On connaissait les horreurs que Corneille avait enduré au passé, le massacre de sa famille au Rwanda qu’il avait évoqué dans son premier album, le chanteur révèle à nouveau un drame choquant dans son nouvel opus sorti le 19 octobre.

La chanson "Voleuse de lendemain" parle d’un nouveau pan tragique de son existence, en effet Corneille a déclaré au micro d’Europe 1, qu’il s’agissait bien d’une histoire vécue. "L’histoire que je raconte dans la chanson, c’est la mienne "a confié le chanteur  au cours d’une interview accordé au journaliste Thierry Lecamp. "Je ne suis pas sûr à quel point j’aurais été capable de toucher avec autant de sincérité à ce thème si je n’avais pas un lien direct avec cette histoire là" a-t-il déclaré

C’est avec l’aide de sa compagne et après avoir suivi une thérapie que Corneille  aurait décidé de lever le voile sur cet abus sexuel qui en parle comme d’un "un problème malheureusement tabou, dont on  ne parle pas. De temps en temps les femmes en parlent, les hommes jamais." C’est le "mal le plus grave et le plus blessant de l’humanité" ajoute le chanteur d’origine rwandaise.

Corneille se dit à présent libéré de ce poids et avoue également  avoir confronté sa tante : "Ce n’est que dans les deux dernières années que j’y ai fait face. Je suis resté très longtemps dans le déni. Puis j’ai fait une vraie démarche, j’ai confronté la personne. Je me suis senti renaître en quelque sorte. En parler m’a libéré d’une telle manière, qui a fait en sorte que je me redécouvre, et m’a donné une force, une confiance que je garderai avec moi à jamais."

Je ne voudrais en aucun cas mettre en doute les révélations choc du chanteur, et je comprends que traduire ce souvenir horrible ait pu être salvateur mais l’on sait tous que le tragique fait vendre, la question qui se pose est : était il vraiment nécessaire de révéler au public avoir été lui-même victime d’un abus sexuel ?