Conversation avec un toxico…

On était en décembre je crois, car dehors il  neigeait. J’ avais 22 ou 23 ans. J’ étais passé voir le "pote d’ un pote" venu pour acheter un peu d’ herbe. Il m’ avait demandé de l’ attendre, alors je m’ étais assis là, un peu à l’ écart, au milieu de nulle part.
Le pièce était sombre et enfumée. Deux ou trois fois on m’ avait fait signe, et j’ avais répondu par un hochement de tête. Je n’ avais pas vraiment peur, l’ endroit était calme. Quelques chuchotements, une musique lointaine. Des petits groupes de personnes remplissaient l’ immense rectangle de béton, dans un mélange d’ odeurs étranges. Comme je n’ osais pas engager la conversation, il était venu à ma rencontre. Appelons-le Bebert.

"Je suis un junkie man, et alors?! Je ne vais pas te sauter dessus ! Ma mère a moi se défonçait au Prozac, crois-moi elle aurait mieux fait de choisir l’ héro!".
Il avait les yeux brouillés et la bouche pâteuse. Comme je lui avais serrer la main sans hésiter, il avait commencé a parler.
 
"J’ ai fumé ma première clope à 12 ans!…bah pour faire le malin, comme tous les gosses du collège…".
Avoir 12 ans dans les années 80. C’ était différent. "Aujourd’ hui c’ est plus facile de trouver de la cocaîne que du shit, et puis les mecs ne respectent plus rien! Ils vendent n’ importe quoi à n’ importe qui…".
La cocaïne, la drogue du jeune fils à papa américain à déborder des frontières des états-unis et de son marché saturé pour gagner l’ Europe depuis les années 2000.
C’ est un fait.
 
"J’ ai fumé mon premier join vers 15 ou 16 ans. A l’ époque, t’ avait ceux qui picolaient en écoutant les Bérus ", ( Berruriers noirs, groupe punk français ), "et ceux qui fumaient du shit en écoutant Thiéfaine. J’ ai commencé à monter à Mass" ( Masstricht, ville hollandaise où les drogues sont en vente libre )," histoire de fumer du bon matos et de le payer moins cher. J’ ai dealé un peu pour mes potes. C’ était cool. A l’ époque on dégueulait grave sur les toxicos, On les insultait mec!
Et puis je me suis fais chopper. J’ ai fais un peu de zonzon. Ma mère m’ a viré. Alors j’ ai zoné un peu, sans tunes. Et un soir, je suis tombé en face d’ un type qui se préparait un shoot ( héroïne en intraveineuse ), je l’ ai regarder partir. Quand il est revenu à lui, j’ ai tendu mon bras. Voilà, comment je suis tombé dans l’ héro. Comme un con…

Bon avant ça j’ ai essayé pas mal de truc, du lsd à l’ extasy. Pendant les années 90, début des raves party, c’ était facile. Tu passais la frontière (Belgique), t’ en achetais 90, t’ en vendais 60 pour rentrer dans tes tunes et t’ en bouffait 30 durant le week-end. Les videurs laissaient faire, tu parles, les boites de nuit étaient pleines à craquer. C’ est là je me suis mis avec une meuf qui délirait pas mal aussi. On a eu un môme. Mais j’ ai préféré me tirer. Tu me vois moi, en papa ! (rires).
Je suis monté sur Paname", (Paris)," j’ ai rencontré des blackos qui fumaient de la C.C ( Cocaïne ), là c’ était le pied. La cocaïne, quand tu la découvres, tu revis…
Mais quand t’ as la gueule dans la dure, le bonheur ne dure jamais longtemps.Les mecs sont cinglés, ils se baladent avec des guns et des couteaux, et te font la peau pour une dose.
Alors j’ ai bougé sur Marseille. C’ est là que j’ ai rencontré Maruis, et que j’ ai pris mon premier fix" ( héroine, intraveineuse )." L’ héro, c’ est le voyage intégrale, mais tout en douceur, avec le crac, tu deviens dingue. L’ héro ça t’ accroche pour de bon. Y a plus rien qui compte après ça. Et puis les mecs peuvent dire ce qu’ ils veulent, y en a pas beaucoup qui s’ en sortent. Y a ceux qui tournent à la méta "( méthadone, produit de substitution à l’ héroïne )" sponsorisé par l’ état. L’ ennui quand t’ es dans l’ héro, c’ est que tout le monde te lâche. tes seuls amis, ta famille, c’ est tous des toxicos.
Bien sur y a ceux qui disent qu’ ils vont bientôt s’ arrêter", sourire édenté, " moi j’ ai laissé tombé de laissé tomber, c’ est trop dur, physiquement et mentalement. Et puis, les flics ont beau dire que les drogués sont des délinquants. La vérité, c’ est que dans la drogue, tu trouves le plaisir facilement. Et quel pied! Y a rien qui s’ en rapproche, même pas le sexe. Un shoot d’ héro, une fumée de C.C, c’ est un orgasme multiplié par 1000!"
Je sens qu’ on me tape sur l’ épaule, c’ est mon ami qui me fait signe qu’ on doit partir.
Je relève la tête, une demi-heure s’ est écoulée. Tout autour de moi, je vois des dizaines de Bebert assis ou allongés, attendant leur tour, sans réactions. Je fais un signe de la tête, et nous quittons les lieux.
Mon ami s’ excuse de m’ avoir entrainé là-dedans, mais qu’ il n’ avait pas le choix, qu’ il avait déjà filer son argent à un dealer. Je lui répond qu’ il n’ y a rien de grave, que j’ ai simplement écouté l’ histoire banale d’ un type pas banal.

43 réflexions sur « Conversation avec un toxico… »

  1. Article du jeudi soir… terrible… 😀
    Bon, je connais pas le sujet, alors je me tais et écoute les autres. Promis, je vais rester dans mon coin 😉
    Peut-être Bebert viendra-t-il me parler ? ;D
    Allez, à vous l’antenne !

  2. Excellent; vivant, sans pathos ni jugement; du rythme, une belle écriture! on s’y croit! 😉

    On dirait du Audiard!!!!.

    Petite remarque; d’après mes amis médecins, après quelques mois ou qques années d’héro, la dépendance devient besoin physique et on ne ressent plus de plaisir,encore moins d’orgasme, juste un léger soulagement de maux physiques violents (crampes, …)apres l’injection.

    Les accros ne jouissent plus mais souffrent le martyre sans leur dose (ou substituts).
    Un peu comme le jogger régulier qui doit s’arreter de courir quelques semaines apres une entorse; d’irritable, il devient aggressif, puis sent ses jambes l’entrainer et ressent des crampes musculaires et des vertiges… Allez, j’arrete de me la ramener!!

    cordialement

  3. Cher [b]Gosseyn[/b],
    Je ne connais pas non plus le sujet même que j’ ai fouillé un peu pour en apprendre sur la méthadone. Sur qu’ un Berbert viendra vous parlez pour peu que vous vous retrouviez dans ce genre d’ endroit…inaccessible!
    Merci [b]Agnès[/b],
    J’ ai un peu hésité à publier cet article, vu qu’ au final, il ne sert pas à grand chose, à part partager ce moment étrange de mon humble existence.
    Sur qu’ un toxico sur le retour ne ressent plus que de la souffrance, physique et psychologique, et que l’ extase des premières heures laissent vite la place à la douleur du manque.
    Bebert ( j’ aurais peut-être dû choisir un autre prénom de substitution non?!) est comme tout les toxicos je suppose, fière de ne parler que du plaisir initial qu’ il a pourtant conduit au pire.
    Et je vous interdis de vous interdire de la ramener !! ;D ;D
    J’ ai toujours le même problème sur c4n, à savoir, une irrégularité de fréquentation et donc de lecture. Je pense donc faire comme pour [b]Sophy[/b], [b]Gosseyn [/b]ou [b]Northlander[/b], c’ est à dire finir par lire l’ ensemble de vos articles d’ un trait, quand je trouverais le temps.
    Alors ne vous étonnez pas si vous vous recevez de commentaires de ma part sur des anciens articles!
    Merci de vos commentaires très appréciés chers amis auteurs ;D

  4. [i] »C’ est là je me suis mis avec une meuf qui délirait pas mal aussi. On a eu un môme. Mais j’ ai préféré me tirer. Tu me vois moi, en papa ! (rires)……[/i]

    [b]On dirait du Bigard![/b]

  5. Il n’y a pas de hasard dans la vie, que des coïncidences mystérieuses…
    Toutes les drogues sont des produits de substitution à l’amour ou plutôt aux carences, aux dépendances affectives… L’Amour n’est ni dans l’attente, ni dans l’exigence et ni même dans l’espérance. L’Amour est Inconditionnel. Est-ce que la drogue, qu’elle soit douce ou dure, nous aime-t’-elle de manière inconditionnelle ? Non si elle nous demande de l’ingurgiter, de la prendre en la fumant, en l’inhalant, en l’avalant, non si elle nous emprisonne dans notre chateau intérieur, nous sommes la princesse de la drogue, mais nous libére-t’-elle du donjon ou nous maintient-elle enfermé en nous-même ? Si on ne veut pas se sauver nous-même, ce n’est pas la drogue qui nous sauvera.
    Cette banalité n’est pas banale, il faut en être son cavalier et non son cheval, le maître et non l’esclave. Voilà.

  6. Cher [b]Libertinus[/b],
    C’ est vrai qu’ on dirait la syntaxe Bigarienne! Avec moins de gros mots !! ;D
    [b]Nathalie[/b]…
    Votre commentaire est très touchant, plein de raison…
    Etre son cavalier ou non son cheval, le maitre et non l’ esclave.
    Que c’ est joliment dit tout ça…
    ;D

  7. Alors là, c’est moi qui suis touchée que vous soyez touché…
    Vous savez, j’ai la théorie, mais pas toujours la pratique…
    La trame est invisible, tous attendons les uns des autres…
    Est-il venue le temps de se remémorer que la vérité si simple est la compréhension ?
    Mais qu’est-ce que la compréhension ? La vérité de l’un est-elle la vérité de l’autre ?

  8. Ne soyez pas étonnée chère [b]Nat[/b]!
    A défaut d’ un quelconque talent d’ écriture de journaliste, je met souvent beaucoup de coeur dans mes écrits. Alors quand les commentaires qui suivent mes articles sont pleins d’ émotions et de bons sens, c’ est toujours avec un réellement enthousiasme que j’ y répond. Comme vous le dites si bien, « [i]tous attendons les uns des autres…[/i] »
    Et quand j’ écris ici, sur come4, un véritable espace de liberté d’ expression, ou tout peux être écrit, et commenté, je comme [b]Sophy[/b]…impatient de participer à une véritable « joûte verbale » entre auteurs et commentateurs.Et j’ y apprend pleins de choses!
    Sila vie était ainsi, si l’ on prenait le temps de se lire, et de se répondre, au lieu d’ attendre notre tour pour parler, les choses avanceraient beaucoup plus vite.
    « [i]Mais qu’est-ce que la compréhension ? La vérité de l’un est-elle la vérité de l’autre ?[/i] »
    Tous avons nos visions. Mais rien n’ est jamais…définitif, n’ est-ce pas ?!
    Ecrire ici, donner ses opinions, se remettre en question. J’ adore ça ! ;D ;D

  9. Moi aussi ! 😉 Et comme tout ce qui mérite d’être fait mérite d’être bien fait, et bien allons-y ! Teilhard de Chardin disait que « Les amitiés qui se tissent entre personnes engagées dans la poursuite de l’évolution de conscience procurent un immense sentiment de contentement impossible à décrire. »
    C’est le phénomène universel qui nous unis, nous ces transcendeurs qui désiront dans nos chairs des changements sociaux fondamentaux en opérant ces changements d’abord en nous.
    la conscience passe à 1 autre plan. C’est douloureux, comme tout forge, mais ça ne sera pas la 1ère fois. L’A-venir mérite d’être vu de plus près. Et ce n’est pas en restant référencé au passé (tirer leçon de ses expéiences est 1 chose, y rester accroché en est une autre), que la réflexion va se faire, de mon point de vue bien sûr.
    On est dans un présent qui s’accélère vers un futur proche, qui est différent de ce que nous venons de connaître.

    Nous sommes irrésistiblement attirés les uns vers les autres et ous nous reconnaissons au 1é abord en dépit de nos différences de nationalités ou de métiers.

    [b][i] »Donnez-moi le courage de changer les choses que je peux changer, la sérénité d’accepter les choses que je ne peux pas et la sagesse de reconnaître la différence… »[/i][/b]

  10. [b]Cher Jiminix,

    Je retrouve dans la rédaction de cet article, jeune homme sensible que j’ai découvert sous l’article « Voyage à la Capitale »..

    Jeune homme sensible, avec un style qui lui est propre, que vous ne retrouvez nulle part ailleurs sur C4N!

    Jiminix, qui s’était fait rare pendant un certain temps, et qui revient en force, avec des articles où la perception de l’émotion est palpable!

    Vous allez me dire que je suis « hors sujet » ?

    Possible, mais j’avais envie de rendre hommage à ce jeune homme qui défend (en vrac), la cause animale, Dieudonné, et les toxicomanes..

    Je terminerai ce commentaire, en disant comme Nathalie, un jeune, ou un moins jeune qui se drogue, est un être en manque d’AMOUR!

    Que ce soit dans sa jeunesse, ou dans sa vie d’adulte, la drogue sera pour lui une compensation à ce manque d’affection, de tendresse, et de compréhension!

    Ne jugeons pas nos désespérés, et essayont de soigner ceux qui veulent s’en sortir!

    Bravo, « Monsieur » Jiminix pour l’ensemble de vos articles dont je viens d’en relire quelques uns en allant sur votre profil!

    Si vous êtiez une carte à jouer, vous seriez L’AS DE COEUR !!
    SOPHY[/b]

  11. Hé bien, je suis gâté! Un week-end qui s’ annonce sous les couleurs de l’ arc-en-ciel!
    [b]Nathalie[/b],
    Ainsi vous êtes celle qui trouve toujours les mots qui me manquent!
    Teilhard de Chardin a bien raison! et cette citation, illustre à merveille nos intentions de « cyberjournaliste ». Ce qui me défaut, vous illumines ici; votre savoir et celui des grands auteurs et autres penseurs dont vous avez dû dévorer les pamphlets sont les armes qui manquent à tout qui, comme moi, tentent de lutter pour leurs idées.
    A ce propos, un seul regret: je n’ ai pu trouver trace d’ aucuns articles de votre part…à vous lire, à « surfer » sur les déferlantes de vos phrases impeccables, c’ est un regret de ne pouvoir vous lire ailleurs que dans vos commentaires. Où sont vos articles?! Écrivez! ;D
    Ah [b]Sophy[/b],
    Je ne me trompais pas à vous attribuant le titre de « grande prêtresse de C4n ». Vous êtes comme une grande soeur, qui sait parfois tirer l’ oreille, mais toujours avec l’ intelligence du coeur. Et toujours à l’ esprit la volonté de ramener les débats dans la raison et le respect. Je n’ ai pas honte de le dire de nouveau: c’ est souvent pour vous que j’ écris, pour le plaisir de vos réactions. Sûr que l’ on serait de véritables amis dans un monde réel! ( à ce propos n’ avions-nous pas décidés de nous tutoyer ?!)
    C’ est vrai que depuis peu je m’ efforce d’ être un peu plus régulier dans mes publications. Essentiellement parce que je peux compter sur l’ intérêt de beaucoup d’ auteurs éclairés, de [b]Dominique [/b]à [b]Gosseyn[/b], en passant par [b]Northlandnews [/b]ou [b]Siempre[/b]. Et puis [b]Agnès[/b], et puis [b]Humaniste[/b]. Sans oublié [b]Andréa [/b] et [b]Fabien[/b]! (pardon à ceux que j’ oubli…)
    Nous voilà devenu une véritable cyberfamille, motivée à l’ idée d’ échanger, de s’ opposer, d’ apprendre.
    L’ idée du cyber-bar où tous nous nous installons et débattons me plaît beaucoup.
    Allez, je vais reprendre un diabolo-fraise…
    ;D ;D ;D bon week-end à tous.

  12. Héhé, j’ai noté !
    Je suis un [u][b]auteur éclairé[/b][/u] !! Et vous me citez juste après Dominique !
    Vous avez quelque chose à vous faire pardonner ??? ;D ;D ;D
    Non, bien sûr, vous avez entièrement raison, je fais le faux modeste, allez !
    Merci du compliment ! 😀 😀 😀 😀 ;D ;D

  13. Huummm…je n’ avais pas noté que l’ ordre d’ apparition était important ! Mais oui, vous êtes bien l’ un des auteurs les plus éclairés de c4n cher Gosseyn!!

  14. Mon savoir ? Je suis si ignorante… je suis ce que je ne suis pas… Et je ne suis pas ce que je suis… Qui suis-je ? Je suis, ça je le sais…
    Je n’ai pas osé écrire mon propre article encore… peur de me laisser déborder par mes pensées et d’être incomprise peut-être… Et il y aurait tellement de choses à dire que je ne saurais quoi dire, par où commencer. Est-ce cela le trac ?

  15. Se laisser déborder par ses pensées…l’ un de mes sports favoris. Que serait la vie sans ces petits défis que l’ on s’ oblige!
    je me répète: ÉCRIVEZ ! ;D
    Et n’ hésité pas à être ce que vous n’ êtes pas en racontant ce que vous pensez être quand vous essayé d’ être ce que vous voudriez être…heu…
    ECRIVEZ !
    😉

  16. Je regrette Jiminix quant à moins qu’il n’y pas plus de descriptions physiques et je ressens une certaine timidité à se forger un style propre. Pour ce qui est du fond, c’est une accumulation de lieux communs assez minables. Dommage car vous aviez presque réussi à camper une ambiance. Nous attendrons.

  17. Super article !!
    pour un sujet pas facile et qque peu tabou… même si de moins en moins…
    Le début de ton texte me fait tant penser à un ami commun : les Berus et Thiéfaine… un ami commun qui a compilé exagérément shit et alcool pour un cocktail des plus détonants, qui l’a amené où on sait à 35 ans… « lui, papa »… bah si, il l’était… et ça l’a pas empêché de continuer…
    Plonger la dedans en dépits de tout le reste: la vie de famille, la vie amoureuse,la vie professionnelle, la vie sociale… donner sa vie à une substance…
    Je crois que ceux qui n’ont jamais essayé ne peuvent comprendre… donc je ne comprends pas… et je n’ai pas envie d’essayer… je préfère affronter la vie réelle, avec l’esprit clair…
    Bon, j’arrête !
    Merci pour ce partage !
    Biz

  18. Que de commentaires avisés et pleins de finesse sur votre article Jiminx.

    Nous avons hate de vous lire Nathalie: votre sensibilité nous touche et cette citation de Teilhard de Chardin illustre parfaitement l’esprit C4N . La dépendance est avant tout un manque d’amour innassouvi! joli!

    Tant mieux si vous ne connaissez pas les affres de la dépendance chimique ou autre; il y a assez de films et de livres qui en parlent pour ne pas avoir envie d’en souffrir; la sortie est quasi impossible. Et les hopitaux spécialisés sont remplis de « toxicos  » qu’il faut aider, d’abord en changeant notre regard sur eux et en s’interdisant conseils, sensiblerie ou jugements!!

    Mieux vaut en effet affronter la vie réelle quand on le peut ; comprendre, c’est difficile, mais les toxicos ne le demandent pas; les accepter dans ce qui n’est pas leur maladie comme etres humains en souffrnace, capable de créer, de parler, de s’en sortir, un peu de compassion ou d’amour comme dirait Nathalie; sans se laisser manipuler par leur demande!! difficile mais pas impossible! Il y a des associations dans tous les départements qui tentent plus ou moins bien de créer des liens entre le « monde réel » et ces malades, en les intégrant dans des activités artistiques ou autres; c’est souvent le premier pas qui permet de les accepter dans leur forces et leur « fragilité » ; nous avons tous une part de fragilité qui nous rend humain

  19. J’hésite entre ma colère contre Dieu que j’ai écrit il y a quelques années ou un début de bouquin sur l’Amour Inconditionnel que j’ai commencé il y a quelques mois…
    Ou alors quelque chose de tout nouveau, tout neuf, qui sortira directement de mes pensées pour se matérialiser en une lecture pour vous par le biais de mes doigts pianotant sur le clavier.
    Ok je vais m’y mettre… Merci pour vos encouragements…
    A bientôt

  20. [b]Fata[/b], oui on sait tout les deux de qui il s’ agit et où cela l’ a conduit.Tout ce qu’ il a gâché. C’ est la vie.
    L’ esprit clair, raison garder.Mais il y a tellement d’ addiction dans ce bas monde, qu’ au final, on est tous l’ esclave de quelque chose, non? De l’ internet au footing…J’ ai moi même « essayé » pas mal de stupéfiant durant ma jeunesse tumultueuse, celle-là même où j’ ai rencontré l’ ami Bébert! Sans de réelles dépendances heureusement pour moi, à part le tabac. ;D
    Vous avez bien raison, chère Agnès, il y a de nombreuses assos qui sont là, pour contrer l’ impuissance et la bêtise de l’ état en matière de stupéfiant, et aider les malades de la dépendance.
    Nathalie…content d’ avoir (un peu…) participé à vous décidez d’ écrire ici.
    Sachez que je suis impatient. ;D
    [b]Nono[/b]…je ne pense pas que c’ est à 35 ans que je trouverais mon tyle. Tanpis, je ne serais écrivain. Mais vous savez, mon style est sans prétention aucunes. J’ aime écris, alors j’ écris. Et nous sommes des milliers de bloggueurs à travers le web, qui, heureusement pour nous, n’ est pas réservé à l’ élite de l’ écriture!
    Merci de vos les amis!

  21. « on est tous l’ esclave de quelque chose, non? »
    certes Jiminix ; bonne réflexion !

    « PSAUME 8
    5 Qu`est-ce que l`homme, pour que tu te souviennes de lui? Et le fils de l`homme, pour que tu prennes garde à lui?
    6 Tu l`as fait de peu inférieur à Dieu, Et tu l`as couronné de gloire et de magnificence.
    7 Tu lui as donné la domination sur les oeuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds,
    8 Les brebis comme les boeufs, Et les animaux des champs,
    9 Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, Tout ce qui parcourt les sentiers des mers. « 

  22. Si on est esclave de quelque chose, c’est de quelqu’un et surtout, c’est de soi-même.
    Tous les maîtres le disent, notre erreur est de porter inutilement sur nos épaules le fardeau de notre existence.
    Pour les drogués de dépendances qui veulent s’en sortir, pour ceux qui s’en sont sortis, pour tous les abandonniques, et pour tous ceux que j’oublie :
    Les personnes les plus formidables que l’on rencontre sont celles qui ont connu l’échec, la souffrance, le combat intérieur, la perte, et qui ont su surmonter leur détresse. Ces personnes ont une appéciation, une sensibilité, une compréhension de la vie qui les remplit de compassion, de douceur et d’amour. La bonté ne vient jamais de nulle part. Pas de gloire sans histoire ! Ce sont dans les épreuves que ce font nos preuves. Et nos épreuves sont révélatrices des personnes à aider dans l’A-venir, révélatrice de notre devenir…

    Jiminix, ne soit pas esclave des briseurs de rêves ! Rêve ta vie et vis tes rêves ! Tes rêves, personne ne peut les détruire ! Le titre de ton article est bien « Conversation avec un toxico » non ? De par ce titre, tu as retransmis très clairement une conversation dans un maximum d’exactitude au vue de tes souvenirs basés sur cet échange verbale (si j’ai bien bien compris la trame ?). Et tu déclenches des réactions en chaîne très cher ! 😀

  23. Cher Nathalie,
    Croyez-le où pas mais ma vie à moi est celle d’ un doux rêveur qui vit au gré de ses passions. Je bosse dans l’ informatique et l’ éducation nationale, ce qui est déjà pas mal comme plan de (courte) carrière, et le reste du temps s’ organise entre ma passion pour les nouvelles technologie et la musique dans différents groupes avec qui je donne des petits et moyens(hihi)concerts.
    Célibataire endurci et sans enfants, c’ est un choix qui me permet de bénéficier d’ un temps considérable pour assouvir toutes ces envies.
    Si je me voyais comme cela petit ? Presque…
    Merci de votre super commentaire, de nouveau.

  24. [i] »J’hésite entre ma colère contre Dieu que j’ai écrit il y a quelques années ou un début de bouquin sur l’Amour Inconditionnel »[/i]
    Que pensez vous du message de la croix, Nathalie M ?

  25. Christ a été crucifié pour rétablir le contact :
    « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais aît la vie éternelle » Evangile de Jean Ch3,16.
    L’obeissance du fils :
    « Voici O Père , je viens pour faire ta volonté »
    le coût :
    « Que cette coupe s’éloigne de moi , si c’est possible ».
    « Le chatiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui »
    Livre du prophète ESAIE ch 53

  26. Et bien Véritas… Puisque j’ai été crucifié moi-même par les épreuves de ma vie et que j’ai ressuscité de l’ombre où j’étais, je pense pouvoir faire le lien entre mes écrits d’avant et mes écrits d’après (la barre horizontale de la croix). Le lien entre les 2, c’est moi, debout, reliée à cette énergie divine qui m’a toujours sauvée inextrémiste de tout. Même quand je ne croyais plus en rien, j’ai toujours gardé foi que que tout était juste, que tout était possible.
    Ecrire ma colère contre Dieu n’est peut-être plus d’actualité, c’est vrai… mais peut-être des personnes peuvent se retrouver dans ces écrits et alors il y aurait de quoi amorcer le chemin de l’ombre vers la lumière…

    Par contre je ne cerne pas encore la dernière phrase « le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui ». Pourriez-vous développé le lien avec les toxicos à guider vers la bonne sortie ?

  27. Bonsoir Nathalie M!
    le verset d’Esaie que j’ai cité est tiré de l’ensemble du chapitre 53 de ce livre.
    Il a été écrit environ 650 ans avant la venue de Jésus-Christ sous l’inspiration du Saint-Esprit. le rouleau, copie de ce livre, qu’on a retrouvé dans une amphore dans les grottes de Qmran à l’ouest de la mer Morte, atteste le texte originel, les scribes faisant un travail de copie scrupuleux à la place de la lettre pres – (comme une Matrice en mathématiques).
    Ce texte décrit à l’avance les souffrances et la valeur du sacrifice expiatoire de Jésus sur la croix (décrit aussi dans les 4 évangiles) et dont la signification
    est détaillée dans les diverses épitres qui se trouvent avec les évangiles dans le Nouveau testament.
    La Bible est un tout et tout est relié : le fil rouge en est Jésus-Christ ,
    auteur d’un salut parfait pour tous ceux qui veulent s’apporcher de Dieu ;
    et ce qui ne peut se faire que par Lui , Jésus :
    « JE SUIS LA PORTE, NUL NE VIENT AU PERE QUE PAR MOI »

  28. je ne pense pas être dépendante de quoi que ce soit, mis à part l’amour de mes enfants !
    Pour information, dans notre département, il existe un réseau de professionnels dans notre département(dont je fais partie en tant que travailleuse sociale de l’EN) qui fonctionne vraiment très bien afin d’être le plus efficace possible face à la population toxicomane: c’est le réseau ADDICA. Cela va du médecin, au pharmacien, à la secrétaire, etc, etc… avec des formations et réunions d’échanges régulières.

  29. Véritas, pourquoi vous m’avez choisi moi pour répondre à cette question ?
    Pouvez-vous écrire un article sur le message que vous souhaitez passer ? Comme cela, nous pourrons y répondre sans rentrer en intéraction avec l’article de Jiminix, même si tout se rejoint…
    Peut-être devriez-vous prendre d’autres chemins pour nous faire « voir » ce que vous voudriez que l’on voit. Si vous prenez des versets de la bible en exemple, pouvez-vous les expliquer de votre point de vue ?
    Curieuse que je suis, je suis allée voir dans la bible (qu’on est venue m’offrir il y a quelques jours… Hasard ? ), esaïe 53 dont vous nous avez parlé et je suis tombée sur « il verra une descendance » dans le numéro 10. Ah bah là je me suis dis que Jésus avait bien eu un enfant contrairement à ce que les catholiques prétendent (enfin je crois). Bien que le père l’ait sacrifié, , il verra une descendance qui vivre de longs jours…
    Pour faire le lien entre ce qui est écrit dans Esaïe 53 et les toxicos… au numéro 10 et 11, il est écrit « Mais il a plu à Dieu de le briser par la souffrance. » Peut-être les toxicos sont tous un peu des Jésus, que Dieu les a livré en sacrifice de réparation et « qu’après avoir tant souffert, ils verront la lumière et seront comblés »…

    Jiminix, à 35 ans , on est presque un bébé encore ! Moi j’en ai 34 et je commence seulement à murir un peu ! J’ai presque hâte d’en avoir 50 !Et à 70 ans j’aimerai créer une école alors vous avez encore le temps de vous découvrir des talents d’écrivain et de croire en vous. Petit à petit, l’oiseau fait son nid…

  30. Chère [b]Fata[/b],
    les drogues synthétiques ne sont que la représentation en substances consommables de nos drogues sécrétées naturellement comme l’ endorphine. Le plaisir a l’ état pur est une drogue. La télé, l’ internet, le tchat, le sucre, la musculation, le sexe, le chocolat,.., tout ce qui procure du plaisir est une drogue. Voilà l’ explication de mon commentaire. La vie est une drogue. ;D.
    Tu devrais écrire un article au sujet du réseau ADDICA. Il serait la suite logique de mon article!;)
    Chère [b]Nathalie[/b],
    C’ est vrai que j’ ai quelques difficultés à rebondir sur les propos de [b]Véritas[/b]. Comme souvent d’ ailleurs. Et puis je suis bien d’ accord avec vous quand vous dites qu’ 35 ans, on est pas encore en pleine possession de ses moyens!!
    A tout âge on apprend, et la sagesse et le savoir ne sont possible qu’ avec l’ expérience. Je répondais simplement à Nono en lui disant que je me …foutais royalement d’ avoir un style d’ écriture soigné. J’ ai moi aussi quelques auteurs favoris et, comme pour la musique, et l’ art en général, il est facile de reconnaitre et de mesurer le talent. Peu importe la qualité, nous ne sommes pas sur un site d’ écriture. Nous faisons avant tout de m’ information de « proximité », ce qui n’ empêche pas certains auteurs d’ avoir un sacrée coup de …clavier!
    Nous n’ avons pas encore eu la joie de goûter au style de ce cher [b]Nono[/b], à qui, je dirais selon le vieille adage que la critique est facile!
    L’ art de l’ écriture est suffisamment vaste pour offrir une place à chacun, et avoir la simple envie d’ écrire est déjà une bonne raison de le faire.
    Et puis si Arthur peut faire des One-man Show, sûr que je peux écrire sur c4n! ;D
    Bon dimanche!

  31. « Veritas, pourquoi vous m’avez choisi moi pour répondre à cette question ?  »
    à cause de ce que vous avez écrit :
    [i]Pourriez-vous développé le lien avec les toxicos à guider vers la bonne sortie ?[/i]

    [i] »il verra une descendance » dans le numéro 10[/i] :
    c’est le peuple qu’il s’est acquis à travers les ages : tous ceux qui ont cru en Lui et l’ont aimé .
    [i]les toxicos sont tous un peu des Jésus, que Dieu les a livré en sacrifice de réparation[/i]
    Dieu ne livre pas en sacifice de réparation les drogués ! ce sont les drogués
    qui ont décidé de se droguer.
    Parcontre le Père a envoyé le fils pour satisfaire sa justice et Jésus a crié sur la croix :
    « voici O Père , je remets mon âme entre tes mains »
    « tout est accompli ».
    Moi je connais des pasteurs des assemblées de Dieu ,
    qui sont d’anciens drogués SDF :
    Monsieur Guy Bergamini 64 rue de Strasbourg, Reims tel 03 26 87 41 65
    Monsieur Michel Balverde 47 avenue P Vaillant Couturier, Clamart tel 01 46 44 77 53

  32. Humm… »[i]les toxicos sont tous un peu des Jésus, que Dieu les a livré en sacrifice de réparation[/i] »
    Je crains de ne pas avoir la substance spirituelle nécessaire pour comprendre la comparaison. Mais c’ est un point de vue… intéressant!

  33. La comparaison n’est pas de moi, JIMINIX,
    mais de Nathalie M !
    Le sacrifice de Jésus est parfait et il n’y a aucun besoin de le renouveller :
    Il a été fait une fois pour toute !
    je pense que Nathalie est un peu victime des fausses idées
    provenant du catholicisme :celle qu’il fallait souffrir
    pour expier une faute !!!
    L’EVANGILE CE N’EST PAS DU TOUT CELA .

  34. MeaCulpa, lu trop vite:!
    Mais cela n’ enlève rien à mon commentaire.
    Pour le reste, je vous crois sur parole !
    😉

  35. J’essayais de remonter le moral aux toxicos en leur disant qu’il n’y avait pas de hasard dans la vie, que leur vie avait un sens et que s’ils avaient connu ce si grand vide, c’était pour mieux le remplir maintenant ! On peut quitter l’ancien pour rejoindre le nouveau, et finir par se déculpabiliser des erreurs passés qui bloquent l’évolution en prenant conscience que ce sont ces expériences qui font qu’ils sont ce qu’ils sont maintenant. Donc qu’ils peuvent aller vers un A-venir. Comme feu Saint Exupéry disait : « Si tu t’imagines la cathédrâle bâtie, tu la bâtiras ! »

    [i] »Dieu ne livre pas en sacifice de réparation les drogués ! »[/i] Vous avez tout a fait raison. J’ai voulu faire une métaphore que je n’ai pas su exprimer. Si Jésus a pu porter sa croix, alors nous pouvons porter la nôtre et après la crucification viendra la résurrection. Je vous assure qu’être crucifié dans sa chair je sais ce que c’est, même si ça parait différent et j’ai ressuscité, alors nous pouvons tous ressusciter ! Chacun est responsable de soi-même. Je ne parlerai donc pas de Dieu, mais de Ö, du 1, du hasard, cette Energie Universelle qui nous est supérieure, celle qui fait que tout existe, que tout est fini et infini ! Cette Energie qui peut s’infiltrer partout en nous et autour de nous et qui peut nous recharger comme on recharge une batterie !

    C’est vrai, nous n’avons pas à nous crucifier la chair pour « Dieu » car son fils l’a déjà fait. L’expérience a déjà été vécu. Nous possédons l’histoire, cela suffit. Il faut apprendre du chagrin des autres pour se sauver du nôtre On n’a pas besoin d’expériences telles que la crucification de la chair (quelle qu’elle soit, quelqu’en soit la forme), mais plutôt de s’en libérer. Les dépendances crucifient… Mais qui peut comprendre mieux un pauvre que celui qui a connu la pauvreté ? Qui peut mieux comprendre une victime d’abus que celle qui a été abusé ?

  36. Ce ne sont pas des fausses idées du catholicisme dont je suis « victime », mais de toutes ces guerres de religions que je rencontre partout, que ce soit en France, au Vietnam ou devant les informations ! Je ne crois en aucune religion Véritas, mais je garde foi que Tout est possible ! Elles se valent toutes. Elles sont là pour inculquer de bonnes valeurs à la base, toutes. Elles peuvent permettre de se « ressoucer » ou elles peuvent endoctriner. Dictature ? Oui ? Non ? Dans quel sens ?
    Mon esprit est mal à l’aise avec l’idée qu’il y aurait une voie unique pour trouver le chemin qui mène à « Dieu ». Pour ma part, si j’ai envie de « prier », de « méditer », de « parler dans ce vide si remplie », et bien je peux le faire partout : dans mes toilettes, sous ma douche, dans ma voiture, au clair de lune… Que l’on soit religieux ou pas, croyant ou pas, je suis sûre que l’Esprit Sain, cette lumière intérieure que l’Energie ultime nous donne, peut descendre en chacun de nous quelque soit le lieu ou l’état que et qu’où nous sommes.
    J’ai rencontré quelques rares personnes qui se disaient athées et qui pourtant étaient plus saintes que nombreux pratiquants.
    Je ne veux pas juger… et pardonnez-moi si j’en ai laissé une once d’impression…
    Je n’ai pas la connaissance suffisante pour répondre à tout cela. Depuis quelques temps, ponctuellement, je suis en recherche concernant cet homme Jésus, fils de la biologie de l’Energie de l’Univers, comme nous ! Je m’interroge et me rend compte que je n’ai encore rencontré personne qui lui arrivait à la cheville ! Il y a de quoi désespérer ! Aucuns écrits n’en dit du mal, il avait l’air d’être parfait, bien plus qu’un prophète, un messager direct… Donc voilà, j’analyse mais je n’ai pas terminé mon analyse.

  37. [i] »finir par se déculpabiliser des erreurs passés »[/i]
    Nathalie M , il est très difficile de faire cela de soi-même ,
    car la memoire centrale de notre cerveau ne s’efface pas facilement !
    MAIS JESUS PEUT LE FAIRE .
    Si vous rencontriez Monsieur Bergamini ou Monsieur Balverde
    dont j’ai parlé ci-dessus et qui sont d’anciens drogués devenus
    prédicateurs de l’Evangile , vous ne pourriez jamais savoir
    de quelle galère ils reviennent. Monsieur Baverde a meme échappé
    au feu d’un matelas quand il squattait en se drogant un logement
    de Besançon (feu qui avait pris avec sa cigarette « spéciale »).
    Moi je les ai rencontré tous les deux.
    [b]Jesus reconstruit les vie [u]quand on le laisse faire !
    et c’est là , la Question[/u] !!!!!!!!!!!!![/b]

  38. [i] »Je m’interroge et me rend compte que je n’ai encore rencontré personne qui lui arrivait à la cheville ! Il y a de quoi désespérer ! »[/i]
    [b]NE DESESPEREZ PLUS !!!!!!!!!!!!!!![/b]
    [b]ESPEREZ ![/b]
    « trois chose demeurent : la foi l’espérance et la charité, mais la plus grande , c’est la charité »
    Epitre de Paul aux corinthiens ch14
    Pas mal pour Paul qui, juif orthodoxe, persécutait les chrétiens,
    avant de rencontrer Jésus sur le chemin de Damas.
    C’est tout le mal que je vous souhaite, Nathalie M !!!

  39. hello,
    « tout ce qui procure du plaisir est une drogue »… waw … je ne vois pas ça comme cela… Le plaisir n’est pas une drogue pour moi, une drogue produit une dépendance… C’est sa définition. Je suis folle du chocolat (on ne sitera pas de marque…), cela me procure beaucoup de plaisir gustatif à en manger, mais je sais m’en passer, idem pour des tas d’autres plaisirs de la vie.
    L’addiction, dit la psychiatrie, c’est la «perte de la liberté de s’abstenir».
    Voilà pour ma vision des choses… mais je comprends ce que tu veux dire.

  40. Oui, moi aussi je comprend ce que tu veux dire…et nous sommes tout les deux des »toxicos » modérés qui savent se priver !!! 😉

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