Sur la trace de la Tunisie, nous assistons en Algérie à un débat qui nous rappelle à la perfection une situation que nous-mêmes avons vécu en Tunisie en 2000/2002. Il s’agit de la révision de la constitution pour donner au président en exercice la possibilité de briguer un nouveau mandat. C’est un genre nouveau de coups d’état qui se répand dans notre région. Un coup d’état qui n’a besoin ni de police ni d’armée, c’est l’administration qui prend le relais dans une machiavélique opération complexe et étalé dans le temps qui aboutit irrévocablement à transformer un régime sans le changer. Au non de la paix, de la stabilité de la lutte contre le terrorisme on fait amplifier les menaces de dangers réels ou fictifs pour aboutir à la monopolisation de tous les pouvoir en une seule main, d’un individu ou d’un groupe bien déterminée. Au dépend des institutions, la question nationale, la chose publique est séquestrée par un seul clan et privatisée pour leur uniques dessins. Le résultat de ces complots contre les constitutions, on reste toujours dans le besoin de justifier un nouveau mandat à un président que plus aucun humain ne peut plus se mesurer à lui jusqu’à sa fin.

Le Cas Algérien :

Nous assistons aujourd’hui, à 15 mois des présidentielles – délai déraisonnable qui fait du Président Bouteflika plus un lièvre qu’un candidat potentiel – à une agitation politique qui aura atteint pour l’instant, l’effet recherché : occuper tout le monde avec cette question subsidiaire pour ne pas avoir à rendre compte au peuple algérien des véritables problèmes de la société et des défis de son époque.

Alors la question que peut légitimement se poser tout Algérien est celle de savoir que fait le pays aujourd’hui. Une partie de la réponse est que toute l’énergie politico-juridique du pays a été mise au service de la révision de la seule Loi qui n’avait pas besoin d’être amendée pour aboutir à peu près à ceci : 3 projets institutionnels qui proposent un troisième mandant de 5 ans, un 4e projet prône une formule aménagée de deux mandats de 7 ans avec une disposition transitoire qui ferait que le mandat actuel se prolongerait jusqu’à 2011, un 5e texte sous forme de mouture du FLN propose un 3e mandat avec un vice-président issu de la majorité qui ferait fonction de coordonnateur de l’action gouvernementale et succéderait au Président en cas de vacance du pouvoir et enfin, quelques travaux d’autorités juridiques nationales et internationales reconnues.

L’opportunité ou pas de réviser la loi fondamentale suppose que la vie institutionnelle d’une nation est vraiment réglée par la Constitution. Révise-t-on une constitution autrement que pour consolider les libertés individuelles et collectives ? Puisque les tenants du pouvoir du moment en ont décidé ainsi, peut-il en être autrement ? A cette question, on peut répondre par l’affirmative en regardant notre propre parcours historique et en nous inspirant de ce qui se fait de mieux ailleurs.

 Sur la trace de la Tunisie, nous assistons en Algérie à un débat qui nous rappelle à la perfection une situation que nous-mêmes avons vécu en Tunisie en 2000/2002. Il s’agit de la révision de la constitution pour donner au président en exercice la possibilité de briguer un nouveau mandat. C’est un genre nouveau de coups d’état qui se répand dans notre région. Un coup d’état qui n’a besoin ni de police ni d’armée, c’est l’administration qui prend le relais dans une machiavélique opération complexe et étalé dans le temps qui aboutit irrévocablement à transformer un régime sans le changer. Au non de la paix, de la stabilité de la lutte contre le terrorisme on fait amplifier les menaces de dangers réels ou fictifs pour aboutir à la monopolisation de tous les pouvoir en une seule main, d’un individu ou d’un groupe bien déterminée. Au dépend des institutions, la question nationale, la chose publique est séquestrée par un seul clan et privatisée pour leur uniques dessins. Le résultat de ces complots contre les constitutions, on reste toujours dans le besoin de justifier un nouveau mandat à un président que plus aucun humain ne peut plus se mesurer à lui jusqu’à sa fin.

Le Cas Algérien :

Nous assistons aujourd’hui, à 15 mois des présidentielles – délai déraisonnable qui fait du Président Bouteflika plus un lièvre qu’un candidat potentiel – à une agitation politique qui aura atteint pour l’instant, l’effet recherché : occuper tout le monde avec cette question subsidiaire pour ne pas avoir à rendre compte au peuple algérien des véritables problèmes de la société et des défis de son époque.

Alors la question que peut légitimement se poser tout Algérien est celle de savoir que fait le pays aujourd’hui. Une partie de la réponse est que toute l’énergie politico-juridique du pays a été mise au service de la révision de la seule Loi qui n’avait pas besoin d’être amendée pour aboutir à peu près à ceci : 3 projets institutionnels qui proposent un troisième mandant de 5 ans, un 4e projet prône une formule aménagée de deux mandats de 7 ans avec une disposition transitoire qui ferait que le mandat actuel se prolongerait jusqu’à 2011, un 5e texte sous forme de mouture du FLN propose un 3e mandat avec un vice-président issu de la majorité qui ferait fonction de coordonnateur de l’action gouvernementale et succéderait au Président en cas de vacance du pouvoir et enfin, quelques travaux d’autorités juridiques nationales et internationales reconnues.

L’opportunité ou pas de réviser la loi fondamentale suppose que la vie institutionnelle d’une nation est vraiment réglée par la Constitution. Révise-t-on une constitution autrement que pour consolider les libertés individuelles et collectives ? Puisque les tenants du pouvoir du moment en ont décidé ainsi, peut-il en être autrement ? A cette question, on peut répondre par l’affirmative en regardant notre propre parcours historique et en nous inspirant de ce qui se fait de mieux ailleurs.

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