Il n’y a même pas 5h00 de passé encore depuis le suicide d’une petite jeune fille de 13 ans dans notre ville d’Alma. Elle en avait assez… Comment une jeune fille de 13 ans en pleine jeunesse peut faire ce geste irréversible ? C’est d’une tristesse incroyable. Le plus triste c’est que ce n’est pas la première «gamine» à le faire et ce ne sera pas la dernière…
Comment raccrocher l’enfance aux enfants…
Il n’y a même pas 5h00 de passé encore depuis le suicide d’une petite jeune fille de 13 ans dans notre ville d’Alma. Elle en avait assez… Comment une jeune fille de 13 ans en pleine jeunesse peut faire ce geste irréversible ? C’est d’une tristesse incroyable. Le plus triste c’est que ce n’est pas la première «gamine» à le faire et ce ne sera pas la dernière…
Il y a des problèmes sociaux. Nous avons le plus haut taux de suicide au Québec depuis de nombreuses années. Oui, mais encore ? Essayons de trouver les causes, entourons plus nos jeunes ! On ne peut jouer à l’autruche, l’école est l’endroit ou les jeunes voient une illusion de ce qu’est de vivre en société. C’est cette mini communauté qui démontre sévèrement et d’une maladresse démoralisante parfois la dure réalité de vivre au travers ces semblables.
Le taxage et l’intimidation sont une partie présente et blessante dans cet univers qu’est l’école. Les jeunes sont si méchants, c’est incroyable. Moi-même sortant tout juste de ces bancs d’école du secondaire, je peux dire que c’est une jungle : la loi du plus fort. Ceux qui ont la tête haute et qui «rugisse» fort ce font respecter et jalousé par les plus petits sans confiance qui longent les murs afin de ne pas attirer l’attention.
Les jeunes se cherchent une existence. Ils idolâtrent une tonne de célébrité en voulant être comme eux. Les «petits culs» jouent au hockey dehors en en s’appelant que par le nom de leurs athlètes favoris. Les petites filles s’habillent et veulent ressembler aux jolies filles des revues à potins… Le regard des autres enfants dans ces corridors est incroyablement pesant sur leur conscience et confiance. On veut tellement être accepté et être «comme tout le monde».
C’est au moment ou nous sommes étiquetés comme «pas normal» pas «comme tout le monde» que les choses tournent mal. Sans doute connaissons toute quelqu’un dans notre mémoire au secondaire qu’on a vu se faire injurier ou même blessé. Une sorte de «punching bag» qui devenait quasiment redondant de voir en pleure tellement s’était fréquent… En y repensant, c’est tellement triste. Ces jeunes chaque matin, doivent se lever et avoir le courage de se présenter à l’école. Espérant qu’un jour leurs collègues de classes changent de cible…
Maintenant que nous avons prit conscience du problème quelles solutions nous restent-il ? Les parents ont une énorme tâche à remplir ! Leur dire l’importance du respect des autres et de parler dès qu’un truc cloche à l’école. J’admets, si facile à dire…
Je n’ai jamais été victime de réelle menace ou n’ai jamais été la «mascotte» à abattre de l’école. Mais comme chacun de nous, on a toujours des problèmes à divers degré qui nous pourrie la vie. Dans mon cas j’ai su m’accrocher à la vie en faisant du sport.
Sincèrement c’est le sport qui m’a permis de rester aussi libéré de l’esprit. Y’a rien de mieux pour se défouler et s’évader de nos pensées. L’aspect social y est important aussi. C’est l’endroit pour se faire des amis par excellence. Déjà nous affectionnons un loisir en commun et pour les sports d’équipes, la chimie d’équipe soude des gens ensemble, c’est incroyable. Je pourrais en parler longtemps, c’est ma passion à moi les sports, mais c’est aussi mon moment ou je me sens bien et sans tracas.
Où je veux en venir…c’est que nos jeunes ont besoins de passions, de quelque chose à s’accrocher. Le sport est d’après moi, un bon exemple. Mais ce ne sont pas tous les jeunes qui ont le goût de faire du sport… Il reste alors, la musique, les arts, l’humour et j’en passe. Un chant d’intérêt peut selon moi, faire la différence entre une âme en peine et une âme au bout du gouffre…
Je ne suis pas en train de proclamer haut et fort que c’est une technique qui peut enrayé le suicide chez nos jeunes. Je veux seulement faire comprendre que les jeunes se cherchent une existence. Ils ne se connaissent pas bien. La vie leur paraît si simple et si complexe à la fois…Ils se sentent seul dans leur monde. Même les parents ont du mal à connaître leur enfant réellement. Si ils se sentent accroché à une passion, un rêve. On accroche l’enfance aux enfants…
On est jeune et on veut devenir si vite grand…Avoir des responsabilités et tout décidé par nous-mêmes. On oublie que trop vite, que des enfants c’est fait pour s’amuser et avoir du plaisir. Faire des expériences de vie, se cogner le nez, se relever et tirer des leçons…
Les Problèmes des jeunes ?
Bonsoir les Canadiens et Canadiennes ,votre problème des jeunes n’est t’il pas
justement de vouloir ressembler aux « Autres » si au lieu de cela ont leurs apprenais
déjà a être soit même s’est bien mieux non ? quand vous nous parlé de votre porte
de sortie par le sport je pense que en matière sportive s’est bien chaque individue
qui doit faire sont propre effort pour sa performance,individuelle ou collective !! Bien sur cette tragédie touche des jeunes a l’aube de leurs vie mais votre pays a
aussi le triste record des adules et homme qui se suicides ,un phénomène qui est
apparue ses dernières années avec l’égalité Homme Femme qui est la plus avancé
des pays occidentaux ,pourquoi un mistigri pour moi ??
Amitiés Laury.
Merci pour ton commentaire ma chère ! Je suis bien d’accord avec toi sur le fait que le mieux serait vraiment de leur inculquer que d’être soi-même, quelqu’un d’unique c’est la recette gagnante. Mais je doute que les parents de la majorité des jeunes puissent y arriver. En pleine tourmente émotionnel et en recherche de soi-même on dirait que le premier mécanisme de défense qui survient, c’est de faire comme tout le monde et se fondre dans la masse. Je ne pourrais l’expliquer réellement par contre. Pour l’aspect du sport, ça dépend comment l’on voit ça. Dans le sport d’équipe, on gagne en équipe et on perd en équipe. Oui, personnellement on peut connaître un mauvais match et gagner quand même après un effort collectif du club en entier. Dépend dans quel optique nous pratiquons le sport en question. Si c’est par pur plaisir, certains prendront ça à la légère sans regarder le résultat final.
Effectivement, nous avons des statistiques catastrophiques concernant les taux de suicide. Je ne sais pas où vous voulez en venir avec l’apparition de l’égalité entre les Hommes et les Femmes. Nous sommes fières d’être justement rendu à un niveau très respectable (même si il reste encore des inégalités sociales sur certains points) entre les deux sexes. Je ne vois pas le lien entre le taux de suicide. Pouvez-vous m’éclairer ?
IMENT
Apprenez à respecter votre jeunesse : cherchez le problème dans VOS comportements adultes. Les jeunes ne vont pas bien et se comportent mal A CAUSE des adultes :
[b] »Les enfants n’écoutent pas vos paroles,
ils suivent votre exemple, imitent vos actions » [/b]
Le temps presse, modifiez ce qui ne va pas EN VOUS. (ex : votre propre stress pollue les relations entre vous et eux)
Vous tenez leurs vies entre vos mains.
On ne peut transmettre que les défauts ou qualités qu’on possède…
[u]La force de l’exemple est plus efficace que l’exemple de la force.[/u]
Allez voir le maire et demandez lui d’agir à un niveau social plus profond, tant pis, mais les impôts seront mieux utilisés si on les réinvestis dans le social que dans l’équipe de foot de la ville :
[b] »Des gens construisent des dispensaires,
non parceque ça marche,
mais parcequ’ils veulent nous faire croire que ça marche :
c’est une façon de magnifier le désespoir. »[/b]
Etudiez aussi ce qui dans votre environnement produit ce genre de tension entre les jeunes (exemple : trop de gens au même endroit est source d’agressivité. Les zones d’espace vital de chacun ne sont pas respectés, le cerveau reptilien est toujours vigilant et soumet le corps à un stress permanent)
Apprenez à vos jeunes à gérer les conflits inévitables : cachez les ou trouvez leur les meilleurs coachs du quebec.
C’est bateau, mais éteignez les tV et jouez avec les jeunes.
Partagez VRAIMENT des moments de leur vie au lieu de faire comme si ils n’avaient pas besoin de vous…
LE MANQUE D’ATTENTION EST MORTEL pour un jeune. (je ne parle pas d’en faire trop non plus, il faut le laisser respirer)
Attention à l’injustice :
[b] »Les enfants ne craignent pas l’échec : ils se relèvent toujours.
Mais ils ne se remettent jamais de l’injustice »[/b]
(surtout celle des proches)
Très, très cordialement.
Merci pour ton commentaire très songé jmarc2006 (si je peux t’interpeller ainsi). En fait je ne suis que trop d’accord avec ton message. Je voudrais juste dire que j’ai seulement 22 ans, donc je ne suis pas encore parent. Donc, je ne peux pas prendre position comme le ferait un adulte ayant des enfants.
Ce que je sais, c’est que la jeunesse est un moment difficile où nous avons besoins d’être bien entouré. Tu as totalement raison sur les exemples de vies que nous devons démontrer à nos petits. Pour le respect de l’espace vital, les écoles sont peu nombreuses et nous sommes quelques fois 30 par classes, c’est énorme, je l’admets. Je n’avais jamais vraiment pensé à ce non-respect de leurs «bulles» qui crée des frictions. Mais, tout ça c’est une question d’argent énorme, notre gouvernement ne fera de miracle pour nos écoles, hélas !
Bonjour NoNack
C’est un sujet bien difficile dont vous avez traité.
Les enfants, les jeunes n’ont pas le même rapport à la mort que nous. A croire que leur instinct de survie n’est pas encore développé.
Nous avons vu par le passé dans un village proche de la petite ville où je réside deux enfants se suicider pour des motifs incroyables. L’un parce qu’il avait été pris en train de voler dans la caisse d’un bus,le second parce qu’en jouant dans le garage, il avait endommagé la voiture de ses parents.
(il s’amusait à déplacer la voiture et son pied a glissé sans doute)
Je ne suis pas psy et ne suis que parents de deux grands enfants.
Il y a quelques temps mon fils et sa copine se sont séparés. Il a été très malheureux.
Nous avons été lui causer ou plutôt essayé de le faire causer. Maintenant cela va mieux, il est passé de la tristesse à la colère. Il ne reste plus qu’à attendre l’oubli.
Nous sommes maintenant content qu’il ait eu sa petite expérience de coeur brisé.
Il souffrira peut être moins lorsque cela lui arrivera à nouveau.
Les enfants sont comme des fleurs, capables de nous émerveiller mais tellement fragiles.
A nous d’essayer de les protéger.
New reporter, tous les suicides (sauf peut-être en fin de vie pour les personnes seules)n’ont aucune raison valable. Si vous écoutez les témoignages de personnes qui s’en sont sorties, elles évoquent une pulsion subite. Je ne parle évidemment pas des dépressions graves dûes à des viols ou violences. Parfois, ma fille m’a raconté après-coup des « traumatismes » pour des « riens » (comme on dit, à tort)lorsqu’elle était petite, entre autres. Je travaille avec des enfants depuis plus de 30 ans et pourrais témoigner de blessures étonnantes chez de jeunes enfants.
Je suis contente que votre fils ait « repris du poil de la bête » comme on dit,mais les chagrins d’amour ne s’oublient jamais, surtout le premier, il faut essayer de grandir avec et ce à tout âge, je pense .
Mais vous avez bien raison de dire que les enfants sont fragiles, qu’il faut les protéger! Enfin, faire de son mieux pour ne pas les blesser….Pas évident!!!
Bonjour No Nack,
D’abord, j’ai aimé le ton de votre article. On peut sentir votre douleur.
Oui, c’est un scandale de voir que des jeunes, qui ne savent pas encore ce qu’est la vie, y mettre fin. Pourtant, ça n’a rien de surprenant : ouvrez les journaux ou même juste les articles de ce site et vous y trouverez de nombreuses craintes, de nombreuses critiques et trop peu d’espoir et de plaisir. Comment alors donner envie aux jeunes qui ont déjà du mal à aire face à leur enfance, d’entrer dans cette vie d’adulte ?
Je pense que le premier facteur de détresse est la solitude. Une histoire d’amour qui se termine, n échec scolaire, la perte d’amis… si l’on est entouré, aimé, accompagné, c’est plus supportable. En revanche, si on est seul, il devient plus compliqué de remonter la pente.
Ensuite, quand on a treize ans, on mesure encore mal l’importance de la vie, sa fragilité, et sa beauté. Alors où y trouver d plaisir et l’envie d’y vivre ?
Je pense que les adultes, les parents, les politiques ont une part très importante de responsabilité dans la mort de ces enfants. Certains parents minimise une rupture amoureuse, sous pretexte que c’est celle d’un enfant !!! Les enfants sont bien plus sensibles, plus à fleur de peau que nous, et une histoire d’amour est une chose incroyablement belle pour eux. Lorsqu’elle se termine, elle laisse des coeurs brisés et de vraies douleurs. C’est déjà ce que ressentent des adultes, pourquoi croire que les enfants ne ressente pas cela ? Sauf que notre expérience d’adulte nous prépare davantage à affronter cette situation. Alors si en plus, les parents de cet enfant, ou ado, lui disent en riant que ce n’est rien, qu’il y aura d’autres filles, d’autres garçons, et le prennent à la légère, comment ne pas blesser cet amoureux davantage ???
Ne pas prendre les douleurs de nos enfants au sérieux, sous pretexte que ce ne sont que des enfants, et que leurs sentiments ne sont pas vrais me semble une énorme erreur. Les enfants les plus forts se blindent, les autres se fragilisent, certains préfère mourir.
Donnons de l’espoir aux jeunes, aux enfants, montrons leur que le monde peut être beau, tout comme la vie. Nul besoin d’en faire des enfants rois (terme que je déteste et qui n’a pas de sens) ! Il suffit parfois de les aimer, de le leur dire et de leur montrer ! Ca ne veux pas dire céder à tous les caprices et se laisser bouffer, ça veux dire, dire « je t’aime », « je suis là si tu as besoin de moi », …
Ca marche avec les adultes, pourquoi serait-ce différent avec les enfants, les adolescents…
Merci pour votre article No Nack et bienvenu !
Cordialement
Wouah! J’adore ton commentaire Maytrela. J’avoue que les parents ont tendance à banaliser les évènements que vivent les jeunes. Qui de mieux placer pour vivres des relations en se donnant totalement corps et âme, sans retenu, que ces petits cœurs purs ? Ils sont si fragiles, ils font confiance à tout le monde, d’une naïveté si dangereuse et si saine à la fois. Ils s’émerveillent d’un rien ! Par contre, je dirais que se sont les parents et la société en général qui n’accordent pas beaucoup d’importance à ce que les jeunes vivent. Ce sont les incompris de la société !? Ils sont tellement laissés à eux-mêmes.
Les parents ne veulent pas les étouffés en les couvant trop, mais ils les néglige peut-être un peu trop. À mesure que je lis tous vos commentaires, je me rend compte que d’élever ses enfants est une tâche très difficile.
Tout comme l’oiseau qui montre à son petit comment voler, il a des chances que le petit s’envole tout haut dans le ciel avec grâce et fierté…comme il a une chance que le petit oiseau ne sache réellement volé et se blesse en heurtant le sol et qu’il est des répercussions pour la vie.
Toute cette histoire de jeunesse est très compliquée. Aucun enfant ne vit ses chagrins, ses peines et ses joies de la même manière. Aucun parent n’éduque son enfant de la même manière. Il n’existe pas de livre qui montre à la fois comment vivre ses sentiments et comment élever ses enfants de la bonne manière.
Une chose est sûre, c’est qu’on doit trouver un moyen absolument de leur montrer à quel point la vie est belle, malgré les épreuves difficiles. Pour ça il faudrait que les parents et la majorité de la société y croit réellement à cette beauté de vie…
Bonjour à tous,
No Nak vous avez raison de dire qu’une activité sportive ou artistique, c’est très bien pour un enfant ou pour un jeune : défouloir ou consolation, moyen de rester en contact avec les autres, moyen aussi de reprendre confiance en soi, dans les moments de ruptures (sentimentales, amicales, parentales, de lieux …)Si l’on joue d’un instrument dans un moment de vide, des souvenirs liés à cet instrument peuvent réapparaître, ou encore cela peut faire du bien de pleurer en jouant un morceau un peu triste.Les parents travaillent souvent trop pour être suffisamment attentifs à l’état psychologique de leurs enfants. Je crois qu’une présence attentive peut aider à percevoir les signes d’une détresse qui conduira à un suicide, mais pas forcémént. Des gens qui aiment mieux leur travail que leurs enfants, peuvent causer de gros dégats sans s’en rendre compte.Des gens qui aiment mieux leur couple que leurs enfants aussi. Quand on a des enfants, rien ne devrait passer avant eux. Je ne veux pas dire qu’il faut être fusionnels avec ses enfants, ce qui est malsain.Je veux dire que les parents doivent donner la priorité de leur attention à leurs enfants.Comment vont-ils?Comment se sentent-ils?De quoi ont-ils besoin en ce moment?sont des questions que je me pose constamment en les regardant.Je veux bien les voir s’ennuyer un temps, mais jamais trop longtemps.Les miens ont tous un sport et un instrument qui les enquiquinent parfois royalement, mais on s’accroche(en souplesse, mais on s’accroche).Enfin, il faut soi-même être heureux pour transmettre la pulsion de vie.Que se passe-t-il au Canada pour les jeunes et les hommes soient si malheureux? Quelles sont les valeurs qui priment par chez vous? Sont-elles compatibles avec l’accompagnement d’un enfant?Ce sont des choses à questionner pour comprendre où se trouvent les causes de ce malaise.
Ne crois pas qu’élever des enfants soit difficile ! Je sais que ça paraît effrayant avec tous les suicides des jeunes, les accidents, les dérives, les peurs…. Mais élever un enfant, c’est simplement lui apporter des tonnes d’amour (aussi évident que ça paraisse, tous les parent ne s’en rappelle pas forcément)et savoir se montrer juste ! Ce sont eux qui font le reste.
Je n’en ai qu’un, et suis bien loin de tout savoir, mais je constate le résultat de mon éducation envers lui chaque jour, dans son comportement, dans ses mots, dans son amour et dans son respect envers les autres. Je ne suis pas pour les punitions physiques, ni les punitions à répétition, en revanche lorsqu’il fait une bétise, je lui explique ce que cette bétise implique et ce qu’elle à comme conséquence. En général, il comprend et ne recommence pas. Si il recommence, là il est puni (pages d’écriture, privé de console ou de vélo…). Ca ne sera peut être pas toujours la bonne méthode, mais je dois avouer que jusqu’à ce jour, ça fonctionne bien. Il est poli, gentille, serviable (aide à la maison sans qu’on ait besoin de le lui demander)…
Je sais, ça fait un peu maman super fier de son rejeton !!!! J’avoue ! Mais je ne pourrais pas en dire autant si il était malpoli, capricieux, agressif…
Enfin, ce que je sais, c’est que je lui dit que je l’aime au moins deux fois par jour, que je m’inquiète de ses difficultés avec ses copains, à l’école, ou bien de ses peurs…et qu’en retour, j’ai son amour (normal c’est instinctif) mais aussi son respect et sa confiance.
En gros, malgré mes doute, mes peur, mes terreurs plutôt, chaque jour est une incroyable récompense, un incommensurable bonheur d’être parent !
So, don’t worry dear No Nack, just be happy ! lol
PS : pour répondre à ta question en titre : L’AMOUR !!!! c’est l’amour inconditionnel la solution !
Haha Maytrela, en fait je ne suis pas réellement inquiet à la vue d’élever un enfant dans un futur rapproché. Je suis simplement conscient du poids qui pèse sur les parents afin de donner tout ce qui a de mieux à leur enfant.
Vous semblez une bonne mère et j’ai eu la chance d’être élevé par la meilleure mère du monde. Elle n’est présentement plus de ce monde, mais les années qu’elle a été près de moi à parfaire mon éducation et me donner les outils nécessaires afin que je puisse devenir un homme honnête et bon, me rassure et me donne la force de continuer à foncer.
Par contre on a pas tous la chance de naître sous une bonne étoile comme moi…C’est dans ces moments là que les enfants ont besoins de ressources. Pour ces enfants qui sont maltraités ou qui manque tout simplement d’amour. Ce sont à ce moment que des vies entière seront chagrinées par une enfance malheureuse.
C’est ces enfants qui ont besoin de la communauté et de support afin d’aller rechercher la carence en amour et en présence humaine, que je voudrais aider. Comme tout le monde sans doute, j’ai souffert quelque peu dans mon enfance, mais j’ai toujours eu une famille incroyable sur qui je pouvais conter en tout temps. Sans oublier mes vrais ami(es) qui ont toujours été là pour moi aussi. Une autre chance unique qui ne s’offre pas à tout le monde encore une fois.
J’essaie simplement de trouver une méthode, une manière, ou même simplement croire et rêver que tous les jeunes ont une porte, une personne qui peuvent les soutenir peut importe le moment de la journée et peu importe les problèmes qui les affectent tant…
Oui, Maytrela, donner de l’amour à son enfant c’est évidemment le plus important: je pense que personne n’en doute ici!Mais tous les adolescents qui se suicident ont-il manqué d’amour? Je pense que chacun pense donner tout l’amour dont il est capable à son enfant (je ne parle pas des cas psychiatriques)et pourtant…ce n’est pas si simple, je ne crois pas, contrairement à toi, qu’il soit facile d’élever un enfant, je ne crois pas non plus qu’il soit si facile d’aimer, c’est à dire de savoir donner et recevoir. Les envolées lyriques sont belles, je me suis nourrie entre autres de poésie, quand j’étais toute jeune, les chansons d’amour sont merveilleuses mais, la réalité c’est autre chose, parvenir à amener un enfant sans trop de mal à l’âge adulte,c’est une sacrée aventure( cf poème célèbre de Kipling: IF, chanté par Lavilliers, c’est beau et c’est VRAI)
Bonjour siempré, no nack,
Je me suis sans doute mal exprimée. D’abord, je te remercie pour If, je le connais très bien et j’adore ce texte, et tu as raison, si juste et si vrai.
Ce que je voulais dire, c’est que même si mettre un enfnat au monde aujourd’hui, dans un monde emproi à des problèmes économiques sans précédents en temps de paix, où le terrorisme fait peur, où les sdf sont de plus en plus nombreux, où même sur diplômé et sur intelligent on n’est pas garantie d’avoir un emploi un jour, où un travail pour la vie ça ne veux plus rien dire…. comment donner à nos enfants, les armes pour affronter ça ? Superbe école, 4 langues lues écrites, parlées, bac+5… super ! mais ce ne sont pas les connaissances qui nourrissent. Encore faut il avoir un job et n salaire ! Mais si à tout ça, on rajoute l’amour, inconditionnel, sans faille afin de donner à nos enfants, confiance en eux, en l’avenir, la force pour faire face aux difficultés, je ne dis pas que ça résoud tout, je dis que c’est un sacré coup de pouce !
Pour en revenir au suicide, j’aimerais connaitre les principales causes du suicide : peine de coeur, échec scolaire, dispute avec ses parents, dispute avec un ami…? je ne parle pas des enfants qui rencontre des difficultés psychiatriques !
En tant qu’adulte, quand on affronte une peine de coeur, ou un échec professionnel seul, c’est extremement difficile de faire face. La présence d’un ami, d’un parent, rend parfois les choses moins difficile (ça ne résous pas tout, c’est évident, mais ça aide). J’imagine que ça doit être assez identique pour un enfant ! Comment réparer un coeur brisé et comment empêcher celui qui souffre de se donner la mort ? Réparer, à part le temps, il n’y a pas de solution et ça nous le savons tous très bien ! Quant à empêcher le suicide, si l personne est déterminée, on ne pourra sans doute rien faire, mais si elle est « juste » très perturbée, l’entourer, l’aimer, l’aider, peut être un bon début. J’imagine que c’est dans cet esprit qu’ont été créé les centres d’appel sos suicide…Kippling dit, dans « If »(que Lavilliers interprête à merveille, je suis d’accord Siempré)que pour devenir un homme, une personne, un enfant, doit apprendre à faire la part des choses, à trouver l’équilibre entre le bien et le mal, quitte à prendre des coups :
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir
Si tu peux être amant sans être fou d’amour
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour
Pourtant lutter et te défendre.
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot
Si tu peux rester digne en étant populaire
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi.
Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître
Penser sans n’être qu’un penseur
Si tu peux être dur sans jamais être en rage
Si tu peux être brave et jamais imprudent
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant.
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.
Alors vous avez raison, ce n’est pas facile d’élever un enfant dans ce monde, et je pense qu’en tant que parent, la meilleure chose que l’on puisse faire, c’est de les inonder d’amour, de compréhension, de tendresse, et leur donner les meilleurs bagages possibles. Si on avance la peur au ventre, sans confiance, sans espoir, autant ne pas donner la vie, où bien nos enfants le sentirons et vivrons avec notre peur.
En dehors de ça, on peut aussi les enfermer dans une bulle et les protéger toute leur vie du monde extérieur, mais ….. suis pas sure là !!
Amicalement,
siempre
je partage votre avis concernant le suicide, je pense qu’il s’agit d’une baisse ou d’une perte de l’instinct de survie.
Ce n’est pas naturel.
Le seul moment où je conçois le suicide est effectivement la fin de vie.
J’ai eu une spécialisation à l’école sur le suicide. En fait, peu importe le problème qui survient chez l’individu, la mort est sa seule solution. En fait il image la «chose» comme une mouche prisonnière dans un verre. Elle n’a plus d’issue, elle se cogne sans arrêt sur toutes les parois afin d’y trouver une sortie. Elle a besoin d’une aide extérieure, sinon s’en est finit pour cette mouche… Survient alors, la seule solution à son problème. La mort, alors la mouche se laisse mourir au compte-goûte au fond du verre.
L’aide extérieure est pareil pour les «humains». Par contre ils faut savoir être vigilant et cerner qui sont à risque. En fait il y a plusieurs étapes dans la tête du suicidaire. Mais une fois qu’il a trouvé sa solution qu’est la mort, le comportement de ce dernier devient tout positif. Il se sent soulagé, il sait qu’il a trouvé une fin à ses problèmes. Vient ensuite la décision du moment et de la méthode. C’est aussi «sadique» que ça. Ce ne survient pas sur des coups de tête (d’après la théorie que j’ai eu).
Voilà, encore là j’imagine que chaque personne est différente et agis différemment selon son chagrin qui la «bouffe» de l’intérieur. Soyons au aguets et tentons d’être conscient de certains dans notre entourage qui aurait le mal de vivre…
L’homme n’est pas une mouche (qui ne se suicide pas d’ailleurs mais meurt assommée et axphyxsiée )
Dans ma classe, il y a plus de 10 ans, j’ai eu une petite fille adorable, avec des parents adorables (je parle de relations de professeur à élève et à parents d’élèves; je ne les connaissais pas plus que lors de la « causette » du matin, lorsque les parents amènent leurs enfants. Ils paraissaient avoir des difficultés, sociales, financières ? Très discrets, la maman un peu tristounette parfois, mais pas le « profil dépressif », loin de là;participant à la vie de la classe etc…
Un sale matin, trois mois environ après la rentrée, la Directrice m’appelle et me prévient que la maman de S. vient de se jeter sous le métro, à la station proche de l’école, devant d’autres parents(j’espère pas accompagnés de leurs enfants)S. est amenée par son père.Une des journées les plus longues de ma vie…tous les enfants ou presque de la cour d’école étaient au courant et s. ne disait mot.
Ceci est un exemple vécu, j’ai connu un suicide bien plus proche encore.J’ai été tentée, je ne l’ai pas fait J’ai lu beaucoup de livres sur ce sujet.
S’il y a bien une chose dont je suis sûre,c’est que je doute des « étapes » dont tu parles, Nonack. je ne crois pas du tout que la maman en question ait planifié d’une quelconque façon son suicide, sinon, bien évidemment elle aurait « choisi » un autre lieu, un autre moment, ne serait-ce que pour sa fille qu’elle aimait visiblement.
C’est un sujet que je n’aime pas évoquer.
D
Oui désolé, c’est le genre de sujet pas très agréable à aborder. Mais c’est une réalité, des gens en viennent aux faits. Le but de la discussion est d’essayer de trouver un moyen des aidés, à la limite les comprendre. Pour ce qui est de la mouche et des étapes, ça provient uniquement de la théorie que j’ai eu. J’aurais du préciser que je n’appuyais pas réellement ces hypothèses (hypothèses, car bien que jamais prouvées, on s’entend?. S’était uniquement pour mettre du contenu un peu plus appuyé.
Car chacun des commentaires faisaient état de son opinion propre à lui avec ses expériences de vie ou trucs entendu par ci par là. Sans doute j’ai écris des choses qui n’ont pas plus et j’ai lu des trucs que je n’ai pas apprécié aussi. On connait tous quelqu’un quasiment qui s’est suicidé.
Dès qu’on aborde le sujet de la mort, tout est devient fragile : les mots choisies, les expressions, nos idées préconçues. Cela fait cependant partie de la réalité. On est ici sur terre pour ensuite disparaître…