L’Equipe de France a battu la Suisse 6-2. A l’occasion du second match du groupe E de la Coupe du Monde au Brésil,  les bleus ont été royales et – presque – souverains face à des Suisse timorée et frileux qui se sont tout de même réveillé en fin de match. Rassurant pour le moral mais inquiétant pour le moral, tel est le cher dilemme sentimentale que nous éprouvons en ce soir de victoire… que dis-je, de démonstration !

 
 
 

Il y a des soirs ou la France entière chavire… des soirs où l’on aurait envie de pardonner tous les déboires d’une équipe à qui on n’aurait pas accordé le moindre crédit à quelques heures du match retour face à l’Ukraine. Et pourtant, ce soir les klaxons retentissent dans les quatre coins de l’Hexagone. Il faut dire que les bleus le méritent…

 

Un match quasi parfait

 

Ce soir, la France n’a pas raté son rendez-vous ! C’est le moins que l’on puisse dire tellement les Français ont été parfaits tactiquement comme techniquement. Tellement meilleur dans l’intensité, les Français ont montré un élan collectif, un coeur, une âme d’équipe qui a fait un joli feu d’artifice. De la défense – moins sollicité – à l’attaque, les tricolores se sont montrés rigoureux et créatifs à l’image du trident Benzema-Giroud-Valbuena, n’ayant rien à envier au trio composé avec Antoine Griezman. Ils se sont rués vers l’attaque et ont fusillé de toute part le gardien suisse, Benaglio, étrangement délaissé par ses coéquipiers aujourd’hui. Dix dernières minutes relâchés ont permis aux suisses de pouvoir sortir du terrain la tête un peu moins basse

 

6-2 et les Français s’enflamment…

 

Le problème français est bien connu de tous. Deux  bons résultats consécutifs et la deuxième étoile est déjà brodés dans le coeur des Français. Alors que le mondial révèle chaque jour de nouvelles surprises, les tricolores devront se battre contre eux même. La pression que les médias et la visibilité qu’apporte des événements comme la coupe du monde vont pousser les joueurs à être encore plus présent devant les caméras. Qui dit que ce jeune effectif n’explosera pas à cause de la pression ? Juste, ce soir, profitons et prenons les matchs les uns après les autres. Car, au fond, la France est loin de la victoire finale…