madame Lagarde, les consommateurs seront mieux protégés alors que le PS trouve que ce projet est un texte en faveur des prêteurs et contre les emprunteurs. 

En fait, quelques « mesurettes » qui ne vont pas bouleverser les choses.

Les crédits qui sont visés sont les fameux crédits dits renouvelables ou "revolving" accusés de favoriser le surendettement des ménages et qui ont fortement progressé en cette période de crise économique et de hausse du chômage.  

Ce texte prévoit :

  • l’allongement du délai de rétractation, 14 jours au lieu de 7.
  • la consultation obligatoire par les établissements financiers du fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers, ce qui est la moindre des choses.
  • tous les crédits renouvelables devront comporter une part minimum d’amortissement du capital pour éviter que les emprunteurs ne remboursent que les intérêts.
  • les crédits de moins de 3 000 euros devront se rembourser en moins de trois ans, les autres en moins de 5 ans.

 

Quelques mesures en faveur du microcrédit et c’est tout. Selon ses propres dires, Madame Lagarde n’a pas voulu décourager le crédit à la consommation parce qu’il est utile et nécessaire.

Quelques mesures positives certes, mais on peut regretter que le gouvernement n’aille pas plus loin. L’idée par exemple d’un répertoire national des crédits aux particuliers, appelé "fichier positif", a été rejetée.

Il est peu probable que le sort des neuf millions de ménages qui utilisent les crédits à la consommation soit durablement amélioré.