Coup de gueule d’un Citoyen – Acte I.

 

 

Injustice, déséquilibre moral, crise, conflits, désastres écologiques et les désillusions des pouvoirs politiques, voici le terrible constat relayé par les médias alignés avec dynamisme et acharnement. Le font – ils avec un certain sens de l’éclectisme ? La réponse est non ! Les médias manquent de « profondeur », ils se contentent de relayer une actualité lourde sans vraiment connecter d’autres faits annexes, une carence évidente de « pourquoi » et de « comment  » qui réduit l’information à une véritable « opération camouflage » aux réels problèmes, aux réels coupables.

 

La série Coup de gueule d’un citoyen  aura comme vocation de combler ces quelques déficiences médiatiques par un seul et unique mot d’ordre : La réflexion.

 

 

Les « Apéros géants » :

 

C’est la nouvelle tendance des jeunes plébéiens, un rassemblement festif organisé via le réseau social Facebook. Les machines médiatiques se sont empressées à montrer du doigt la dépravation de la jeunesse et son alcoolisme allant crescendo.

Fait établit et incontestable, la nouvelle génération a un goût des festivités plus prononcé, les comas éthyliques et les accidents mortels dûs la consommation d’alcool se sont multipliés d’une façon exponentielle.

L’activité festive des jeunes plébéiens a toujours été une réalité, et dans toutes générations confondues, d’Elvis Presley à Lady Gaga, la jeunesse s’amuse et s’évade.

 

Mais pourquoi une telle recrudescence des états d’ébriétés extrêmes ? Pourquoi la notion de modération est quasi inexistante dans la génération actuelle ? La réponse se trouve dans les « Energy drinks », lumière sur ces boissons à base de taurine.

 

Red Bull – Premier pionner…

 

 

La première boisson énergisante « le Krating Daeng », à base de caféine et de taurine vu sa genèse en Thaïlande produite par une société locale, TC Pharmaceuticals détenu par Chaleo Yoovidhya.

 

Chaleo Yoovidhya eu la proposition d’exporter sa boisson qui donne des ailes hors de l’Asie par un entrepreneur, Dietrich Mateschiltz .Les accords et négociations des deux hommes prennent formes, et voilà que Red Bull nait.

 

La première commercialisation du taureau rouge eut lieu  en Autriche vers le début des années 90, puis progressivement dans d’autres pays d’Europe et à travers le monde. Néanmoins, quelques pays firent de la résistance, notamment la France jusqu’en Juillet 2008. Cette récalcitrance n’était pas le fruit d’une « bioéthique » gouvernementale, mais celle de l’AFSSA, l’Agence Française de Sécurité Sanitaires des Aliments.

 

Les conclusions de l’AFSSA en 2003 sont claires, le Red Bull a été interdit de commercialisation en France pour « effets neuro-comportementaux indésirables ». La série d’expériences menées sur des rongeurs a montré un tel état de transe qu’ils en arrivent à se ronger les pattes. Soumis à un gavage de taurine, les résultats sont détaillés dans l’avis rendu par l’AFSSA en date du 5 mai 2003, sont :

« Entre 1 h et 2 h après administration, quelques animaux présentent une mastication importante de leurs membres, nécessitant la mise en place de protections individuelles pour éviter les automutilations ». Un peu plus loin dans le rapport, il est fait mention « d’une hyperactivité qui pourrait augmenter avec la dose », ainsi que « d’une grande sensibilité au bruit » et de « comportements bizarres. »

Consommer de l’alcool à haute dose a pour effet une importante fatigue, un épuisement cérébrale conduisant le consommateur directement au lit afin que le corps puisse procéder « à la décuve ».

 

La taurine annihile ces effets de fatigues, ce qui permet à son consommateur de boire d’avantage d’alcool.

 

Pourquoi la France a t – elle levée cette interdiction ? Réponse : Le totalitarisme européen !

Red Bull (Avec l’aide de la constitution Européenne) menaça l’état français d’une sanction de 300 000 000 € pour refus de vente d’un produit autorisé dans la zone EURO.

Monsieur le Président et messieurs les ministres, pourquoi condamnez – vous la dégénérescence de la jeunesse française, alors que votre part de responsabilité est indéniable dans tout ce foutoir ?! L’oli.. Quoi ? Ah, l’OLIGARCHIE…

 

 

Burqa, niqab, hidjab.. Et puis merde !

 

Voici un coup de gueule qui m’a interpeller avec pertinence dans le numéro 3149 de Télérama du 22 mai 2010 :

 

Si j’étais SDF, je porterai la burqa pour que partout, même là où je ne suis pas, on parle de moi : qu’on s’indigne, qu’on me légifère, qu’on brandisse les valeurs républicaines pour dire que ma situation est inacceptable, intolérable et qu’il faut enfin agir. Et peut-être même qu’on me dirait de rester chez moi ! Ça m’arrangerait.

Propos tenue par Christine Chenet – Épinal.

 

Bravo Madame pour votre franc parler ! Il est évident que le débat sur le voile intégral est bien réel mais inopportun, le monde musulman est déjà assez secoué comme cela, pourquoi envenimer la situation ? Je ne milite guère en faveur du voile intégral et je dénigre pas la problématique qui en résulte. Je dénonce simplement une politique apathique optant pour les débats à scandales afin de fuir la complexité ardue des réels problèmes !

 

 

La désillusion de l’Obamania…

 

Souvenez – vous c’était en 2007, le début des campagnes électorales américaines, alors que l’administration Bush connaissait une cote de popularité « mondiale » déplorable, Guerre injustifiée, économie à l’abandon, le pays de L’Oncle Sam inspirait pertes et fracas.

Puis débarqua un outsider inconnu de la plèbe, Barack Obama, sénateur démocrate de l’Illinois, un candidat d’origine afro-américaine, c’est un événement historique, c’est la fin symbolique de plusieurs siècles de discrimination raciale et aussi la défaite d’un mouvement conservateur hégémonique depuis des décennies. Les réactions à travers le monde sont immédiates, les communautés africaines sont honorés, ils scandent le slogan « Obama, SAUVE NOUS ! », la spirale médiatique s’empare du phénomène, les grands titres sont « ESPOIR », « PAIX », « FIN DES CONFLITS », « EVOLUTION », mais derrière cet engouement général, quelques détails sont passer inaperçus.

 

Pour sa campagne électorale, Barack Obama est le premier candidat à la Maison-Blanche à avoir rejeté le système de financement public qui avait été mis en place en 1976, après le scandale du Watergate, pour tenter de briser l’emprise des lobbys (Oligarchie..) sur la vie politique américaine.

Le coût totale de la campagne électorale de Barack Obama s’élève à plus de 605 millions de dollars, du jamais vu pour un « outsider ». C’est là que nous devrions tous retenir notre attention, 605 000 000 $ obtenu sur des fonds à caractère « privatifs » ?

La collecte des fonds s’est faite par le biais de centaines banquets privés à travers les états-unis, la liste des convives est particulièrement « élitiste », chefs d’entreprise, ou de catégories sociales privilégiées, avocats, promoteurs immobiliers et représentants des plus grosses banques dont Goldman-Sachs qui a le plus contribué au financement de cette campagne électorale. (5 millions de dollars.)

La réfléxion est explicite, le Parti Démocrate devra être extrêmement redevable envers ces généreux donateurs.

Actuellement, les redevances de l’administration Obama sont multiples, mais concentrons – nous sur la plus catastrophique : la levée d’interdiction des forages offshore.

 

J’évoquais auparavant Goldman-Sachs et son généreux cachet de 5 millions de dollars, pourquoi cela ? Je cite, British Petroleum, ces deux grandes puissances ont été étroitement liées historiquement et ont même été présidées par un seul même homme : Peter D. Sutherland.

Faire un récit détaillé de « ces géants » relèverait d’une investiture énergique et sinueuse, ils achètent et préservent leurs discrétions à coups de millions de dollars, mais l’impossible n’existe pas, La connexion étant accomplie, je conclus qu’il est libre à chacun de se forger sa propre opinion.