Le président du Venezuela, Hugo Chavez, s'est prononcé hier contre l'indépendance du Kosovo, affirmant que celle-ci créerait un précédent extrêmement dangereux pour le monde entier et il a demandé que cette déclaration d'indépendance soit annulée.

Hugo Chavez a appelé à un dialogue entre l'Union européenne et les Nations unies pour qu'elles ne tiennent pas compte de cette décision de l'ancienne province serbe.

Le président du Venezuela a affirmé que la Déclaration d'indépendance du Kosovo était le résultat de la pression exercée par les États-Unis et qu'il ne comprenait pas comment certains pays européens pouvaient l'accepter et comment les Nations unies pouvaient se prêter au jeu de Washington.

Hugo Chavez a dit qu'il rejoignait la position de la Russie, de la Chine et de l'Espagne pour qui cette déclaration d'indépendance constituait un précédent qui mettait en danger la sécurité mondiale, et qu'il fallait craindre que nombre de provinces, de populations, ou de régions n'allassent à présent demander leur indépendance, ce qui allait créer de nombreux conflits et de nouvelles guerres.

Les tensions et la montée de la violence en Serbie et à la frontière du nouvel État du Kosovo semblent pour l'instant lui donner raison. Mais aussi, me dira-t-on, pourquoi accepter le Kosovo et refuser la Corse, le Pays Basque, la Macédoine, et tant d'autres encore ?