Un objet invisible.
C’est ce que j’ai eu l’impression d’être devenue lors d’une visite chez un professeur de médecine.
Il y a environ six mois, notre fils s’est blessé à une épaule.
Il s’en est suivi le parcours habituel:
Visite chez un médecin qui a prescrit des analgésiques sans résultat.
Suite à cette absence de résultat, nous sommes allés voir un rhumatologue qui lui a prescrit des séances de kinésithérapeute. Notre fils a effectué ses séances sans succès. En raison de cette nouvelle absence de résultat, nous sommes allés consulter un autre médecin spécialisé en ostéopathie.
Ce médecin s’est spécialisé dans le soin des blessures liées aux sport.
Il a immédiatement diagnostiqué une rupture partiel du tendon et ne s’est pas trompé.
Ces trois médecins s’étaient montrés polis et voire sympathique, dommage que deux d’en eux n’aient pas été capables de diagnostiquer ce qu’avait notre fils.
Ce troisième médecin nous a demandé de faire pratiquer un artro-scan à notre fils. Cet examen pratiqué, il nous a conseillé de faire visiter notre fils par un chirurgien.
Nous avons donc emmené notre fils dans une clinique de traumatologie connue dans la région. Il a été visité par un imminent professeur.
C’est à partir de ce moment que nous avons eu l’impression de devenir invisibles.
Dans un premier temps, une infirmière est venue nous installer puis l’assistant du chirurgien est arrivé. Il a ouvert et consulté le dossier de notre fils. Il l’a présenté de sorte que le professeur puisse l’exploiter sans perdre de temps. Il a accroché les radiographies sur un boitier; il les a mises en place et il a ausculté notre fils.
Quelques minutes plus tard, le professeur est arrivé la tête baissée. Il a à peine répondu à notre salut.
Tel un esclave docile, son assistant lui a présenté la situation de notre fils. Il semblait très crispé par la crainte que paraissait lui inspirer son mentor. Le professeur a étudié les radios, les scans et osculté rapidement notre fils. Il nous a indiqué qu’il fallait l’opérer. Il nous a indiqué une date d’opération puis a commencé à quitter la salle.
Désireux de comprendre ce qui arrivait à notre fils, nous lui avons posé une question. Il nous a bâclé une réponse avant de quitter rapidement les lieux pour retourner dans la première salle d’examen. La visite avait duré moins de cinq minutes.
Nous avons revu ce professeur le lendemain de l’opération lorsqu’il est passé dans la chambre de notre fils. Il m’a demandé de sortir de la chambre pour pratiquer son examen assez rapidement.
Lorsqu’il est ressorti, il a baragouiné quelque chose. Comme je n’avais pas compris, je lui ai demandé de répéter. Il a semblé ne pas vouloir entendre, il n’a pas tourné la tête. Il a continué son chemin comme si je n’existait pas pour rentrer dans une autre chambre.
C’est un des assistants qui m’a rapidement expliqué la situation.
J’étais devenue invisible.
Je crois que je vais offrir à ce professeur le livre de Victor Lanoux. Dans ce livre il décrirait son parcours suite à l’AVC dont il a été victime. (je ne l’ai pas encore lu)
Il décrit la façon dont il a eu l’impression d’être devenu une chose pour le professeur qui le soignait.
que votre ego surdimensionné devait être contourné s’il voulait travailler tranquillement. Relisez vous, c’est votre fils le malade et c’est vous la plaignante. Quelque chose ne va pas dans le tableau. Et ce quelque chose c’est vous. Si vous voulez cesser d’être invisible allez vous faire voir ailleurs.[removed]void(0);
A mon avis « A mon avis il avait compris Madame a dit: » fait partie des
75% des « bouchers avide de gain ».
Bonsoir Vu de la Meuse.
Article intéressant,que je viendrais commenter quand le temps me le permettra.
Bonne nuit ou bon réveil.
A plus sur la fréquence.
Amicalement.
que votre ego surdimensionné devait être contourné s’il voulait travailler tranquillement. Relisez vous, c’est votre fils le malade et c’est vous la plaignante. Quelque chose ne va pas dans le tableau. Et ce quelque chose c’est vous. Si vous voulez cesser d’être invisible allez vous faire voir ailleurs.
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Bonjour,
Je ne crois pas avoir un égo surdimensionné. Je ne suis qu’une mère au foyer attentive au bien être de mes enfants. Je ne pense pas surprotéger mes enfants.
En gros, je ne suis pas une chiante dont les enfants sont les plus beaux les meilleurs qui ont le droit de tout et qui doivent passer avant tout le monde.
A titre d’exemple, je ne suis jamais allé trouver un autre parent, un enseignant ou un voisin pour défendre un de mes enfants.
Mon fils est blessé mais non malade.
Par contre, je considère que la pédagogie fait également partie du travail d’un médecin.
Accepteriez vous qu’un médecin vous reçoive, vous donne des médicaments, ou vous opère sans vous donner de renseignements quant au résultat d’une opération?
Si c’est le cas, vous faites partie d’une minorité.
Quoi qu il en soit merci de votre passage.
Véritas
Je crois effectivement que l’argent est un des moteurs de cet homme. Mais il y a aussi sa vanité. Dans mon article, je n’ai pas trouvé intéressant de raconter un épisode au cours duquel j’ai pu constater qu’il se comportait comme un despote envers les médecins en formation qui le suivaient.
Ces gens semblaient littéralement le craindre.
Amicalement
Humaniste
Je crois que vous avez bien choisi votre pseudo.
Vous avez le plus souvent un mot gentil dépourvu d’agressivité.
C’est agréable.
Amicalement
Bonjour vue de la Meuse,Voila un personnage qui doit apprécier le nouveau mode opératoire instauré par la sécurité « Social » qui permet de faire le trie avant de parvenir a sont « éminence » .Il faut faire du chiffre .
La médecine ou la pédagogie devrais faire partie intégrante du métier n’est plus ce quelle était !l’argent l’argent tout s’achète et tout ce vend,comme dit la chanson malheureusement dans cette profession aussi il y a des moutons « noir » et plus que l’ont crois le personnels qui est en relation journellement avec eux aurais aussi de quoi ce plaindre mais si vous ne vouler pas finir en gériatrie tenez vous a carreau !!!! >:(
Bonjour Vu de la Meuse.
Vous savez dans tout ce qui a attrait a la médecine,beaucoup on un niveau,un potentiel et ne savant vers ou se tourner se lancent vers la médecine,spécialistes etc…
La pédagogie comme en parle Laury,la plupart des toubibs s’en foute,vous n’êtes qu’un numéro de sécurité sociale !!!
Je suis dans ce milieu,je peux vous affirmez qu’il y a des tas de cons !!!
Prenez les directions en placent,ce qui importe:chiffre d’affaire,minimum de personnels,plannings,nombres de rendez-vous pour organiser les journées et tant pis si vous êtes prise après un retard considérable !!!
Ceci n’est pas une généralité,mais cela le devient !!!
La pédagogie chez de nombreux toubibs devient secondaire,débordés peut-être,mais reste pour moi que tout se déshumanise !!!
Bonne journée Vu de la Meuse,bye.
Amicalement.
Bonjour Laury
Vous savez normalement la relation humaine fait partie de la médecine, nous avons dans nos relations un médecin généraliste qui considère d’ailleurs que c’est la partie la plus importante de son travail.
Mais là nous avons eu affaire avec un professeur, responsable d’une clinique. Une tête gonflée tout simplement.
Humaniste.
Je ne connais pas bien le milieu médicale mais pour l’avoir pas mal fréquenté depuis le début de cette année, je peux vous assurer que s’il y a des cons comme vous l’indiquez très justement, il y a aussi des gens très bien.
Ayant souffert d’une maladie grave en fin d’année dernière, je peux vous assurer que j’ai trouvé dans le centre où j’ai été soigné des personnes qui bien que pressées prenaient le temps de tenir compte de l’aspect psychologique.
Mais en ortho, bien souvent ce ne sont que des mécaniciens de l’humain. J’en veux pour preuve le peu de soins qu’ils prennent à ne pas laisser de cicatrices.
Ils préfèrent l’agrafeuse au surjet.
oui, trop de médecins et en particulier de « professeurs » méprisent totalement leur « patient », on devrait dire leur « client »…vu le peu d’intérêt qu’ils portent à la personne humaine, bien sûr, ce n’est pas le cas de tous, fort heureusement
un élève infirmière me racontait, que, choquée de l’entrée du professeur et de ses élèves dans une chambre de malade sans le moindre intérêt à la personne, elle en avait parlé: résultat: on frappe à la porte de la chambre avant d’entrer, et on dit »bonjour, monsieur, madame ou mademoiselle… » un simple bonjour et un sourire bienveillant, obtenu à sa requête, a changé totalement l’atmosphère de l’hôpital… alors n’hésitez pas, il existe dans tous les hôpitaux des papiers à remplir pour donner son degré de satisfaction, il faut dire et redire tout ce qui ne va pas… la réponse donnée à cette élève infirmière par le grand patron a été: excusez-moi, vous avez raison, je n’y ai jamais pensé…eh oui, on peut être savant mais ignorant de la moindre des politesses…
alors n’hésitez pas à formuler vos remarques (gentiment, c’est plus efficace!)
je rappelle à tous qu’il existe dans tous les hôpitaux et cliniques des représentnats des usagers, siégeant au conseil d’administration, d’autres siègent à la CRUQPC: commission de qualité et de prise en charge, c’est au directeur de la CRUQ et aux représentants de susagesr y siégeant que vous devez faire vos remarques: de la simple absence de politesse à l’erreur médicale, elle est là pour améliorer les relations patient-médecin et soignants
on doit vous donner les noms et coordonnées de ces représentants des hôpitaux à l’accueil de tout hôpital ou clinique (parfois, il faut réclamer, pourtant, c’est la loi!)
Le problème étant dans cet établissement que le professeur en question est en même temps le directeur.
Par pure curiosité, je viens de lire le compte rendu opératoire adressé au médecin qui nous a envoyé dans cette clinique. Il s’avère que notre fils devra certainement se faire à nouveau opérer dans six mois.
Ne croyez vous pas qu il aurait pu nous le dire.
Nous sommes « un peu » concerné me semble t il.
Il est courant que le fric c’est chic!!! Vous êtes-vous posé la question : pourquoi les assurances des ces médecins ont doublé, triplés etc….ils remplissent leur tirelire mais en aucun cas ils assument leurs responsabilités.
Malheureusement avec leurs négligences répétées, vous finissez handicapé, à la charge de notre société (MDPH) qui curieusement ces organismees sans humanistes font des miracles!!!
Bon courage.
premier conseil: changer de clinique! voir l’hôpital, où les médecins sont plus désintéressés financièrement et bizarre que le directeur de la CRUQ soit le professeur médecin, ce n’est pas normal…ce ne doit pas être un médecin, les médecins s’occupent de la commission médicale, étudier cela, demander les représentatns des usagers de cette clinisuq et le directuer de la CRUQPC: commisiion de qualité
Je me suis peut être trompée, c’est une information que je n’ai pas vérifiée parce qu’il y a peu de temps, il était présenté dans un journal comme responsable du site mais ce n’était peut être que d’un service.
Malgré tout il serait sans doute de change puisque c’est un excellent chirurgien.
C’est sans doute pour cela qu’il peut se permettre son comportement.
de changer, excusez moi j’ai oublié un r
Le chirurgien opère.
Ensuite il devrait y avoir des personnes compétentes pour prendre le relais et fournir les explications transmises par le chirurgien.
À l’origine, le chirurgien qui a décidé et fait l’opération, devrait toujours être responsable de la chaîne induite du haut en bas…
à moins d’un miracle, il ne peut en être autrement ! Car c’est une chaîne de maillons qui oeuvrent au rétablissement à la suite d’une opération.
Comment va votre fils au jour d’aujourd’hui ? vous ne ne le dites pas…
Car j’ai été très bien opérée par des chirurgiens « invisibles » et « muets » (aussi très choquée par leur visite « froide »), et ensuite très bien soutenue par des soignants « humains » et « compatissants ».
Mais en aucun cas, je ne cautionne le 1er commentaire : infâme !!!
Amicalement
baddabock