Toute la semaine, jusqu’à dimanche, mon quartier est en ébullition. En effet, le festival Perffusion en association avec le collectif démocratie créative, propose au habitant du quartier L. d’assister à une série de concert, mais aussi à des expositions d’arts contemporain improvisées…

  Une façon pour l’art de se réapproprier la rue ! Mais aussi de rappeler à nous autres, citadins, que la ville est notre territoire : « Envisager la ville autrement, se l’approprier, s’en servir comme d’un grand terrain de jeu, sans intention de dégradation, ni de marquage au fer rouge… se l’approprier parce qu’elle est à nous tous, et pour se rappeler qu’elle est nous tous… (3RS) Venez participer à cette effervescence de projets dans l’espace public. Tout projet autogéré, spontané et éphémère est le bienvenu dans le quartier de tous les possibles ! » (source le programme du festival)

 

Hier soir en rentrant, j’ai eu la chance d’assister à un concert dans la laverie en bas de chez moi…

Un duo, originaire de Tour, s’y produisait. En discutant avec eux, ils m’ont demandé si j’accepterai de leur prêter mon balcon pour y faire le concert du lendemain. Leur demandant pourquoi, ils m’ont expliqué qu’ils se sont imposé dans le cahier des charges de la formation de relever un certain nombre de défis et qu’ils ont l’habitude de se produire dans des endroits incongrus et insolites. Le principe me plaît assez cela dit ce n’est pas une raison pour que j’accepte. J’ai donc prétexté la petite taille de mon balcon de lilipucien pour refuser, en leur indiquant néanmoins quelques endroits sympa et originaux où ils pourraient se produire. (petit square au bout de la rue, sur le parvis du musée, dans un jardin familiale)

 

D’ailleurs ce n’est pas la première fois j’assiste à un concert dans le lavomatique. En février dernier, le Lavotour avait pris ses quartiers en bas de chez moi.