*Définition de concept selon le Larousse :
Idée générale et abstraite que se fait l’esprit humain d’un objet de pensée
concret ou abstrait, et qui lui permet de rattacher à ce même objet les diverses
perceptions qu’il en a, et d’en organiser les connaissances.
L’humain n’est pas un concept… de même que la nature, le soleil, les sentiments, le temps qui s’écoule, les pensées, les animaux, la vie, la mort…
Ce sont les choses que l’on peut réellement voir, ressentir… Les choses auxquelles on ne peut pas s’opposer, changer ou adapter… La simplicité même de ce qui est universel et réel…
Notre sentiment d’appartenance à la vie terrestre!
Notre mode de vie est un concept… De même que l’argent, le travail, la politique, l’éducation, la consommation, les moyens de communication, les liens sociaux, les lois, les pays, la division des jours, des semaines, des années…
Pour tenter de comprendre, d’analyser et de classer les choses réelles qui nous entourent, nous avons inventé des concepts. Pour certains, comme la division des jours et des années, ils sont nécessaires au bon fonctionnement et permettent de quantifier des notions incalculables comme le temps, la distance. Pour d’autres, ils permettent d’illustrer des notions abstraites comme l’amour, la communication (par l’art, la danse, la parole), les liens sociaux.
Une autre catégorie de concepts servent à régir, à tenter de définir ce qui es bien ou mal et à universaliser les agissements de la population. Par exemple : les lois, la politique, le travail, l’éducation…
Si nous réalisions que depuis des années nous n’agissions pas correctement et avions eu tort, nous changerions nos agissements individuellement pour rendre nos vies meilleures selon ce que nous connaissons…
Et si je vous disais que nous avions confondu la vie avec des concepts et avions oublié la réalité en cours de route. Et que cette « réalité » que nous croyons poursuivre détruit tous ce qui n’est pas concept… Nous exploitons les humains, nous détruisons la nature, nous maltraitons les animaux, nous refoulons nos sentiments, nous décidons de qui mérite la vie et nous n’acceptons pas la mort…
Est-ce qu’il faudra attendre 100 ans avant de réajuster nos concepts? Vaudrait-il pas mieux d’agir avant qu’il ne soit trop tard?