Aux Pays-Bas, le gouvernement a évoqué l’idée d’interdire les arômes dans les liquides pour cigarettes électroniques. Pour justifier cette décision, il s’est appuyé sur des études révélant les effets néfastes des composants de ces arômes sur la santé. Le public et les professionnels du secteur ont immédiatement réagi, rappelant tous les avantages de ces arômes.

Les arômes des e liquide aident à arrêter de fumer

En tête de file des arguments brandis pour défendre les arômes dans les liquides des cigarettes électroniques, il y a leur rôle dans le sevrage tabagique. Les gouvernements sont nombreux à craindre que tous ces goûts fruités attirent les jeunes et favorisent le tabagisme. Pourtant, ce n’est pas le cas. Mieux encore, le sevrage serait plus efficace grâce aux arômes des liquides.

Effectivement, ces goûts variés permettent à la cigarette électronique de s’intégrer plus facilement dans le quotidien et ses différents événements. Des liquides avec des goûts sucrés et originaux comme ceux que propose vape47 sont généralement appréciés lors d’événements festifs. Des goûts moins sucrés et plus profonds sont appréciés en journée ou autour d’un café. Bref, les liquides aromatisés aideraient à convaincre les fumeurs de ne pas retourner vers la cigarette.

Les consommateurs prêts à se tourner vers le marché noir

Un autre argument brandi contre l’idée du gouvernement des Pays-Bas, c’est le risque de voir un marché noir se développer. Bien sûr, ce risque est présent pour chaque produit interdit. Il ne peut donc pas représenter un argument à lui seul. Cependant, si on considère que le produit interdit peut avoir de véritables vertus quand il est contrôlé, le laisser aux mains du marché noir semble être une erreur.

Or, dans tous les sondages, une immense majorité des vapoteurs déclarent qu’ils n’hésiteraient pas à se tourner vers le marché noir pour acheter des liquides sucrés si cela était nécessaire. Or, il serait impossible de s’assurer de la qualité des produits vendus et les risques pour la santé des consommateurs seraient importants. Plus grave encore, la deuxième réaction la plus fréquente serait de recommencer à fumer des cigarettes classiques.

Les autres pays d’Europe pourraient emboîter le pas

Au-delà des Pays-Bas, la question a également suscité l’émoi des vapoteurs et des professionnels du secteur dans de nombreux pays d’Europe. Effectivement, ils craignent qu’une décision nationale puisse rapidement se répandre à travers tout le continent.

Un tel phénomène serait catastrophique pour ce secteur économique principalement porté par les TPE et les PME. Pis encore, si toute l’Europe interdisait ces arômes, le marché noir importerait directement de pays plus lointain où aucun contrôle n’est fait sur la qualité de la marchandise.