COLUCHE : 23 ans après ses fils attaquent.

COLUCHE : 23 ans après ses fils attaquent.

 

Notre regretté Coluche est mort il y a bien longtemps maintenant et pourtant une question d’héritage, non résolue à ce jour, fait à nouveau surface et vient assombrir sa mémoire.

Lorsqu’il s’agit d’héritage, on le sait il n’y a pas de pitié et le moindre petit sou est toujours un petit sou de gagné.

Pourtant nous aurions préféré garder de lui, les éclats de rires et sourires qu’il faisait naître en nous.

 

Ainsi 23 ans après le décès de Coluche, ses fils réclament une partie de l’héritage de leur père. S’estimant spoliés par Lederman à qui la veuve du comique, a cédé tous les droits.

 

Oui, mais voilà, les fils estiment qu’il y a eu tromperie, faux et usage de faux et réclament leur part sur trois disques de Coluche.

C’est ainsi que Marius et Romain Colucci ont décidé d’attaquer au pénal la société Paul Lederman, producteur du regretté Coluche.

 

Leur avocat Me Gilles-Jean Portejoie, a déposé plainte contre la société PPL.

 

 

Ils estiment avoir été laissés sans le sou, par Paul Lederman.

Romain documentaliste et Marius comédien, réclament ainsi les droits d’interprète sur les ventes de trois disques. Qui d’après eux, ont été enregistrés avant et après le mariage de leurs parents et feraient ainsi partie du patrimoine familial, cela se chiffre à plusieurs centaines de milliers d’euros. Une coquette somme.

 

Pour Paul Lederman, il s’agirait au contraire des droits cédés par Véronique Colucci, la veuve de Coluche.

 

L’expert mandaté dans cette affaire par le tribunal, constate deux différences. Notant que les mentions « Café de la gare » et « Pour K7 » ont été effacées sur la copie de PPL.

 

L’expert écrit dans son rapport :

 

– " La suppression de ces mentions, alors qu’elles apparaissent clairement sur l’original sont de nature à influencer l’appréciation de la force probante de cette pièce".

 

 

Me Portejoie, souligne :

 

–         « On ne triche pas avec la mémoire de Coluche ».

 

Voici une vidéo de Coluche.

 

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Source Le Parisien