Germain a dix ans , c'est à ce moment là que commence le livre …
C'est mon instituteur qui ma prêté ce livre "il rêvaient des dimanches"; un dimanche justement il n'y avait pas d'école et je suis allé mener les chèvres au pâturage, dans un petit champ au bout du village .
C'est une des occupations quotidiennes des enfants en Afrique et j'ai découvert que les enfants de France , à cette époque, eux aussi s'occupaient des bêtes.
C'est une des occupations quotidiennes des enfants en Afrique et j'ai découvert que les enfants de France , à cette époque, eux aussi s'occupaient des bêtes.
Je me suis assis au pied d'un acacia et j'ai ouvert précautionneusement le livre ; chez nous, dans notre petite école, les livres sont rares .Et bien vous savez quoi ! il me ressemble ce petit garçon…C'est vrai , moi j'ai une peau d'ébène ,lui la peau claire ; et moi je m'appelle Aboudakrim . Il a dix ans comme moi, sauf que lui son histoire se déroule à partir de 1908 et la mienne 100 ans plus tard .
J'aime bien ce petit garçon dont la vie se passe en France dans une région du sud ouest qu'il appelle "causse" .Au fait , moi , j'habite sur en Afrique de l'ouest dans un endroit qu'on appelle sahel. Parfois sa vie est différente de la mienne mais souvent je retrouve ma vie , là écrite sur ces pages…
Pour sa dixième année, il retourne habiter chez sa maman ( vous verrez pourquoi quand vous lirez le livre). L'eau est rare dans les causses comme chez nous , alors le matin et parfois trois fois par jour ,avant d'aller à l'école , il va chercher de l'eau .Ce n'est pas difficile pour moi d'imaginer la fatigue de ses petits bras maigrichons, des petits bras qui tendent sous le poids du seau d'eau (chez nous c'est des bidons), parce que moi tous les jours je vais aider ma maman à aller chercher l'eau .Oui oui je sais ici en Afrique c'est souvent le travail des filles qui aident les mamans à la cuisine et au jardin , mais je n'ai pas de grande sœur et les petites sont encore trop petites.
La rudesse de la vie qu'il raconte je la connais , prendre pour seul repas un bol de lait de chèvre et quelques légumes du jardin quand il y en a , n'aller à l'école que lorsque les travaux aux champs sont terminés .Je découvre que là bas ,ailleurs d'autres enfants mènent une vie semblable à la mienne , ou la faim et l'eau régissent tout .
La rudesse de la vie qu'il raconte je la connais , prendre pour seul repas un bol de lait de chèvre et quelques légumes du jardin quand il y en a , n'aller à l'école que lorsque les travaux aux champs sont terminés .Je découvre que là bas ,ailleurs d'autres enfants mènent une vie semblable à la mienne , ou la faim et l'eau régissent tout .
J'aime beaucoup ce livre qui me fait voyager dans le temps et l'espace. Le vocabulaire est simple mais très imagé, je la vois Louise qui essuie ses mains sur son tablier, je la sens l'odeur du bon pain qui cuit dans le four , je rencontre le regard froid de Eugénie …
Dommage que parfois alors que l'on est entrainé dans ce récit au passé , que notre imaginaire nous fait voir les paysages, les gens ,comme un film qui se déroule devant nos yeux , Christian Signol l'ecrivain casse le rythme de l'histoire en mettant son grain de sel …en nous disant ce qu'il pense ou ce qu'il imagine …alors s'envolent ces regards que l'on croyait vrai, on réalise que ces phrases qu'il met dans la bouche des personnages c'est lui qui les a "inventées" …on était près de Germain , on se retrouve propulsé en 2008, et ce n'est plus un petit garçon qui raconte à travers les souvenirs qu'il a dévoilé à son petit fils , mais un monsieur qui imagine les actions et réactions de son grand père …dommage …il enlève cette saveur du récit , comme si on y était .
Dommage que parfois alors que l'on est entrainé dans ce récit au passé , que notre imaginaire nous fait voir les paysages, les gens ,comme un film qui se déroule devant nos yeux , Christian Signol l'ecrivain casse le rythme de l'histoire en mettant son grain de sel …en nous disant ce qu'il pense ou ce qu'il imagine …alors s'envolent ces regards que l'on croyait vrai, on réalise que ces phrases qu'il met dans la bouche des personnages c'est lui qui les a "inventées" …on était près de Germain , on se retrouve propulsé en 2008, et ce n'est plus un petit garçon qui raconte à travers les souvenirs qu'il a dévoilé à son petit fils , mais un monsieur qui imagine les actions et réactions de son grand père …dommage …il enlève cette saveur du récit , comme si on y était .
Bonsoir,
Christian SIGNOL, auteur du terroir s’il en est!
Merci pour cette bouffée d’air sur ce site!
@ bientôt
:-*
Bonsoir Awa
J’avais lu l’article sur « un arc en ciel dans la nuit » de Dominique Lapierre et vous ai dit
que je l’achèterais et le lirais. Cela remonte au 10.12.2008. En cette fin d’année très prise je n’ai pas eu le temps . Ensuite je m’aperçois que vous écrivez beaucoup d’articles
Pourquoi ne vais-je pas vous lire plus souvent vous êtes intéressante.!!! Je vais le faire
Bien amicalement
eleina
merci pour ce gentil commentaire,il est toujours agréable de savoir que les lecteurs apprécient ce que l’on ecrit …je me souviens de votre precedent com qui m’avait tout autant fait plaisir .amicalement
bonsoir Monsieur, j’ai un jour decouvert un livre de Mr SIGNOL , et j’ai de suite été conquise , depuis je suis a l’affut dès que je peux en trouver un je l’achète, il faut vous dire que je suis limitée dans mes depenses aussi je cherche sur les vides greniers , et je me suis inscrite à la bibliothèque , afin de pouvoir en lire le plus grand nombre , et chaque fois ;quelque soit l’histoire , le heros , ou l’heroine et leurs entourages, je plonge dans une famille qui devient tres vite la mienne , et il me tarde toujours de retrouver ses compagnons de quelques heures, le plus eprouvant, pour moi, est, quand je termine le livre , ses personnages me manquent , comme si je m’etais eloignée des miens , c’est un sentiment particulier, aussi je voulais dire a ce Monsieur, un grand merci , pour les bonheurs simples qu’il m’apporte au travers de ces écrits , et surtout ne vous arrettez pas , j’ai besoin de votre plume, pour retrouver une vie qui saurait mieux me satisfaire que celle qui nous est offerte à present,
merci Monsieur, Merci francoise
bonjour Françoise
je pense comme vous que pour qu’un roman soit réussi il faut que nous ayons l’impression d’avoir réellement croisé la vie des personnages que l’on voit vivre sur les pages . c’est ce que j’expliquais à Abdoulaye l’instituteur des écoliers que je parraine en afrique , pour que les lecteurs s’intéressent à ces ecoliers ils doivent avoir l’impression de les connaitre, de les avoir rencontré un jour au détour d’un chemin …
en attendant si vous appréciez cette manière de nous faire vivre un passé qui n’est pas le notre je vous parlerai d’un autre ecrvain qui m’a entrainé dans les coins de ma région au travers de la vie d’une famille