Marseille n’avait pas remporté de trophée depuis le sacre européen de 1993, 17 ans déjà, une éternité qui s’est enfin arrêté hier soir lors de la finale de la coupe de la ligue contre Bordeaux, une victoire qui affiche 3 buts à 1.

On peut dire que la victoire contre Lyon (2-1) a bien boosté toute la petite tribu, pour enfin tout donner et arriver à la victoire. Et pourtant, en face les girondins présentaient un équipe de choc où s’alignait leur équipe type. 

Marseille a su s’imposer dans cette ligue et tout au long de ce match et l’a bien prouvé en allant chercher la victoire tant espérée  par les joueurs et par les supporters.

De plus les girondins doivent avoir ce match bien en travers de la gorge et pour cause, à la 61e minutes, c’est Diawara, ancien girondin qui ouvre le score, d’une tête sur un corner. A la 67e minutes Valbuena, recalé du centre de formation des Girondin, est parti en éclaireur avec Ben Arfa, leur travail d’équipe leur à alors permit d’inscrire le 2e but de l’équipe. Mais rien ne vaut le 3e but, puisque c’est Chalmé qui a offert la victoire à ses adversaires en marquant contre son camp à la 77 e minute. Après tout ça, quelle couleur est la tête de nos amis de bordeaux ?

De plus, il faut souligner le fait que Marseille a tout misé sur ses armes fortes et a tout fait pour ne pas créer des occasions de marquer à Bordeaux.  Passées deux actions de Gourcuff, un centre en retrait pour Chamakh sur lequel s’interposait Diawara (19e minutes) et une frappe captée par Mandanda (22e minutes), les Girondins, pourtant légèrement dominateurs, n’ont plus inquiété le gardien marseillais. Du déjà vu peut-être ?
Qu’aurait été ce match sans la vivacité et la contre attaque de Valbuena et de Ben Arfa, ainsi que le jeu de Lucho ou la solidité parfaite que forme Mbia et Diawara ? 

On peut dire que la confrontation à tout de même été tendu, surtout lors de la première période, où le jeu était serré et assez dur, et c’est sans compté sur le tacle de Sané sur la cheville de Lucho.

On commence à y croire seulement à la seconde période où le jeu s’est montré un peu plus ouvert. Un beau match qui a montré une équipe bordelaise déterminée plus que jamais, dommage que cela n’a pas suffit face à la vivacité des marseillais. Deux équipes types s’affrontent sur la même ligne de front, pour un même but, mais une seule victoire. Marseille en ressort grandie et retrouve des étoiles dans les yeux.