Accoucher d’un bébé est une merveilleuse aventure, un moment de vie inoubliable pour la maman mais, aussi pour le papa qui voit ENFIN son bébé. On dit qu’une femme devient généralement maman dès lors qu’elle apprend sa grossesse. En revanche, pour les hommes ils le deviennent « vraiment » le jour de la naissance de leur enfant.
Vivre ces moments-là, peut quelquefois effrayer les hommes. De voir leurs femmes accoucher dans la douleur parce que cela ne se déroule pas tout à fait comme il le devrait, peut avoir des conséquences sur le mental des futurs pères mais, aussi des futures mamans.
Il y a-t-il des moyens qui facilitent les accouchements ?
Tout le monde connait la péridurale, mais savez-vous qui est l’auteur de sa découverte ? Dans quelle circonstance est-elle apparue ?
Rassurez-vous, moi-même j’en n’avais aucune idée avant d’effectuer mes recherches afin d’argumenter cet article avec des sources fiables. Et pourtant, par deux fois, j’ai eu recours à la péridurale pour mes deux aînés. (J’ai préféré ne pas prendre la péridurale pour mes deux filles).
James Leonard Corning décrit en 1885, chez la grenouille une action de la strychnine sur la moelle épinière. Son idée est que le médicament agit par le biais de vaisseaux aux alentours de la moelle et qu’il a finalement un effet plutôt après son passage sanguin, il note néanmoins qu’il pourrait y avoir un effet direct sur les structures nerveuses du fait d’un ralentissement de la circulation sanguine dans cette région : Corning appréhende la voie d’administration sans la nommer. Dans son expérience chez le chien, on a plutôt l’impression qu’il a pratiqué une rachianesthésie : délai d’action cinq minutes, durée deux heures. En revanche, dans son expérience II, chez l’homme, il injecte de la cocaïne au niveau de la 11e et 12e vertèbre thoracique. Devant l’absence d’effet clinique au bout de « six à huit minutes », il réinjecte la même dose au même endroit, l’effet constaté au bout de dix minutes est une insensibilité des membres inférieurs, de la région lombaire et du pénis.
S’agit-il de la première péridurale jamais réalisée ?
Depuis les années soixante-dix, la péridurale est devenue le gold standard de la prise en charge analgésique de la parturiente.
Source : Wikipédia
Mais, la péridurale ne peut pas toujours être posée pour soulager les femmes ou bien certaines femmes ne veulent pas (plus) utiliser cette aide lors de la naissance de leur enfant.
En effet, La péridurale ne peut être administrée à une femme qui souffre de problèmes de coagulation ou de risque d’hémorragie, en cas d’hémophilie ou de plaquettes insuffisantes. Les maladies neurologiques, les malformations vasculaires cérébrales et les tumeurs sont aussi un frein à la pose d’une péridurale. Le risque d’infection est encore un facteur à prendre en compte.
Source : enfant.com
Quels sont alors les moyens que l’on peut mettre en place pour accoucher sans trop de douleurs ?
L’homéopathie :
Un mois avant la date présumée de l’accouchement, on peut préparer le col avec Gelsemium 9 Ch (lors de l’accouchement, cela permet en effet de réguler les contractions pendant le travail).
Posologie : Trois granules matin et soir durant un mois et toutes les 15 minutes environ quand le travail commence.
Les cours de préparation à la naissance :
Afin de permettre à la femme enceinte de mieux gérer le stress et l’appréhension de l’accouchement et de l’accompagner dans son futur rôle de mère, il existe des cours de préparation à naissance (ou cours de préparation à l’accouchement).
Les séances de préparation en piscine :
Elles se déroulent dans un petit bassin d’un mètre d’eau de profondeur, en petit groupe avec une sage-femme et un maître-nageur. La séance dure une petite heure. Cette méthode peut être pratiquée à partir du troisième mois de grossesse sur présentation d’un certificat médical vous autorisant la pratique d’exercice physique en milieu aquatique. Cela permet d’assouplir le périnée et d’effectuer des exercices simulant la poussée au cours de l’accouchement. Les exercices pratiqués dans l’eau améliorent la circulation sanguine et permettent de diminuer les varices.
L’haptonomie :
L’haptonomie propose à la mère et au père d’établir un contact affectif avec leur bébé. Les séances débutent lorsque la mère commence à percevoir les mouvements du bébé c’est-à-dire dans les alentours du quatrième mois. On apprend aux parents à entrer en communication avec le bébé grâce au toucher, aux caresses, à établir une relation profonde de contact, d’appels et de réponses, de jeux de bercements et de confiance. Le rôle du père est très important dans cette méthode, le contact affectif lui permet d’établir un lien sentimental avec l’enfant avant la naissance. Il apprend également à aider sa femme au moment de l’accouchement à l’aide de techniques de massage précis.
La sophrologie et le yoga sont également des moyens intéressants pour se préparer à l’accouchement. En effet, la sophrologie vous apprend à vous détendre et à dominer la douleur par le mental et le yoga apprend à la future maman à se détendre mentalement et physiquement. L’esprit est à l’écoute du corps. Vous apprenez à faire travailler les muscles en douceur (ex : sentir le périnée, à l’ouvrir et le fermer).
Il existe également l’accouchement dans l’eau qui diminue fortement les douleurs liées à l’accouchement. Cela fera l’objet d’un autre article, dans les jours à venir.
Encore un article intéressant et bien documenté! ça devient une habitude chez vous!
et sur un sujet souvent décrié. pour ma part en tant qu’homme je ne suis pas des mieux placés pour juger des souffrances de l’accouchement mais ayant assisté à l’accouchement de trois de mes quatre enfants avec des formules différentes, je crois pouvoir donner mon avis sur ce sujet. mes deux jumelles sont nées il y a 21 ans maintenant et leur mère avait choisi d’accoucher de façon naturelle et donc dans la souffrance et souffrance il y a eu! deux heures durant, avant que le médecin accoucheur diagnostique une souffrance d’une des jumelles et décide de pratiquer une césarienne. nous avons failli perdre la plus petite et certains médecins avançaient une théorie suivant laquelle la souffrance et le stress de la maman fatigue énormément le bébé et dans le cas d’une grossesse gémellaire il aurait peut être été préférable d’utiliser la péridurale. pour ma part mon dernier de sept ans maintenant à vue le jour sous cette méthode et j’ai trouvé cela génial, pas de souffrance excessive, pas de stress, du moins une fois la péridurale effectuée, et un accouchement rapide avec un bébé paraissant moins en souffrance. je précise que ce chenapan pesait tout de même 4,8 kgs, vous mesdames savez ce que cela veut dire!
pour conclure, je suis pour tout ce qui peu amener à un accouchement sans douleur, pourquoi en effet refuser les progrès de la science! la douleur n’est pas une obligation.
Même avec toutes ses méthodes,l’accouchement sans douleur n’existe pas!
coucou tout le monde
moi je pense que ca existe les accouchements sans douleur, moi je fais partie des femmes qui ont souffert des contractions durant l’accouchement car en plus la péridurale n’a pas fonctionné mais par contre j’ai 3 amies qui ont accoucher très vite et sans douleur
bisous tout le monde
Merci JP pour vos compliments. [b]Avoir l’avis d’un homme sur le sujet est précieux ![/b]
Je suis désolée de lire qu’il y a 21 ans l’arrivée de vos jumelles n’avait pas été des plus simple. J’imagine au combien cela a dut être dur à vivre pour votre femme et également pour vous.
Je suis maman de quatre enfants âgés respectivement de 19 ans, 14 ans, 10 ans et presque 9 mois. Comme je le disais [b]j’ai choisi la péridurale pour mes deux garçons[/b]. Pour ma première fille [b]j’ai volontairement voulu accoucher sans[/b]. Je voulais vivre une fois dans ma vie l’accouchement dans tous les sens du terme. [b]La douleur a été gérable[/b]. Comme le souligne Mozarine, il ne peut pas avoir d’accouchement sans zéro douleur [b]mais[/b], je peux témoigner qu’il existe l’accouchement [b]sans douleurs insurmontables[/b]. Tout est relatif [b]à la préparation psychologique que nous faisons avant et pendant l’accouchement[/b]. [b]Comprendre toutes les étapes de l’accouchement aide grandement à maitriser la douleur [/b]et de ce fait aide à ne pas la ressentir ou du moins faire que la douleur n’est pas plus violente qu’une autre douleur peut l’être.
Pour ma petite dernière, je n’ai pas eu le choix d’avoir ou pas la péridurale car, ayant une scoliose et de l’arthrose au niveau de la colonne, il s’avère que la mise en place de la péridurale est trop compliquée et peut engendrer un réaction post-péridurale. Rien de grave en soi mais suffisament douloureux pour gâcher ce moment de bonheur d’avoir enfin son bébé dans les bras.
[b]Le fait que je n’étais pas l’actrice de ce choix comme je l’avais été pour Louna 9 ans plus tôt a rendu l’arrivée de Zya plus douloureuse.[/b]
En effet, tant que mon mental est resté bon, j’ai géré les douleurs et cela était acceptable. Au moment où j’ai commencé à perdre confiance en moi, au moment où je n’ai pas cessé de me répêter et de le dire à mon mari que cela n’allait pas le faire, que j’avais mal et que je gérais plus …Effectivement, les douleurs ont été violentes.
A la fin, j’ai repris confiance en moi, je me suis concentrée sur le fait que j’étais ENFIN suffisement dilatée pour que Zya passe [b]et bien à ce moment-là je me suis enfin détendue et l’arrivée de Zya a cessé d’être dans la douleur insurmontable. [/b]
Donc on peut croire que l’accouchement ne peut pas se faire sans douleur mais on peut tout aussi croire que cela s’avère faisable.
[u][b]Le mental[/b][/u]…Je vous le dit !
Il est un ami dans ses moments.
Quand jenyfer89 dit que trois de ses amis ont accouché sans douleurs c’est que cela est possible. En effet, je ne vois pas l’interet qu’auraient eut ces femmes de taire leurs douleurs si elles auraient été présentes ?
Souffrir à l’accouchement est il naturel et inévitable si on ne fait pas appel à la péridurale
Cette souffrance est-elle avant tout provoqué par la culture, la tradition ?
Bonjour Odile
Votre commentaire ouvre un nouveau horizon concernant cet article. Figurez-vous que le jour où mon fils aîné est venu au monde il y 19 ans de cela, j’ai compris qu’effectivement certaines cultures vivaient la naissance différemment.
Imaginez la scène : J’avais tout juste 19 ans, j’appréhendai l’accouchement terriblement car mon bébé avait été annoncé gros. Dans une autre salle, pratiquement à la fin de ma dilatation, une femme c’était mise à hurler. Je vous jure que malgré le nombre d’année passée je l’entends encore. J’avais eu très très peur et je m’imaginais entrain de souffrir comme elle lors de la phase final de mon accouchement imminent. Au bout d’un moment, une sage femme est entrée dans ma salle. Dites-vous bien que la première chose que je lui ai parlé est de cette femme qui n’en finissait plus de crier, hurler.
Quand je lui ai dit : Et bien ! Moi qui n’est pas très rassuré d’avance, on peut dire que cette femme aggrave mes peurs. Cela fait si mal que cela ?
Le visage de la Sage femme a affiché un sourire…C’était plutôt rassurant (rires)
Et elle m’a répondu : Non rassurez-vous, cette femme ne crie pas de douleurs mais dans sa culture il faut crier, hurler au moment ou le bébé commence à s’engager et cela jusqu’à son arrivé au monde…Cela porte bonheur à l’enfant naissant.
alors oui Odile je pense que toutes les cultures ne génère pas la même souffrance, ni la même perception des accouchements.
bonne journée Odile