Chantal est morte,
Cette enseignante de cinquante deux ans est partie sans qu’on lui est accordé de mourir décemment auprès des siens.
S’est-elle suicidée? on ne le sait pas.
Ce que je sais c’est qu’enfin elle ne souffre plus. Je pense à sa famille et à leur douleur.
Atteinte d’une maladie incurable, elle avait demandé à être euthanasiée, on le lui a refusé.
Comment peut-on refuser à un être humain qui souffre, de s’en aller dans la dignité, auprès des siens ??
Comment peut-on refuser à une personne, alors que l’on sait que l’on ne peut plus rien faire pour elle, comment peut-on refuser de la laisser partir en paix, dignement et apaiser ses souffrances ??
Je regrette que les autorités, n’aient pas accepté sa demande.
Un chien qui souffre énormément ont l’euthanasie, mais pas un être humain. Pourquoi ?? Non, pour un être humain sa souffrance doit être et rester jusqu’à la fin.
Comment peut-on être si cruel ?? Je pense que Nicolas Sarkozy, n’a jamais été malade, n’a jamais subit ces souffrances insuportables.
Alors, Chantal nous te disons au revoir, repose en paix, nous pensons à toi.
J’espère qu’un jour on comprendra qu’il n’est pas utile, ni décent, de laisser souffrir un être humain jusqu’au bout.
Qu’elle en est l’utilité ?? Partir dignement devrait être accordé à toute personne qui en fait la demande et pour laquelle on sait qu’il n’y a plus d’espoir.
Andréa… Je suis tout à fait d’accord avec vous !
Au nom de la sacro-sainte morale judéo-chrétienne, une lamentable farce hypocrite, Madame Chantal Sebire n’a pas eu le droit à sa dignité : on l’a laissée toute seule mourir comme une bête… seul l’enquête nous le dira !
Inutile de faire l’autopsie du corps de Madame Chantal Sebire : ce serait lâche et hypocrite ! Qu’on laisse cette femme courageuse se reposer en paix dans la dignité qui lui est due ! Elle a cet ultime droit… Qu’on laisse sa famille, ses proches, ses amis faire leur deuil dans la dignité qui leur est due…
Puisse cette lamentable histoire servir de leçon : il serait temps que nos Politiques légifèrent pour rendre leur dignité à celles et ceux qui veulent partir quand plus rien n’est possible, sauf d’atroces soufffrance jusqu’à une agonie insuportable !
Bon, Dominique, lis un peu ça :
« Ces spécialistes ne cachent pas leur très vif étonnement au vu de l’absence, durant six ans, de prise en charge médicale adaptée de la malade. Ils indiquent que la maladie dont souffrait Mme Sébire (un esthesioneuroblastome ou neuroblastome olfactif) ne peut être qualifiée d’incurable, notamment si elle est traitée de façon précoce. Les taux de survie sont de l’ordre de 70 % cinq ans après une intervention, quand les troubles sont pris en charge assez tôt, affirment ces experts »
« Mme Sébire avait indiqué que le diagnostic de sa maladie avait été posé en 2002 par un chirurgien ORL de Lyon. « Il m’a expliqué l’intervention prévue, mais n’a pas réuni l’équipe adéquate, étant donné la complexité de ma maladie », a t-elle affirmé. Mme Sébire a ensuite consulté plusieurs spécialistes, à Paris dans trois hôpitaux, à Grenoble, Besançon puis Dijon. « Je n’ai pas accepté les interventions qu’on me proposait car le risque vital était engagé », a t-elle poursuivi. »
Où y a-t-il de « sacro-sainte morale judéo-chrétienne »?
Dominique, désolé, mais je ne suis pas vraiment d’accord avec toi sur un sujet qui m’intéresse depuis longtemps.
@ Blaise
Blaise, c’est tout à ton honneur… Tu as le droit de ne pas être de mon avis…
Cet exemple, que tu as rédigé et que je viens de lire, ne doit pas être le seul à être pris en compte ! En effet, d’autres malades, qui ne peuvent plus guérir et dont la maladie (qui n’a pas été découverte à temps) est incurable ?
Je pense que toute personne a le droit à sa dignité : personnellement, si j’étais condamnée irrémédiablement par la science, je n’aimerais pas qu’on me fasse subir un acharnement thérapeutique…
Mais as-tu mon article sur le sujet de Mme Sébire dis-moi, hummmm???
J’y parle de la loi Leonetti…
je comprends votre compassion
madame Sébire avait dit qu’elle ne se suiderait pas car ce geste était contraire à ses principes, elle a aussi refuser d’entrer dans un coma artificiel pour ne pas imposer ce douloureux accompagnement à ses enfants, je comprends sa morale, je comprends ses souffrances et je m’incline devant sa mort, mais quand on a pour soi et ses enfants des principes nobles comment peut-on demander à la justice de permettre le « geste » par un médecin ? Ne nous voilons pas la face, les médecins sont pour soigner, guérir, mais ce geste ultime qu’on leur demande ou que l’on veut leur imposer , qu’on voudrait que la justice leur impose ou leur permette comme pour les dédouaner, ce geste ils sont en droit de le refuser au nom de leur morale et de leur Ethique.C’est une question très grave : ce geste mortel qu’au nom de ma morale, de mes principes, de ma religion, je refuse de faire contre moi-même ai-je le droit de demander à la société, à la justice, de l’imposer à un médecin ? ou tout au moins de lui permettre de l’accomplir ?
Oui, Blaise… J’ai lu ton article avec beaucoup d’attention. Cependant, j’ai mes convictions !
LA MALADIE ET LA SOUFFRANCE
la maladie et la souffrance dans un cas aussi grave ne permettent pas en raison de l’angoisse et des peurs de prendre des décisions; c’est ainsi que Madame Sébire a refusé les interventions qui comme toutes les interventions présentait un risque vital, elle avait peur de mourir, c’était son droit,ensuite elle est entré dans un parcours de soins mais son état s’est aggravé de jour en jour et il est arrivé un moment ou sa maladie et ses souffrances ont pris le pas sur le traitement et que plus rien n’était possible. Elle n’a pas été abandonné, mais plus rien ne pouvait la sauver et elle était allergique à la morphine, elle a refusée comme elle avait refusé les interventions de s’endormir dans un comas artificiel, là encore je la comprends, et alors elle a souhaité que la médecine accomplisse le geste, mais en définitive ce n’est pas la « médecine » qui aurait accompli le dernier geste, c’est un médecin, c’est à dire un individu, un être humain, comme vous, comme moi, qui l’aurait accompli et là alors je pose la question en dehors de toutes religions ou croyance, mais simplement en tant qu’être humain , qui peut accomplir ce geste, au nom de quelle compassion, de quelle charité ?
Pour moi si un jour après avoir lutté jusqu’au bout contre une grave maladie je me trouvais confrontée à l’inéluctable et à des souffrances inéluctables et insupportables, et à condition que je soies encore consciente de mes faits et gestes, je prendrais »ma » décision et n’aurais pas le front de demander à un médecin d’accomplir un geste mortel pour ne pas charger sa conscience.
Je comprends que Madame Sébire ait suivie son propre parcours mais chaque être réagit différemment selon sa volonté et sa conscience, c’est pourquoi je pense qu’une loi ne pourra jamais régler cette question en donnant satisfaction à tout le monde et à chaque personne. Le suicide assisté comme en Suisse par exemple est peut-être une solution,mais je ne suis pas du tout savante psychologiquement pour savoir s’il ne peut ouvrir la porte à des abus, et je ne connais pas les textes pour me faire une idée exacte du contexte médical, social et juridique qui l’entoure, de même que lES question affectives et morales qui peuvent affecter le deuil de ceux qui restent, j’ai voulu simplement réfléchir avec vous à la question parce que en dehors de ma réflexion j’ai beaucoup de peine pour Madame Sébire.
Erreur technique, Blaise : j’ai du appuyer sur un bouton par erreur ! Je n’avais pas terminé mon commentaire
Mais, Blaise, je comprends tout à fait ta position, qui mérite un débat, car elle se justifie, ce, même en dehors de toutes considérations religieuses…
Il est évident qu’il était indécent qu’une « certaine » presse montre la photo de Madame Chantal Sebire totalement défigurée…
Puis, j’espère que le Député Léonetti, par ailleurs médecin cardiologue de formation, fera de l’excellent travail dans la mission qui lui est confiée par le Président Nicolas Sarkozy !
querlele de médecins?
de blaise: »Ces spécialistes ne cachent pas leur très vif étonnement au vu de l’absence, durant six ans, de prise en charge médicale adaptée de la malade. Ils indiquent que la maladie dont souffrait Mme Sébire (un esthesioneuroblastome ou neuroblastome olfactif) ne peut être qualifiée d’incurable, notamment si elle est traitée de façon précoce. Les taux de survie sont de l’ordre de 70 % cinq ans après une intervention, quand les troubles sont pris en charge assez tôt, affirment ces experts »
oui, c’est votre affirmation, ce n’est pas l’avis d’autres médecins, dont ceux qui se sont occupés d’elle pendant plus de 7 ans…
ya-t-il querelle entre médecins qui ne sont pas du même avis?
ou bien n’y a-t-il pas de généralités sur cette maladie comme sur une autre d’ailleurs?
pourquoi des médecins accusent les autres d’incompétence?
tristesse d’une fin de vie imposée en dehors des voeux de la personne
merci à Andréa, je n’ai rien à ajouter
encore de blaise
« Mme Sébire avait indiqué que le diagnostic de sa maladie avait été posé en 2002 par un chirurgien ORL de Lyon. « Il m’a expliqué l’intervention prévue, mais n’a pas réuni l’équipe adéquate, étant donné la complexité de ma maladie », a t-elle affirmé. Mme Sébire a ensuite consulté plusieurs spécialistes, à Paris dans trois hôpitaux, à Grenoble, Besançon puis Dijon. « Je n’ai pas accepté les interventions qu’on me proposait car le risque vital était engagé », a t-elle poursuivi. »
doit-on se remettre aveuglément dans les mains de médecins tout puissants, ou bien a-t-on le droit d’avoir son libre arbitre et de refuser certains soins, à risques bien évidemment? les résultats de ce genre d’opérations ne sont pas à 100% bien sûr
de dominique:
« Il est évident qu’il était indécent qu’une « certaine » presse montre la photo de Madame Chantal Sebire totalement défigurée… »
alors supprimez toutes ces images de guerre d’horreur qui sont régulièrement dans tous les journaux et sur toutes les télévisions!
vous n’avez que peu d’intérêt pour cette dame, son problème n’était pas d’être « défigurée », son problème était la souffrance et la certitude de la mort prochaine avec ces souffrances en continu…
n’oubliez pas que ces déformations se sont produites progressivement, en presque 8 ans, et non d’un seul coup, non, elle avait perdu le goût, l’odorat, elle devenait aveugle, çà, c’était grave, pas l’esthétique, et elle souffrait en permanence…
Le droit à un départ digne
Oui, vous avez mille fois raison, on a le droit de choisir la manière de quitter ce monde dignement avec le minimum de souffrances. Mais il faut se conformer à la loi. Il faut la changer peut-être ? Je suis belge et nous avons le droit à l’euthanasie assistée, mais attention aux dérives possibles… et elles sont nombreuses!
Quant à stigmatiser, une fois de plus, Monsieur Sarkosy, cela devient franchement ridicule. Qu’aurait-on dit s’il avait autorisé de sa propre autorité cette demande de Chantal… Le tollé avec invective sans nom, le France à feu et à sang… Changez votre loi si une majorité de députés le désire.
Puis, j’espère que le Député Léonetti, par ailleurs médecin cardiologue de formation, fera de l’excellent travail dans la mission qui lui est confiée par le Président Nicolas Sarkozy !
son travail précédent n’était pas mauvais mais insuffisant pour garantir le respect de la personne dans des cas comme celui de Chantal Sébire
la loi actuelle nous soumet au bon vouloir des médecins, n’a-t-on pas le droit de penser par nous mêmes? faut-il nous infantiliser?
c’est là la pierre d’achoppement de la loi actuelle, qui ne respecte pas la volonté de la personne, soumise au bon vouloir des médecins…
» les médecins sont pour soigner, guérir »
en partie, mais comme ils ne peuvent rien contre la mort, inéluctable depuis la naissance de chaque être vivant, pour moi, les médecins ont un autre rôle qui est de soulager les souffrances lorsqu’ils ne peuvent pas guérir… les vieux médecins de campagne l’ont toujours fait, pourquoi penser que l’on peut toujours guérir?
c’est une idée qui est venue avec les progrès des techniques médicales, de la pharmacopée, qui ont pu faire croire qu’on allait éviter la mort,mais la nature se rappelle à nous, non, la mort est inéluctable, et les techniques médicales ont leurs limites, et le respect de chacun doit également nous conserver le droit de choisir d’accepter ou de refuser un traitement, qui n’est jamais sans risques ni sans effets secondaires, à chacun la liberté de choix pour les soins et pour sa fin de vie!
de pons: « je pense qu’une loi ne pourra jamais régler cette question en donnant satisfaction à tout le monde et à chaque personne. Le suicide assisté comme en Suisse par exemple est peut-être une solution,mais je ne suis pas du tout savante psychologiquement pour savoir s’il ne peut ouvrir la porte à des abus »
cherchez la loi leonetti sur internet, elle a à la portée de tous, cherchez la loi belge de même, et allez voir sur « dignitas » et « exit » ce qui se passe en Suisse, apprenez les lois des différents pays et réfléchissez après.
la loi existe, elle peut être améliorée pour redonner à chacun sa liberté, que chacun choisisse de prolonger sa vie au maximum, de subir tous les soins possibles, avec leurs risques, d’accepter une mise dans un coma artificiel; ou de le refuser à tout moment, pour respecter le sens personnel de la dignité de chacun
la notion de dignité n’étatn pas universelle pais strictement personnelle, variable pour chacun, c’est le regard sur soi qui est important, pas le regard des autres
Des médecins dignes de ceux de l’Inquisition … sur Internet « C dans l’air » « Au nom de l’euthansie » (de Calvi)
Vous pouvez, sur Internet, prendre connaissance de l’arrogance de « sommités jésuites » !
2 médecins, M Puybasset (un ponte en relation avec la loi Léonetti) et M. Devalois (spécialiste des soins palliatifs) ont démontré
-que tous les arguments des profanes,
-que tous les sentiments ou douleurs « apparent(e)s » des victimes,
ne font que perturber les (leurs) raisonnements ! ! !
Ils n’ont que répété, sans fin, que les intentions des propos des deux autres interlocuteurs,
M. Antonowicz (avocat), M Morvan (médecin), consistaient à vouloir tout mélanger, confondre ! A instrumentaliser un cas (Me Sebire) pour tromper les auditeurs, leur faire prendre des vessies pour des lanternes !
M CALVY a dû même s’énerver un court instant pour tenter de remettre dans les rails un nouveau « cardinal Cochon » (celui qui a condamné Jeanne d’Arc)
Soyons positif ! Cela permettra aux gens d’imaginer les PROCES DE L’INQUISITION !
Ne s’étant pas remis, traumatisés par l’essai de remise en question des normes, de la morale, parce que non « sédatés », ils célèbrent Mai 68 en le parodiant !
« Puybasset, Devalois, Boutin, pape, A bas les sentiments, la liberté ! Continuons le combat ! »
@ jsalenson
——————————————–«vous n’avez que peu d’intérêt pour cette dame, son problème n’était pas d’être « défigurée », son problème était la souffrance et la certitude de la mort prochaine avec ces souffrances en continu… » :
jsalenson, je ne vois pas ce qui vous donne le droit de considérer que j’ai peu d’intérêt pour Madame Chantal Sebire…
Tout comme beaucoup de gens, vous jugez au premier degré au lieu de relire la phrase qui vous interpelle afin de demander, le cas échéant, des explications…
En effet, vous avez très mal compris le sens de cette phrase, que j’ai écrite et que je reproduis : « Il est évident qu’il était indécent qu’une « certaine » presse montre la photo de Madame Chantal Sebire totalement défigurée… ».
Lorsque j’ai écrit cette phrase, je pensais aux proches, aux enfants, à la famille et aux amis de Madame Chantal Sébire, tout le temps confrontés à cette image !
Je ne faisais que m’interroger sur le manque de retenue de « certaines » presses…
——————————————–« Alors supprimez toutes ces images de guerre d’horreur qui sont régulièrement dans tous les journaux et sur toutes les télévisions ! » :
jsalenson, ce n’est pas ça que je demande ! Je demandais, face à la souffrance de cette dame, qu’il y ait plus de retenue, plus de pudeur…
Puis, parlons de ce qui est comparable : il est normal de parler des guerres, de montrer ces horreurs, ne serait-ce que pour en appeler à l’opinion internationale, ce, de manière à procéder à des démarches diplomatiques !
Pour conclure, Chantal Sebire souffrait en permanence : je le sais ! C’est pourquoi je m’élève contre ce qu’elle a subi…
Puis, ce que je trouve honteux, c’est qu’on a décidé d’autopsier son corps !
@ Andréa
——————————————–« … Je suis d’accord avec elle,… » :
Andréa… Juste un petit détail qui a toute son importance (sachant que vous auriez du vous en apercevoir grâce à ma photo illustrant mon commentaire) : je suis un homme… Votre clavier a du fourcher quelque part….
Bonjour Andréa,
Je suis très sensible à ton commentaire, mais je crois que nous devons aussi réfléchir à ce problème d’une manière très froide.
Je crois intimement que le problème n’est pas de mourir dignement, mais plutôt peut-être d’éliminer la souffrance. Faire une nouvelle loi ne sert à rien, la loi Leonetti parait bien suffisante, sauf à vouloir débrancher tout le monde…
Il faut surtout développer les produits pour ôter la souffrance, c’est mon sentiment. Personne n’en parle, préférant le « suicide assisté »…
Monsieur Monkeyman, on peut dire que pour un prof de math , vous ne brillez pas par votre clarté !!!!
Andréa… Excuses bien volontiers acceptées….
@ tous les commentateurs
Ce que je craignais est arrivé… Comme vous le verrez ci dessous, la nouvelle est tombée… La justice, décidément inhumaine aura été jusqu’au bout dans l’impudeur en ordonnant l’autopsie du corps de Madame Sébire… Mais, c’est la Loi : seulement, n’aurait-il pas fallu interpréter la loi, ce, de manière à laisser les proches de cette dame faire leur deuil ?
De son vivant, on lui a refusé la dignité de mourir assistée entourée des siens !
Disparue, elle verra son corps violé en toute indignité !
C’est lamentable…
Lisez et jugez !
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« Le corps de Chantal Sébire sera autopsié »
Reuters – Vendredi 21 mars, 07h37(*)
PARIS (Reuters) – « Le parquet de Dijon a ordonné l’autopsie de Chantal Sébire, une femme de 52 ans souffrant d’une tumeur incurable retrouvée morte mercredi à son domicile, écrivent vendredi Le Figaro et Le Parisien.
Cette décision a été prise contre l’avis des proches de l’ex-enseignante, dont la mort a relancé le débat sur la fin de vie en France.
Selon Le Figaro, les premières constatations des experts renforcent l’hypothèse d’une mort naturelle de la quinquagénaire, qui venait de se voir refuser par la justice une aide à mourir.
La décision d’effectuer une autopsie aurait été prise par précaution, le médecin qui a constaté le décès ayant refusé de délivrer un permis d’inhumer.
Atteinte d’une esthésioneuroblastome, tumeur rarissime et incurable aux sinus et à la cavité nasale, qui la défigurait et la faisait atrocement souffrir depuis huit ans, cette ancienne enseignante, mère de trois enfants, avait médiatisé depuis plusieurs semaines son sort.
Elle disait vouloir être conduite vers la mort, en accord avec ses enfants et réclamait qu’on permette à son médecin de famille de lui administrer une dose mortelle de pentothal. »
Gérard Bon
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(*)http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080321/tts-france-justice-euthanasie-ca02f96_1.html
Désolée Dominique
Oui, Dominique mon clavier a fourché, mais peut-être le tien aussi, car au début je pensais que tu étais un homme.
Mais ta phrase dans un article ci-dessus m’a trompée « personnellement si j’étais condamnée ».
Cela m’a bien fait rire, dorénavant je te mettrai un pantalon, désolée pour la jupe, mais tu ne l’as pas gardé longtemps
@ Andréa
Andréa, non seulement, je n’ai pas gardé longtemps cette jupe… Mais, je n’en n’ai jamais mis… rires…, même pas un kilt écossais… rires…
Mon clavier a du fourcher également : je tape très rapidement de mes dix doigts…
Dominique
De la part d’Andréa Riiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiires.
Dominique
Je suis d’accord avec toi, n’aurais-t-on pas pu laisser cette femme reposer en paix et sa famille essayer de faire le deuil, sans qu’on viole le corps de Chantal.
Comme tu le dis c’est la loi, mais certaines fois je la trouve trop rigide, sans même un petit espace pour des êtres comme Chantal.
Qu’est-ce que cela pouvait bien faire, quelle soit morte d’une façon ou d’une autre. Elle était condamnée et allait mourir, alors pourquoi en chercher la cause à tout prix.
Peut-être pour voir si on ne l’avait pas assisté dans son départ et si c’était le cas, par la suite faire encore un autre procès sur le même sujet.
Je suis d’accord avec toi Dominique, tes avis me plaisent beaucoup.
@ Andréa
André, l’homme en kilt écossais vous remercie de ses appréciations, et, vous recommande la lecture de tous ces articles, appuyée d’un commentaire et d’un bon vote ! Il compte sur vous… RIRES…
Merci…
@ Andréa
André, le clavier a encore fourché… L’homme au Kilt écossais apprécierait votre passage sur tous ses articles… rires…
… réponse de pons à : jsalenson : http://admd-herault.spaces.live.com/
vous me conseillez de voir les textes et réfléchir après, merci de vos renseignements, maix voyez vous j’ai préféré réflechir en « lambda » avec mes convictions : jamais pour moi je n’imposerai à la société ou à un médecin de se charger du geste ultime.
Madame Sébire avait aussi ses ses convictions c’était son droit, elle a refusé des interventions, les traitements ont échoués, elle souffrait, elle a refusé un coma prévu par les textes, c’était son droit, elle a indiqué qu’elle ne pouvait accomplir son suicide contraire à ses convictions, et elle s’est adressée à la justice pour réclamer que l’on autorise à la médecine d’accomplir le geste ultime, la justice n’a pas autorisé; Quand au nom de principes personnels nobles on se refuse au suicide et à un coma artificiel, peut on exiger que la médecine accomplisse ce geste ultime ? Est ce qu’un médecin n’est qu’un exécutant final, n’a-til pas lui aussi des principes nobles, et une conscience ?
Je sais que parmi les médecins un petit nombre d’entre eux aurait accepté d’accomplir le geste par compassion (s’il avait été accepté par la justice) faisant leur affaire ensuite de leur conscience, c’est aussi leur droit, mais pour moi ce n’est pas l’accomplissement du geste ultime ou son non accomplissement qui prime, quelques soient toutes les opinions diverses que je respecte, JE NE ME SENS PAS LE DROIT d’imposer à un médecin, à la société, d’accomplir un geste que je me refuse contre moi ou contre un autre et je ne peut me permettre de charger la conscience d’un médecin ou d’une équipe médicale de ce geste ultime.
Et je le répète je n’étudierai pas les textes car je ne veux subir aucune influence dans ma réflexion essentiellement humaine et naturelle EN DEHORS DE TOUTES PRESSIONS JURIDIQUES, MEDICALES, ECONOMIQUES, SOCIALES OU RELIGIEUSES.