S’il est vrai qu’il faut vivre avec son époque la crise fait désormais partie de ma génération. Pourtant je n’ai aucun porte feuille à perdre dans aucune spéculation boursière mais vu qu’elle n’a pas épargné les riches, les pauvres comme moi devrait certainement se serrer les dents.

 

Quand j’étais petit je rêvais de faire le tour du monde, aujourd’hui à 24 ans je rêve de trouver tout simplement du travail. Il faut dire que beaucoup d’imprévus se sont succéder dans ma vie sans que j’ai eu le temps d’y faire face. Mais contrairement à ceux qui mettent tout sur le dos du système je prends mes responsabilités dans ce bazar organisé que je représente. D’ailleurs qu’est ce que le système après tout. Est-ce toi ? Moi ? ou eux ? comme on aime le qualifier à chaque fois qu’on a l’impression de se faire avoir. Est-ce les politiques, le business, le jet set, les banques ou les marchés financiers ? Ou bien est-ce tout simplement un clan présidé par des hommes puissants ripoux qui se croient pour les maîtres du monde ? L’image d’un chien qui aboie tandis que la caravane passe en se remplissant les poches.

Quoi qu’il en soit le monde bouge avec ou sans nous et on aimerait presque savoir le rôle qu’on pourrait y jouer pour précipiter sa chute inéluctable. Rien ne dure éternellement y compris le système capitaliste dans lequel nous nous frayons une place au soleil et au bonheur. Un jour viendra où il atteindra ses limites comme d’autres l’ont fait avant lui emportant sur leur passage l’histoire des hommes qui se sont fait avoir par leur propre système.

Vous savez qui héritera de la terre ? Les chinois, parce qu’ils sont les seuls à être préparés à la guerre économique où plongera le monde. Bien entendu au niveau des droits de l’homme ils ont d’énormes progrès à faire mais cela est une autre histoire…

En outre ne vous méprenez pas sur mon discours faussement péssimiste je garde tout de même une lueur d’espoir en ce qui concerne mon avenir professionnel. J’y crois de plus en plus malgré quelques doutes qui persistent. Hier soir j’ai troqué mes vieux disques de Renaud contre ceux de Edith Piaf, je vois désormais la vie en rose. Sous un soleil de plomb, un verre de jus d’orange fraichement pressé, les pieds dans le sable et le grand bleu à l’horison. Et devinez qui est à côté de moi ? Elle, Sara Vince, la femme de ma vie. La vie est moins compliquée lorsqu’on sait pour quoi on se bat. Je me bats pour son bonheur parce qu’elle en vaut la chandelle. N’est ce pas cela l’amour ?

En vérité le système n’est rien d’autre que le sexe. C’est ce qui nous fait rêver et c’est ce qu’ils nous vendent même dans les pub de chocolat. Il est la faiblesse des plus grands et des plus atroces de ce monde. La seule entreprise qui ne connaitra jamais la crise.

Au fait le système peut finalement être comparé à Bernard Tapie parce qu’il est le seul à savoir comment il roule.

Je dis ça je dis rien…