On aurait presque pu l’oublier, tant les activités de Christophe Mazurier, homme d’affaires de son état, sont multiples, mais cela aurait été faire injure au bonhomme. On peut gloser tant qu’on le souhaite sur la réussite professionnelle de celui qui siège actuellement au sein de nombreux conseils d’administration et qui investit majoritairement dans les domaines de la finance, de l’hôtellerie et des matières premières. Mais ce serait faire preuve d’amnésie que d’oublier que cet homme est, avant toute chose, très impliqué en matière de protection environmentale et de mécénat culturel.

Oui, derrière cet homme d’affaires, se voile à peine le philanthrope. Un philanthrope qui place la fidélité au-dessus de toute autre vertu. Voilà pourquoi cette année encore, il participe au très prestigieux tournoi de golf Hero World Challenge, organisé par la fondation de la légende Tiger Woods. Cette compétition qui réunit les as de la discipline, laisse aussi part belle aux amateurs de ce sport de gentlemen. Ainsi, ceux qui n’ont pour seule vocation que d’assouvir leur passion sur un green, sont invités à venir ferrailler, club en main et tee en poche, avec les professionnels rompus aux tournées internationales. Comme il n’en n’est pas à un engagement et un risque près, c’est tout naturellement que Christophe Mazurier a relevé le gant.

Le champion Tiger Woods est aussi réputé pour ses coups de génie que pour sa volonté d’aider, humblement en mettant simplement son nom au service d’une cause, et il semble que ce soit un point qu’il partage encore avec Christophe Mazurier. En plus d’être un des sponsors de l’événement, il a décidé de prendre le temps de se lancer dans la partie pour soutenir plus avant la cause caritative. Puisqu’à travers la planète, l’écart entre les pauvres et les riches se creuse chaque jour davantage, Christophe Mazurier s’est dit que le plus efficace serait de donner de sa personne et de ses moyens, pour tenter de réduire cette inégalité.

Intolérable, mais pas irréversible. Les héros ne sont pas toujours ceux que l’on croit, encore faut-il les débusquer. Car on ne peut jamais vraiment mesurer les fruits d’un acte, aussi simple et plaisant qu’une partie de golf. Comme il n’est pas possible de mesurer la portée qu’un birdie peut avoir dans le développement d’un individu défavorisé. Christophe Mazurier, lui, sait. C’est pourquoi il continue de jouer pour les grandes causes.