Alors, que désormais le seul débat semblant intéresser la presse consiste à savoir où et quand le président actuel deviendra le candidat de demain, M SARKOZY semble enfin tirer profit d’une stratégie bien réfléchie..
Après sa victoire aux élections présidentielles, Mr SARKOZY avait cru bon de se placer au-dessus de la mêlée du débat politique, en appuyant fortement (et avec le succès qu’on lui connait) la nomination de D.S.K. à la présidence du Fonds Monétaire International (F.M.I.) En mai 2011, alors qu’une femme de chambre faisait trembler l’économie mondiale, le supposé principal concurrent de Nicolas SARKOZY se retrouvait ainsi hors-jeu, plongeant la gauche dans le désarroi.

On se souvient depuis des rumeurs, précisant qu’il s’agissait d’un coup monté… Sans accorder crédit à ces simples rumeurs, force est de constater, qu’au final, le président de la République française profite de cette situation inédite, et qu’au passage, le vacarme, provoquée par cette histoire de mœurs bien trop évidente, a permis à une proche du chef de l’Etat de s’emparer de cette institution monétaire mondiale.

 

Certains mettront en avant la capacité du chef de l’Etat à dépasser ses propres états d’âme, afin de diversifier les compétences, et ainsi permettre à l’opposition de se casser les dents. En prônant la nécessité de ré enchanter le rêve français, comment le parti socialiste peut-il faire oublier, que le D.S.K national reste l’Homme, ayant exigé une rigueur sans précédent de la part des nations européennes ?

 

Cela n’était peut-être pas suffisant, si ce n’est que M. BESSON, en entrant dans l’équipe de N. SARKOZY, donnait encore plus de corps à cette aura du chef de l’Etat ? Comment un ténor du parti socialiste pouvait –il rejoindre un gouvernement, si ce n’est en sachant que ce gouvernement avait alors fait ses preuves en matière de convictions ? Et, lorsque les grands noms du parti socialiste se sont engagés auprès de M SARKOZY (On ne peut pas dire que Mr KOURCHNER soit un second couteau, ni même que Jack LANG soit un inconnu des sympathisants à la rose) , ce dernier avait alors beau jeu de se présenter, comme au « au-dessus des partis ».

 

Mais, était-ce suffisant ? Le chef de l’Etat ne le considérait pas, aussi le nom même du héros jamais égalé du Parti socialiste, François MITTERAND lui-même, allait donner un nouvel éclat à cette présidence bling – bling peut être, mais rose aussi. L’actuel ministre de la culture rejoignait sans états d’âme la rue de Valois, et personne n’y trouvait à redire.

 

Enfin, à quelques semaines des élections présidentielles, le président N. SARKOZY s’engage dans des mesures impopulaires, multipliant les hausses d’impôts, tout en laissant croire, que les années à venir seront difficiles mais surmontables si on décide d’appliquer Sa politique. Pour réussir à nous convaincre, le président a un allié de poids. La Cour des comptes vient de publier un rapport, invitant l’Etat à encore plus d’austérité. Et, devinez, qui est à l’origine de la nomination du premier président de l’institution, le socialiste Didier MIGAUD… ? Gagné.

 

Alors, simple hasard ou calcul machiavélique…je vous laisse vous faire votre propre opinion.