Dédramatiser : on a souvent l’idée de parler devant un auditoire, à cause du regard d’autrui, mais aussi d’une fâcheuse tendance à surestimer l’importance des événements et à y voir des difficultés, qui parfois n’existent pas. On pense toujours au pire. C’est de l’autosuggestion négative.

Quelle solution peut- on envisager ?

 

Tout simplement, relativiser et admettre qu’on s’exprime en public tous les jours, au marché, au travail… Cette prise de conscience va aider à dédramatiser. Et peu importe si on fait une erreur. Notre maladresse nous rappelle que nul n’est parfait !

 

Essayer de regarder bien l’auditoire sans négliger personne. Montrer que vous vous adressez à chacun à la fois pour souligner que l’on est dans une démarche d’échange, mais aussi pour mesurer ses réactions. Le regard est un aspect difficile à maîtriser. Mais, c’est un moyen d’affirmer que l’on détient la parole et, d’une certaine manière, de faire comprendre qu’on  mène le jeu !  Positiver : devant un public, on peut aussi être bloqué à cause de souvenirs désagréables. Il est alors utile de se demander le pourquoi de cette peur et de ce qu’elle nous rappelle. Le mieux est de visualiser des situations de réussite qui vont aider à positiver et à se lancer. On peut aussi sourire, c’est un signe de confiance en soi et de sérénité à condition que le sourire soit naturel !  

 

 

Se relaxer : stressé par la crainte de perdre ses moyens devant tout le monde. Pour maitriser son mental et ses gestes, mieux vaut savoir garder son sang- froid. Un bon exercice à faire tous les matins est de commencer par s’isoler mentalement en faisant le vide dans sa tête et en relâchant ses muscles. Un bon moyen de ne pas se laisser emporter par son émotion ou un imprévu.  Utiliser le langage du corps : crainte du bafouillage ! Le mieux est de s’entrainer à articuler un texte d’une vois assez forte pour gagner en assurance. On en profite pour réguler son débit : trop rapide, on a du mal à capter l’attention ; trop lent, l’auditeur d’endort… D’abord, on s’exerce en famille ou  devant des amis. On utilise aussi le langage corporel : épaules, bras et mais détendus, on se redresse avant de parler. Et on opte pour une tenue dans laquelle on se sent bien.  

Après cela, on est prêt pour un discours ! Et, à l’issue de cette intervention, n’oubliez pas de remercier l’auditoire de son attention : c’est une excellente conclusion et, surtout, c’est une politesse élémentaire qu’il est cependant facile d’oublier, dans le feu de l’action.