Le choix du prénom d’un enfant est-une étape très importante dans la vie des futurs parents. En effet, le prénom que l’on nous attribue permet de nous différencier individuellement des autres membres de notre famille portant le même nom que nous .
Mais sommes nous libre de choisir le prénom de notre enfant ?
Vous êtes à quelque mois du terme de la grossesse, et, il est maintenant temps de choisir le prénom que portera le fruit de votre amour . Ce qui en général devient un casse tête lorsque père et mère n’ont pas du tout les même envies. Qui va céder ? Quel prénom l’emportera ?
Une fois accordés tous deux sur le choix du prénom, reste à savoir si celui-ci est conforme à la loi. Car en effet, même le choix d’un prénom est encadré par la loi. Et oui, c’est comme ça en France, la législation est très active !
Revenons quelques années en arrière … Jusqu’en 1966 une loi obligeait les parents à choisir le prénom de leurs enfants parmi ceux existants sur les calendriers ou encore parmi ceux des grandes personnalités historiques. Autant dire donc qu’il n’y avait pas de place à l’imagination et l’excentricité. Mais(heureusement) en 1966 une évolution en la matière se fait sentir. En effet, désormais les individus pouvaient être dotés d’un prénom directement venu de la mythologie, les prénoms composés ou encore ceux propres à une région.
Le Grand changement quant à lui date de 1993 lorsque la loi autorise tout prénom dans la limite du raisonnable pour l’intérêt de l’enfant, dans l’article 57 du code civil :
"Les prénoms de l’enfant sont choisis par ses père et mère. La femme qui a demandé le secret de son identité lors de l’accouchement peut faire connaître les prénoms qu’elle souhaite voir attribuer à l’enfant. A défaut ou lorsque les parents de celui-ci ne sont pas connus, l’officier de l’état civil choisit trois prénoms dont le dernier tient lieu de nom de famille à l’enfant. L’officier de l’état civil porte immédiatement sur l’acte de naissance les prénoms choisis. Tout prénom inscrit dans l’acte de naissance peut être choisi comme prénom usuel."
Voilà qui est dit.
Cependant votre liberté reste tout de même limitée dans la mesure où l’officier d’état civil peut signaler les prénoms lui semblant porter préjudice à l’enfant.
Autrefois il pouvait immédiatement refuser d’inscrire sur les registres d’état civil les prénoms qu’il jugeait non convenables.
L’article 57 est venu réformer cette pratique et précise que :
Avant de terminer, je vous propose quelques exemple de prénoms refusés : Spatule, Babar, Babord et Tribord pour des jumeaux, Clitorine, Némo, Digimon et Pokémon pour des jumeaux ETC
J’étais au centre commercial il y a peu, quand j’ai entendu une mère courir après sa petite fille en l’appelant « Rexona ! Rexona viens ici ! » … J’avoue que ça m’a assez choqué. Je plains cette petite fille quand elle grandira, elle risque de recevoir toutes les vannes nulles de ses camarades !