Congrès du MDS : La fièvre électorale monte d’un cran

A plus de trois mois du prochain congrès du Mouvement des Démocrates Socialistes (MDS), les enjeux électoralistes ont mis en sourdine le débat sur le positionnement «peu enviable» du parti sur l’échiquier politique national.

Tunis-Le Quotidien -La fièvre électorale monte d’un cran au MDS d’autant plus que le doute plane sur la candidature de l’actuel secrétaire général, Ismaïl Boulehya, qui pourrait être amené pour des raisons de santé à ne pas briguer un deuxième mandat.

Même si aucune candidature n’a été jusqu’ici présentée officiellement, les bruits de couloirs font état d’un nombre record de candidats au poste de premier responsable du parti. Parmi les noms cités figurent notamment Taïeb Mohsni, Aroussi Nalouti et Sahbi Bouderbala, membres du Bureau politique et députés du parti.

La liste des candidats potentiels comprend également les noms de Mohamed Ali Khalfallah, ancien président du Conseil national, et Jalel Lakhdhar, ex-membre du Bureau politique, actuellement ambassadeur de Tunisie au Sénégal.

Griefs

Quoi qu’il en soit, plusieurs militants déplorent le fait que les enjeux électoralistes volent déjà la vedette au débat lancé récemment sur la ligne politique du parti fondé en 1978 par des personnalités libérales dissidentes du Parti Socialiste Destourien (PSD), dont notamment Ahmed Mestiri.

Les appels se sont en effet multipliés ces derniers mois pour «renouer avec les traditions démocratiques». De nombreux militants dont Ahmed Khaskhoussi, ancien membre du Bureau politique, et Mohamed Ali Khalfallah ont plaidé pour «un retour aux sources» à même de permettre à ce parti qui était, jusqu’à la fin des années 90 du siècle dernier, de tous les combats pour la défense des droits de l’homme et l’instauration du pluralisme. En d’autres termes, ces militants souhaitent redonner au MDS son rôle de parti d’opposition.

 «Le parti n’arrive toujours pas à sortir d’un état de déliquescence avancée dans lequel il se trouve depuis le retrait de son fondateur Ahmed Mestiri au début des années 90», s’inquiète un ancien membre du Bureau politique. Et d’ajouter: «Les activités du parti se réduisent désormais à la publication de communiqués de soutien aux actions du Gouvernement».

Ambitions

Du côté de la direction du parti, on assure que la ligne politique du parti sera au centre des débats lors du congrès prévu du 12 au 14 août prochain.

Le congrès doit également se prononcer sur les élections présidentielle et législatives de 2009.S’agissant de la présidentielle, on s’attend à ce que le MDS soutienne la candidature du président Zine El Abidine Ben Ali. «Notre parti a soutenu la candidature du Chef de l’Etat depuis 1989. A nos yeux, son programme réformiste Selon lui, le parti -qui avait fait jeu égal avec le Parti Socialiste Destourien rebaptisé, en 1987, Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD, au pouvoir) lors des premières législatives pluralistes en 1981- aspire à améliorer sa présence au Parlement, d’autant plus que 25% des sièges de la Chambre des députés reviendront automatiquement à l’opposition.

Walid KHEFIFI – Le Quotidien – 10 Mai 2008

A plus de trois mois du prochain congrès du Mouvement des Démocrates Socialistes (MDS), les enjeux électoralistes ont mis en sourdine le débat sur le positionnement «peu enviable» du parti sur l’échiquier politique national.

Tunis-Le Quotidien -La fièvre électorale monte d’un cran au MDS d’autant plus que le doute plane sur la candidature de l’actuel secrétaire général, Ismaïl Boulehya, qui pourrait être amené pour des raisons de santé à ne pas briguer un deuxième mandat.

Même si aucune candidature n’a été jusqu’ici présentée officiellement, les bruits de couloirs font état d’un nombre record de candidats au poste de premier responsable du parti. Parmi les noms cités figurent notamment Taïeb Mohsni, Aroussi Nalouti et Sahbi Bouderbala, membres du Bureau politique et députés du parti.

La liste des candidats potentiels comprend également les noms de Mohamed Ali Khalfallah, ancien président du Conseil national, et Jalel Lakhdhar, ex-membre du Bureau politique, actuellement ambassadeur de Tunisie au Sénégal.

Griefs

Quoi qu’il en soit, plusieurs militants déplorent le fait que les enjeux électoralistes volent déjà la vedette au débat lancé récemment sur la ligne politique du parti fondé en 1978 par des personnalités libérales dissidentes du Parti Socialiste Destourien (PSD), dont notamment Ahmed Mestiri.

Les appels se sont en effet multipliés ces derniers mois pour «renouer avec les traditions démocratiques». De nombreux militants dont Ahmed Khaskhoussi, ancien membre du Bureau politique, et Mohamed Ali Khalfallah ont plaidé pour «un retour aux sources» à même de permettre à ce parti qui était, jusqu’à la fin des années 90 du siècle dernier, de tous les combats pour la défense des droits de l’homme et l’instauration du pluralisme. En d’autres termes, ces militants souhaitent redonner au MDS son rôle de parti d’opposition.

 «Le parti n’arrive toujours pas à sortir d’un état de déliquescence avancée dans lequel il se trouve depuis le retrait de son fondateur Ahmed Mestiri au début des années 90», s’inquiète un ancien membre du Bureau politique. Et d’ajouter: «Les activités du parti se réduisent désormais à la publication de communiqués de soutien aux actions du Gouvernement».

Ambitions

Du côté de la direction du parti, on assure que la ligne politique du parti sera au centre des débats lors du congrès prévu du 12 au 14 août prochain.

Le congrès doit également se prononcer sur les élections présidentielle et législatives de 2009.S’agissant de la présidentielle, on s’attend à ce que le MDS soutienne la candidature du président Zine El Abidine Ben Ali. «Notre parti a soutenu la candidature du Chef de l’Etat depuis 1989. A nos yeux, son programme réformiste Selon lui, le parti -qui avait fait jeu égal avec le Parti Socialiste Destourien rebaptisé, en 1987, Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD, au pouvoir) lors des premières législatives pluralistes en 1981- aspire à améliorer sa présence au Parlement, d’autant plus que 25% des sièges de la Chambre des députés reviendront automatiquement à l’opposition.

Walid KHEFIFI – Le Quotidien – 10 Mai 2008

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