La question n’est pas anodine au regard des rapports de N.SARKOZY avec le pouvoir judiciaire.
Rappelons-nous cette phrase de l’ex-futur président, prononcée en 2004, peu avant son retour au ministère de l’intérieur: «je reviens pour me protéger des mauvais coups».
Presque un aveu de vulnérabilité vis à vis de la justice.
L’ex (?) avocat, n’a en apparence retenu qu’un rapport de force de sa courte expérience. Pourtant les choses ne sont pas aussi simples, tant sur l’organisation des instances judiciaires que sur l’indépendance des magistrats.
Il n’y a pas les bons juges et les mauvais juges, les complaisants ou soumis et les indépendants au pouvoir. Même ceux du parquet n’envisagent plus leur carrières par nominations politiques (spécificité française).
Les politiques veulent spolier la justice de ses pouvoirs d’enquêtes en la décrédibilisant aux yeux du public et des justiciables, lui interdire les moyens et la fragiliser afin de la réformer en profondeur, à leur gré et pour leurs propres intérêts inavouables. Mais, fait nouveau, le parquet et le siège se sentent à présent solidaires face aux manœuvres et à la viscérale animosité des politiques.
Certains par esprit carriériste courbent l’échine, particulièrement dans les affaires sensibles, celles que l’État redoute, quand d’autres se posent en rempart des droits, des libertés et en conséquence de leur indépendance.
-Il y a l’affaire Clearstream, où le Président désignait les coupables et précisément le coupable ennemi politique, sans atteindre le but recherché, malgré une instruction fastidieuse et alambiquée.
-L’affaire KARACHI, où là encore le pouvoir se heurte dangereusement aux juges TREVIDIC et VANRUYMBECKE, totalement indépendants.
-L’affaire EADS qui compromet les amis.
-L’affaire WOERTH-BETTENCOURT où même le sommet de la hiérarchie judiciaire a préféré extirper les dossiers, compte tenu, entre autre, de la proximité du procureur et du Président.
-Et d’autres….
Le message politique du gouvernement, en réponse aux drames, aux crimes et délits, est de stigmatiser une coupable insuffisance du corps judiciaire.
Les politiciens ont des comptes à régler avec les magistrats qui seraient donc coupables de leurs manquements, voir de leur incompétence.
Ainsi, ils sont coupables d’être juges et jugés coupables.
Salut Jean,
bienvenu parmi la communauté des rédacteurs, nous continuons notre travail de sape dans l’espérance de voir justice s’appliquer à tout le monde, il est fini le temps des corrupteurs en tout genre, de Raspoutine à Talonnette !!
Michel
Salut à toi Michel et merci,
Je souhaite contribuer avec serieux, objectivité et bonne humeur, à l’actualité telle quelle est et informer tous les lecteurs dans l’attente de leurs commentaires et établir tous les débats.
Oui Michel et vous tous, il y a beaucoup à commenter, à analyser et surtout à relever ce que la presse institutionnelle se refuse trop souvent.
Que C4N devienne un grand forum de débats et d’idées libre et indépendant.
Amicalement
merci pour votre expression MJGD
(je) re_viendrai vous lire.
So… à vous re_lire
paul