Arrêtons de maltraiter la terre avec des produits chimiques comme les pesticides et autres fertilisants non naturels. Je vais vous présenter quelques exemples de fertilisants et pesticides naturels.

Je connais deux sortes de fertilisants écologiques qui sont les suivants :

Le compost: il vous faudra pour cela soit un bac de 70 à 80 cm de haut sur 1 m à 1,20 m de large, avec deux compartiments. Le premier bac recevra les déchets nouveaux et le second permettra de stocker le compost déjà fait. La deuxième solution pour ne pas dépenser de l’argent c’est de creuser une sorte de fosse au fond de votre jardin et d’y mettre tous les végétaux que vous aurez taillé, ou feuilles qui vont ainsi fermenter et créer votre compost. Une fois le compost fait, vous pourrez fertiliser toutes vos plantations.

Le fumier: lui il provienne de bovins, de chevaux, d’ovins ou de volailles, il est nécessaire de le laisser composter au moins un an pour obtenir ce que l’on nomme le « beurre noir ».

Vous pourrez ensuite l’utiliser dans votre jardin. Pour cela, déposez-en une couche d’au moins 15 cm d’épaisseur sur le sol, et incorporez-le à quelques centimètres de profondeur. Ce mode de fertilisation est à faire une fois tous les trois ans.

Pour la santé de vos végétaux, il est important d’éviter le plus possible les pesticides que l’on trouve dans les grandes surfaces ou autres magasins qui en vendent.

Pour cela il y a plusieurs possibilités d’utiliser la nature pour entretenir le havre de paix que représente votre jardin. Le jardin est avant tout un endroit vivant, où la faune et la flore sont intimement reliés. C’est pourquoi il convient de protéger les lombrics (vers de terre), dont le rôle est d’aérer la terre, les coccinelles qui combattent les pucerons notamment (présents sur les rosiers et rhododendrons), les hérissons destructeurs de limaces et d’escargots, les abeilles dont le rôle pollinisateur n’est plus à démontrer et qu’il faut préserver coûte que coûte (plantez des fleurs qui attirent les abeilles comme les arbres à papillons, lilas, lavande).

C’est bien sûr une première étape, car il reste à lutter contre les chenilles qui colonisent les choux, certaines plantes aromatiques (thym, sauge, romarin, menthe…). Contre les fourmis, on préconise de planter des œillets d’inde, de la lavande, de la marjolaine, de l’ail ou de la ciboulette. Si des troncs d’arbres sont envahis, on les entoure de papier gluant ou de marc de café.

Vous voyez que les solutions sont très simples parfois. Bon jardinage!