Suite au mandat d’arrêt international émis contre lui par la justice ivoirienne, Charles Blé Goudé sort de sa réserve.
Dans une interview qu’il a accordé à RFI, le leader des jeunes patriotes proches de l’ancien président Laurent Gbagbo, revient longuement sur les évènements qui ont précédé les élections présidentielles de Novembre 2010.
Loin d’abdiquer comme à son habitude, il affirme avoir perdu avec les militants du régime déchu une bataille, mais pas le combat. De quoi inquiéter sérieusement les dirigeants actuels et qui explique du reste cet acharnement et cette propagande digne du griotisme des temps anciens qu’on fait autour de sa personne.
L’avenir politique de la Cote d’ivoire ne peut s’écrire sans que son nom ne soit marqué sur les pages d’or qui retraceront le long et sinueux chemin vers la liberté. Conscient de cela, le jeune leader n’entend pas se laisser distraire par un mandat d’arrêt motivé non pas pour rendre la justice, mais pour servir un règlement de compte.
Sinon, Soro Guillaume serait invité aussi à comparaître devant les tribunaux plutôt que d’occuper la tête d’un gouvernement. C’est pourquoi d’ailleurs, il a accusé bonne réception de ce mandat d’arrêt et accepté de répondre des actes dont on l’accuse à la seule condition que le président actuel Alassane Ouattara ainsi que son filleul et ancien chef rebelle soient ses voisins sur le bancs des accusés.
"Vous savez très bien qu`il a commis (Alassane Ouattara) des actes, que des hommes ont commis des actes ignobles en son nom. Alors je suis prêt à comparaître, mon voisin doit être M. Ouattara, mon voisin doit être Soro Guillaume, et ensemble nous allons comparaître devant la justice".
Il fustige ainsi cette mauvaise foi par laquelle on veut faire passer ces deux hommes pour des saints innocents de tous les tas de cadavres d’ivoiriens morts depuis le déclenchement de la rébellion en 2002. Cette rébellion dont l’aboutissement est la prise du pouvoir dans le sang par Ouattara.
A la question de savoir s’il reconnaît le locataire actuel du palais présidentiel de cote d’ivoire comme président de la république, Charles Blé Goudé répond sans détour que si c’était à lui de reconnaître le président des ivoiriens, Laurent Gbagbo serait toujours aux affaires. Cette tache étant dévolue à l’ONU et à la France, c’est à eux qu’il faut demander, coupa t-il. Avant d’inviter l’ex-colonisateur qui continue de se comporter comme un colonisateur de faire pression sur les dirigeants afin qu’ils traitent l’ancien chef d’état comme il se doit. Une personnalité qui aux dires du « general de la rue » est incontournable dans le processus de reconsolidation auquel dit tenir Ouattara. Car d’après les résultats de la commission électorale indépendante pris pour des paroles d’évangile, le président Laurent Gbagbo a obtenu 49% des voix contre une coalition de partis politiques. Dans de telles circonstances, une réconciliation ne peut être possible, à moins bien sur que ceux qui la clament n’en veuillent pas en réalité.
Devant cette justice à double vitesse qu’il a dénoncé sans oublier la dictature qui s’exerce actuellement dans son pays, « le general » promet de jouer sa partition. Il invite à cet effet la presse dans les jours prochains à une manifestation des jeunes patriotes en France, au cours de laquelle tous ceux qui s’interrogent sur ce qu’il devient auront des réponses.
slt mi c’est dehe et chez suis fiere de ce que vous faite
slt dehe. tout le plaisir est pour moi. et nous espérons qu’un jour la vérité triomphera de l’imposture. bien de choses à toi