A peine rentrée en France, la jeune Française fait l’objet de polémiques !

Tout d’abord, la question qui vient à l’esprit est « contre quoi ou qui a-t-elle été échangée ? »

L’Elysée et le quai d’Orsay ont beau clamer bien haut qu’il n’y a pas eu de « marchandage », on a du mal à les croire quand on connaît les Iraniens.

Hasard ou coïncidence, la France va libérer Ali Vakili Rad, condamné en France pour l’assassinat de l’ex-Premier ministre du Shah Chapour Bakhtiar. Deuxième coïncidence, Majid Kakavand, un ingénieur iranien, retenu en France depuis mars 2009, accusé par les Américains d’avoir fourni à son pays des composants électroniques ayant de possibles applications militaires, va aussi être libéré.

Hasard de calendrier !?

Après tout, si l’on a dû marchander un peu pour libérer la jeune étudiante, je ne vois pas où est le mal.

Mais voilà que l’on apprend que la demoiselle n’était peut-être pas si innocente : elle aurait travaillé pour la DGSE. C’est du moins ce que prétend un ancien de la DGSE, Maurice Dufresse alias Pierre Siramy : « elle aurait travaillé au profit de la France pour collecter des informations de politique intérieure, et d’autres sur la prolifération nucléaire »

Cette information a bien sûr été immédiatement démentie, mais ce sont les Iraniens qui doivent être contents.

On peut se demander aussi pourquoi le Président de la République a été si discret dans cette affaire. Il n’a pas essayé de tirer partie de la situation comme il l’avait fait lors d’autres prises d’otages.

Bien sûr, on ne saura jamais le fin mot de l’histoire, mais on  ne peut s’empêcher de « gamberger ». La rumeur, encore la rumeur !