Clearstream Les crocs d’un mal embouché

Affaire Clearstream  Des propos de mal embouché…

 

 

Le Canard de ce jour n’a pas manqué d’en faire son titre de une.

Il est du devoir de chacun de se poser quelques questions à propos de cette phrase présidentielle.

         Ce retour plus de 60 ans en arrière est proprement hallucinant, comme le procès lui-même. Qu’on s’adore à droite au point d’en venir à des références mussolino hitlériennes est effrayant. En deux générations on oublie tout, jusqu’aux mortelles caricatures de cette boucherie pour le mentionner entre membres d’un même gouvernement. De la barbarie entre gens de l’élite.

         Certes le nombre des survivants va en se réduisant mais les images de ces horreurs sont encore présentes dans nombre de mémoire.

         A gauche les querelles font la risée des gazettes. Au plus on finit dans un ridicule qui ne tue pas. A droite, l’expression est mortifère et l’on finit sur la place publique, au tribunal. Un Iroquois ou un Martien n’en reviendrait pas… Quant à nos voisins, quelle image reçoivent-ils d’un  procès entre un ex-Premier Ministre et le Président de la République. Tout cela pour évincer un futur candidat à la Présidence de 2012. Une bataille politique mérite-t-elle d’en arriver à une telle ignominie ? Une soi-disant élite peut-elle se vautrer dans une boue aussi nauséabonde ? Et nous, vulgum pecus, devons-nous comprendre que l’intelligence la plus éminente est voisine de la barbarie au point d’y replonger des nations et des peuples entiers ?

         Enfin, que ces propos sortis de la bouche de notre actuel président n’émeuvent pas davantage une élite modérée, n’alarment pas davantage le bon sens cartésien prouve le dédain, le mépris ou l’oubli de la vie politique qui nous quand même conduit vers ces horreurs.

Une réflexion sur « Clearstream Les crocs d’un mal embouché »

  1. [b][i] »Au troisième jour du procès Clearstream, mercredi, le trouble a envahi le tribunal. La défense de Dominique de Villepin a exhumé du dossier un document très embarrassant pour le chef de l’Etat.

    Il s’agit de notes de frais d’Imad Lahoud, l’informaticien soupçonné de la falsification des fameux listings.
    Elles prouvent qu’il a dîné ou déjeuné à plusieurs reprises avec l’un des plus proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy – François Pérol ! – entre fin février et mi-mars 2004.
    C’est-à-dire durant la période où le nom du futur président de la République a été introduit dans de faux fichiers de la chambre de compensation luxembourgeoise. »[/i][/b]

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