On peut le dire, la Côte d’Ivoire qui veut être un pays émergent à l’horizon 2020, se donne tous les moyens indispensables pour y parvenir.
Le projet de loi contre l’enrichissement illicite des dirigeants de l’administration publique en préparation est une preuve palpable de cet ardent désir des autorités de créer toutes les conditions de la bonne gouvernance indispensable à tout développement économique et social des Etats modernes.
C’est un secret de polichinelle, l’administration ivoirienne est marquée par des pratiques peu orthodoxes. En effet, depuis des décennies la gestion de ces derniers n’a jamais été transparente en Côte d’Ivoire. Et certains responsables de l’administration s’enrichissaient sur le dos de l’Etat en détournant à des fins personnelles, les biens ou deniers dont ils avaient la gestion.
Cette pratique honteuse au lieu d’être condamnée par l’ensemble des ivoiriens était plutôt encouragée par ceux qui pouvaient tirer profit d’une telle situation. Les conséquences de cette manière de gérer la chose publique a eu des conséquences dramatiques pour la nation toute entière.
Pour preuve, tous les revenus colossaux tirés de la vente du cacao et du café dans les années 1970 n’ont pas permis d’atteindre le niveau de développement souhaité par le président Félix Houphouët Boigny qui avait une grande vision pour son pays.
Mais si ce dernier n’a pas pris des mesures rigoureuses pour mettre fin à cette corruption sous toutes ces formes, les autorités actuelles de Côte d’Ivoire, elles veulent sévir.