide libyen, avant de poursuivre par la suite leur mission à Benghazi, le fief des insurgés libyens. D’après de nombreuses sources, Mouammar Kadhafi aurait accepté leur proposition de cessez le feu immédiat, et s’est même déclarer favorable lui aussi à une résolution pacifique du conflit. Du côté des insurgés, on n’entend pas discuter avec Kadhafi ; pour ces derniers, on exige avant toute chose la démission du guide. Toute chose qui rendrait difficile cette mission de l’union africaine. Peut –être que les hommes forts de Benghazi souhaitent voir le scénario ivoirien se produire à tripoli avec une arrestation de Mouammar Kadhafi ; ce qui semble difficile dans la mesures où les contextes ne sont pas les mêmes. Ils gagneraient donc à collaborer avec le panel de l’union africaine enfin de permettre à leur pays de sortir de l’impasse actuelle.
Cette démarche de l’union africaine atteste clairement, et à suffisance de l’attachement que l’organisation panafricaine a toujours attacher à la paix. Aussi, les africains veulent par cette
Je doute de l’impartialité de l’UA, je l’explique ici :
Libye: La « feuille de route » de l’Union africaine
[url]http://www.come4news.com/libye-la-feuille-de-route-de-lunion-africaine-317993[/url]
Kadahfi est le fondateur et sponsor de l’UA et la liste ci-dessus montre que la démocratie est u »un peu » en panne dans certains pays.
Votre article est cependant très bien fait, je tenais à vous le dire.
De plus, à lire, si vous en avez l’occasion :
« Les mensonges masochistes des Français »
[url][url]http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/opinion/20110412.OBS1211/les-mensonges-masochistes-des-francais-par-jean-daniel.html[/url][/url]