"La Colombie, le gouvernement et les forces rebelles devraient rechercher de bonne foi, en s'appuyant sur nous, dans un premier temps une régularisation de la guerre et ensuite un accord de paix", a annoncé le président Chavez à l’occasion de l’ouverture du congrès fondateur du Parti socialiste uni du Venezuela se tenant à Caracas. "Cela fait 60 ans de guerre et celle-ci n'a pas de solution militaire, j'en suis totalement sûr. C'est la raison fondamentale pour laquelle j'ai demandé aux gouvernements d'Amérique latine et d'Europe une bonne reconnaissance de cette réalité", a-t-il ajouté.
Après la libération de Clara Rojas et Consuelo Gonzalez , le président vénézuelien avait demandé aux pays latino-américains et européens de retirer les FARC et l’ELN (Armée e Libération Nationale, guévariste) de leurs listes d’organisations terroristes et de leur reconnaître le statut de belligérants.
"L'intégration latino-américaine passe par la paix en Colombie et c'est une des raisons pour laquelle l'empire (américain) ne veut pas de cette paix parce qu'il veut torpiller cette intégration tant nécessaire entre les pays d'Amérique du Sud, d'Amérique Centrale et des Caraïbes", a annoncé M. Chavez.