Dédramatiser : on a souvent l’idée de parler devant un auditoire, à cause du regard d’autrui, mais aussi d’une fâcheuse tendance à surestimer l’importance des événements et à y voir des difficultés, qui parfois n’existent pas. On pense toujours au pire. C’est de l’autosuggestion négative.
Quelle solution peut- on envisager ?
Tout simplement, relativiser et admettre qu’on s’exprime en public tous les jours, au marché, au travail… Cette prise de conscience va aider à dédramatiser. Et peu importe si on fait une erreur. Notre maladresse nous rappelle que nul n’est parfait !
Essayer de regarder bien l’auditoire sans négliger personne. Montrer que vous vous adressez à chacun à la fois pour souligner que l’on est dans une démarche d’échange, mais aussi pour mesurer ses réactions. Le regard est un aspect difficile à maîtriser. Mais, c’est un moyen d’affirmer que l’on détient la parole et, d’une certaine manière, de faire comprendre qu’on mène le jeu !
Se relaxer : stressé par la crainte de perdre ses moyens devant tout le monde. Pour maitriser son mental et ses gestes, mieux vaut savoir garder son sang- froid. Un bon exercice à faire tous les matins est de commencer par s’isoler mentalement en faisant le vide dans sa tête et en relâchant ses muscles. Un bon moyen de ne pas se laisser emporter par son émotion ou un imprévu.
Après cela, on est prêt pour un discours ! Et, à l’issue de cette intervention, n’oubliez pas de remercier l’auditoire de son attention : c’est une excellente conclusion et, surtout, c’est une politesse élémentaire qu’il est cependant facile d’oublier, dans le feu de l’action.
Bonjour Kalou, pardonnez ma franchise mais,
« Tout simplement, relativiser et admettre qu’on s’exprime en public tous les jours, au marché, au travail… Cette prise de conscience va aider à dédramatiser. Et peu importe si on fait une erreur. Notre maladresse nous rappelle que nul n’est parfait ! »
A mon sens ce n’est pas la bonne solution car pas assez réaliste. c’est comme si on se disait qu’il est aisé de s’exprimer par ce que nous sommes doué de la parole… La communication usuel n’a rien a voir avec une allocution devant une assemblée et s’en convaincre me paraît peu vraisemblable et risqué.
« Essayer de regarder bien l’auditoire sans négliger personne. »
Regarder l’auditoire, oui, mais pas directement dans leurs yeux. Cela pourrait déstabiliser un novice et peut être même le mener à la panique devant un auditoire critique…
Pour ma part, je conseillerais si l’on désir regarder des personnes, de les regarder entre les yeux ou autour des yeux mais surtout pas directement. Je pense par ailleurs que la respiration doit être gérée, pensez à respirer, à bien respirer surtout en cas de stress débordant. Si vous ralentissez votre respiration, vous ralentissez votre cœur donc votre stress. Devant un bon coup de stress, une bonne respiration, forcez la s’il le faut !
Comme vous dites, il est important d’utiliser ses bras, ses mains, d’imager son développement oral avec des gestes, de parler fort, sans crier et pas trop lentement.
J’y ajouterais un dernier point. Avant le moment M du discours qui est le plus stressant, dites vous que [b]l’instant ou vous allez prendre la parole est une libération.[/b] C’est le moment libérateur, c’est bien pour cela que vous êtes la. Donc libérez vous par votre but, l’allocution est votre libération. C’est ce pourquoi vous êtes la, ce pourquoi vous êtes venus devant un auditoire. Il s’agit bien la d’une libération, vous allez enfin pouvoir vous faire entendre…
Bien a vous.
Kalou ! Merci pour cet interessant article et Merci egalement à Auguste Mouret pour son commentaire.
Je pense à créer une association de protection de l’environnement dans un avenir trés proche.je dois m’entrainer parce qu’il ne s’agit pas seulement de savoir parler mais de convaincre.