CRISE ET SUICIDE DU LIBERALISME

Mon dernier ouvrage sur la crise économique vient de sortir chez MON PETIT EDITEUR. Il précise en préface que ce livre a été réalisé à partir d’articles publiés sur COME 4 NEWS.

Vous pouvez le commander sur le site de l’éditeur : monpetitediteur.com ou en librairie.

Vous trouverez un extrait de cet ouvrage ci-dessous

Ce livre a été principalement conçu à partir d’articles publiés sur le site du « Réseau social de reporters citoyens » Come4News, où vous retrouverez une soixantaine d’articles, sous la signature de l’auteur, sur la situation économique et financière internationale et les « affaires » (EADS, Société Générale et Madoff).

Le but de ces articles a toujours été didactique. Destinés au départ à des étudiants pour leur faciliter l’apprentissage de l’économie et leur éviter la consultation des nombreux manuels scolaires et universitaires qui accompagnent leur cursus, ils ont servi de source d’inspiration pour l’écriture de mes ouvrages publiés chez Le Manuscrit : « Voyage au centre de la Bourse[1] » en 2002 ; « Pour comprendre l’actualité économique et financière : Les mots et termes couramment employés » en 2003 ; « Comprendre l’actualité économique et boursière » en 2004 ; « NON à la Constitution Giscard, OUI au destin européen » en 2005 ; « Krach 2007 : La vague scélérate des subprimes », novembre 2007.L’information sur l’actualité économique et financière est diffusée avec parcimonie, parfois occultée ou dénaturée, se limitant à de brefs résumés aussi confus que concis, avec pour seul objectif la plupart du temps de ne pas déplaire « en haut lieu » que ce soit dans les cabinets ministériels ou sous les lambris des salles de réunions des conseils d’administration des entreprises du CAC40.

Victimes de cet environnement économique et politique omnipotent, les médias font preuve de discipline et d’obéissance en évitant de fâcher ou de choquer. Ils sont soit prisonniers de la censure ou s’autocensurant pour ne pas s’opposer aux pouvoirs,  finissent par perdre leur sens critique quand ils ne prennent pas ouvertement parti contre tous ceux qui dérangent, s’insurgent, bien loin de l’orthodoxie économique et du politiquement correct.

Heureusement, un noyau dur de journalistes indépendants (ou salariés) font de la résistance en collaborant avec les derniers survivants de la presse et de la télévision libre d’opinion, parmi lesquels on trouve Marianne2, Alternatives économiques, Le canard enchaîné ou des chaînes comme Arte et quelques autres très marginalisés qui essaient d’informer objectivement nos concitoyens sans langue de bois ni ostracisme.

 Mais ils se font de plus en plus rares dans le paysage médiatique. Il ne reste donc plus qu’à aller chercher l’information dans les médias étrangers qui sont davantage pluralistes.

Ainsi les médias américains ont un sens critique et polémique très développé malgré ce que nous pourrions en penser, bien davantage que nos compatriotes même pour des renseignements sur notre propre pays, car ils n’ont pas cette obligation de plaire au prince.

Toutefois, il convient de distinguer les supports privés et les supports publics au sein des médias. Nous avons trop tendance à simplifier, à faire des procès d’intention à la presse, aux radios et télévisions privées en considérant qu’elles sont synonymes de soumission aux pouvoirs politiques et financiers car tributaires des recettes publicitaires.

Mais alors que dire de la presse « officielle » et des chaînes de radio et de télévision publique généralistes qui devraient nous éduquer, nous instruire et nous fournir des informations objectives en pratiquant la diversité et la liberté d’opinion alors qu’en réalité elles sont de plus en plus soumises, conservatrices, traditionnelles et parfois réactionnaires pratiquant la désinformation en faisant preuve de ségrégation dans le choix des sujets et des intervenants, et oubliant leurs missions premières.

De façon générale, on constate depuis quelques années que tous ceux qui sortent du droit chemin, du bien-pensant, sont vilipendés, agonisés, insultés, privés de parole sur les ondes et jetés en pâture à l’opinion comme de dangereux révolutionnaires ou des « révisionnistes ». Ce fut le cas de ceux qui ont osé : demander une contre-enquête sur le 11 septembre 2001, dire Non au référendum sur le Traité pour une constitution européenne en 2005 ou qui prédisent que la crise va se poursuivre, s’accentuer et perdurer pour toucher le fond du gouffre en 2010. Pour lutter contre cette atteinte à la liberté d’expression, pour pouvoir s’exprimer librement et sans contrainte il ne nous reste plus que l’écriture, en collectant et triant les informations, en séparant le bon grain de l’ivraie, et en utilisant entre autres le seul média vraiment libre où toutes les opinions peuvent s’exprimer : Internet.

Dans cet ouvrage, j’ai souhaité rassembler un maximum d’avis et surtout les prévisions des experts pour démontrer que plus nous avançons dans le temps plus la sortie de crise est remise au lendemain et s’éloigne. Tous les spécialistes s’accordent à dire que la crise va encore durer de longs mois et peut-être des années. En effet, nous ne savons pas ce que nous révèlera la clôture des comptes 2009 aux Etats-Unis et dans le monde, avec la probable sortie des placards de quelques « cadavres ou mort-vivants », un effondrement des résultats et des faillites en cascade, comme c’est le cas actuellement avec 140 faillites de banques américaines en un an. Une fois les fêtes de fin d’année passées, l’économie risque de naviguer à vue et sans orientation précise durant le premier trimestre 2010, au centre de toutes nos inquiétudes



[1] 800 pages en 2 tomes.

Une réflexion sur « CRISE ET SUICIDE DU LIBERALISME »

  1. Locussol Mascardi

    Un article qui fait froid dans le dos!!
    Si vous pensez que la crise est encore derriere nous ,cela reste incertain?
    Y’a til quand meme une chance de l’eviter?
    merci pour votre article si interssant
    Fox

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