Dans le contexte actuel de société, être interdit bancaire n’est pas une situation exceptionnelle, il suffit qu’un  chèque soit rejeté pour être fiché en anomalie de paiement à la Banque de France, mais le plus gênant c’est de pouvoir assurer les dépenses quotidiennes.

Dans l’esprit de certaines personnes, le fait d’établir un chèque en paiement leur donne la possibilité de faire des achats sans avoir systématiquement le montant correspond sur leur compte. Ils se disent que leur salaire va bientôt être viré ou que certaines rentrées d’argent vont bientôt arriver.

Ils oublient trop souvent que le chèque est un moyen de paiement au comptant et que le titulaire d’un chèque peut le présenter à sa banque dès qu’il est en sa possession.

Si un chèque est présenté à la banque et qu’il n’y a pas suffisamment de provision, il est automatiquement rejeté et l’émetteur du chèque a en moyenne 48 heures pour régulariser la situation auprès de leur banque.

Ce délai passé, l’émetteur de chèque sans provision, s’il n’a pas la possibilité de régulariser cette situation, est automatiquement inscrit au ficher central des chèques (FCC) de la Banque de France et des sanctions immédiates en découlent telles que l’interdiction de signer de nouveaux chèques pendant 5 ans sous peine d’amende et l’obligation de restituer ses chéquiers et très souvent la carte bancaire.

Depuis juillet 2010, la régularisation d’un chèque sans provision ne donne plus lieu à des pénalités, seuls des frais bancaires sont facturés à l’émetteur négligent

Mais la situation d’interdit bancaire donne tout de même la possibilité à la personne concernée de régler des dépenses courantes en ayant recours à des moyens de paiement alternatifs aux chèques.

Il existe tout d’abord la carte à autorisation systématique, qui est proposée aux clients en difficulté financière ; c’est une carte qui offre les mêmes services qu’une carte bancaire classique avec un coût moins cher que les autres cartes (environ 30 €/an), mais utilisable seulement sur les terminaux de paiement équipés pour une consultation à distance.

La différence c’est qu’avant toute opération de règlement avec cette carte, le système vérifie que le compte de l’utilisateur dispose d’une provision suffisante et les dépenses effectuées sont immédiatement débitées sur le compte.

Des virements permanents peuvent être mis en place pour des dépenses régulières à date fixe, ainsi que des prélèvements pour le paiement de factures régulières telles qu’EDF, Eau, téléphone.

Il est possible aussi de recourir aux cartes prépayées vendues  au prix de 10 à 20 € en moyenne, dans les bureaux de tabac ; elles fonctionnent sur le même principe que les cartes téléphoniques, il suffit d’activer la carte et de la recharger selon les besoin avec un solde maximum plafonné à 2 500 €.

Le seul problème c’est que l’utilisation de ce type de carte revient très chère, si l’on prend en compte le prix d’achat de la carte, plus les coûts de rechargement (environ 2 et 7 % du montant payé).

Avoir de bonnes relations avec son banquier et tenir une gestion rigoureuse de ses dépenses reste encore la meilleure solution pour se mettre à l’abri de mauvaises surprises.

Une solution pour vous: http://www.comptes-bancaires-fr.com/137.html