Nous l’avions déjà vu précédemment, le gouvernement avait adopté la gratuité des moyens de contraception pour les mineures (de 15 à 18 ans) ainsi que le remboursement à 100% des interruptions volontaires de grossesse dans le cadre du projet de financement de la Sécurité Sociale.
La nouveauté qui vient d’être adoptée ce lundi 26 novembre consiste en le fait que la délivrance et la prise en charge des contraceptifs seront désormais protégées par le secret pour les mineures de quinze à dix-huit ans. En effet, la gratuité des contraceptifs ne fait pas tout. Bien des jeunes filles n’osent pas demander la permission ou encore l’autorisation à leurs parents sur ce sujet qui reste parfois tabou dans certaine famille. De ce fait, les jeunes femmes pourront se rendre au planning familial, se faire délivrer une ordonnance sans avoir besoin du consentement de leurs parents.
Et voilà, alors que la sexualité des adolescents démarre de plus en plus tôt, les parents n’auront plus aucun contrôle et ne seront pas même avertis ! Je trouve une fois de plus cette décision stupide ! Il aurait été à mon sens bien plus judicieux de mettre en place un système de gratuité des préservatifs avec une campagne de sensibilisation plutôt que de mettre sur pied ce moyen ! Car, s’il faut le rappeler, la pilule n’est en rien un moyen de se protéger contre une MST (maladie sexuellement transmissible) ! Et puis, l’oubli de la prise n’est pas rare…
Cela ne réglera absolument pas le problème des grossesses chez les jeunes femmes, ni celui des traumatismes liés à une IVG. C’est la porte grande ouverte à tout et n’importe quoi ! Des adolescentes vont tomber enceinte, mais ce ne sera pas grave puisque maintenant on peut avorter comme on le souhaite. Des adolescentes vont de plus en plus avoir recours à la pilule du lendemain, ce n’est pas grave puisque tout est passé sous silence ! On va dorénavant cautionner le mensonge et la duperie à la place de prôner le dialogue et la confiance au sein de la famille !
La France, le pays des libertés… J’aurais plutôt envie de dire le pays de la dépravation cautionnée !
[b]En harmonie avec vous Guylaine, c’est la famille qui doit régler ça avec tact, amour et patience, pas l’État anarchique et dépravé, quitte à ce que ce soit la famille qui soit remboursée.[/b]
En effet un remboursement au niveau de la famille avec un suivi familial et médical, voilà qui aurait été bien plus logique!
Si des jeunes filles sont enceintes à ces âges, certes que la prévention est importante, mais justement parce que le sujet reste tabou dans la majorité des familles, malgré que les parents savent trés bien que la liberté existe. je doute que les jeunes d’aujourd’hui demande la permission lors de leurs premiers rapports sexuel à ces âge à leurs parents. Cela reste de l’ordre du privé même pour les enfants sur le plan psychologique. de l’information, de la formation intelligente oui mais aussi envers beaucoup de parents encore. Allez dans les banlieues, déja que la jeune fille qui sort à peine dénudée l’été se fait traiter de grues, allez lui dire de parler de ses désirs avec ses parents et ses frères avant acte…
C’est toute une éducation arrièrée à refaire impossible.
Sans généraliser cela à tous les jeunes ni à toutes les familles, la protection recherchée par ces mesures s’adressent justement aux plus faibles socialement, quoique les riches n’échappent à la finalité, mais savent gérer cela différemment, comme à l’époque des avortements cachés ou l’on fustigeait les plus pauvres.
PH
[url]http://www.helenemorsly.fr/accueil_bio.htm [/url]
Co-auteure de Vade retro spermato, documentaire (2010, réalisation Philippe Lignières, production Les Films du Sud & TvBocal).
Il me semble important de co-responsabiliser les filles et les garçons au sujet de la mise au monde d’enfants pour éviter les « victimes »…
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